AUX SOURKCES DU NiL. 205 Fignore fi le fait eft vrai. Mais sil left, je crois que M. Brander seft parfaitement bien conduit. Le fennec paffa dans fes mains de la manière la plus honnête, & M. Brander ne devoit pas ignorer que fi jeuffe penfé qu’il lui fit le moindre plaifir, je ne lui euffe donné de préférence à M. Cléveland. Il avoit donc l'ani- mal ä bon droit, & il étoit tout aufli maître de le décrire quevle Turcde qui je le tenois. Mais enfuite M. Brander eut raifon-de ne pas publier la figure du fennec , comme ly invi- toit M. Nicander. Le portrait n'avoit pas été auffi juftement acquis que original; puifque pour Pavoir on avoit féduit un jeune homme qui étoità mes gages, & à qui cette infidélité pouvoit faire perdre fon pain. L'on s'étoit ft bien caché de moi pour avoir ce defin, que je ne le fus que parce que le jeune homme étant tombé dangereufement malade à Tunis, m'avoua volontairement fa faute , avec un air de repentir qui méritoit qu'on lui en pardon- nât de plus-graves. Le dodteur Sparrman fe garde bien de faire connoître ces détails. Il raconte feulement que M. Brander lui a dit que javois vu animal à Alger, & que javois employé le même et EE Ed ihk Ee