Full text |
ILiî l’réeîirsetir
Sous la date du 29 décembre 1837, le haut sénat de la ville libre de
Brênie,a délivré à M. Gaspard Primavesi, Vexequatur qui l’autorise à
exercer les fonctions de consul de Belgique dans cette ville.
On nous écrit de Dunkerque, le 8 janvier : Notre ville aussi est oc-
cupée à payer son tribut à cette rage incendiaire qui paraît s’être em-
parée de toute la France, et dont la Belgique a reçu aussi quelques at-,
teintes. La belle raffinerie de sucre indigène de MAL F. Bray et compf
est en flammes pendant que je vous écris ; on ne s’est pas encore rendu
maître du feu, mais on espère sauver deux ailes de ce vaste bâtiment,
grâce à la proximité du canal qui facilite les secours. Déjà en s opposant
que l’incendie s’arrête, il y a près de 120,000 francs de dommages.
On dit que rien n’était encore assuré ; depuis six mois les propriétai-
res marchandaient le coût de leur assurance; on étail d’accord à un
demi pour mille près ! C’est ce qui s’appelle s’entendre au négoce ; on
économise 60 francs pour en perdre peut-être 200,000 !
On lit dans une correspondance particulière de Constantinople, pu-
bliée par le Morning-Chronicle :
o Le bruit s’était répandu depuis quelques jours que le gouverne-
ment de Belgique avait conclu un traité de commerce avec la Porte
par la médiation de lord Ponsombv. Cette nouvelle est inexacte. Voici
la vérité : l’ambassadeur de Belgique à Londres , avant le départ de
Réchid-Bey de cette ville, a eu avec lui une conférence sur la question
de réconnaissance du gouvernement belge par la Porte. Réchid-bey,
après son arrivée, ayant obtenu cette faveur de son gouvernement,
s’est empressé de la notifier à lord Ponsombv qui avait, à ce qu’il pa-
raît, reçu des instructions à ce sujet.
-------rnmmmmmrntKimtmmtmÊmm———■■---
Nouvelles diverses.
On écrit de Liège au Observateur :
Le chemin de fer de Bruxelles à Liège est achevé depuis quinze jours,
maison n’en parle plus guère autant que lorsque l’époque de son inau-
guration était beaucoup plus éloignée. Maintenant que nous le tenons,
que font huit jours d’attente de plus ? Quelques personnes cependant
se permettent de manifester un peu d’humeur ; elles se demandent si
c’était la peine d’accorder des gratifications et de travailler la nuit afin
d’achever cette section pour la fête de Noël, puisque ce ne doit être
qu’à Pâques que l’on y circulera. Il n’était pas difficile de prévoir que
le personnel ne serait pas organisé pour le 1er janvier, puisqu’on ne
s’occupait point de l’organiser pour cette époque. Malgré cela, tout le
monde s’accorde à louer l’activité de ceux qui ont contribué à l’éta-
blissement de cette partie de la route; il a fallu bien du zèle pour l’a-
chever en aussi peu de temps. — En attendant que l’on voyage sur le
nouveau rail-way, on fait de la station provisoire un but de prome-
nade ; déjà par anticipation plusieurs omnibus sont en activité pour y
conduire les curieux. Les voilures que l’on a construites à Liège à cet
effet sont d’une élégance et d’une capacité qui écrasent tous les omni-
bus connus ; grâce à une galerie garnie de sièges qui se trouve sur
l'impériale, ces voitures peuvent contenir trente-six personnes. Ce
n’est là qu’un essai, l’on compte aller plus loin, et l’on aurait vraiment
tort de s’arrêter en aussi beau chemin.
A propos d'omnibus, c’est une question de savoir si les conducteurs
de ces commodes véhicules devront être honnêtes oui ou non. Dans le
réglement que le conseil communal avait arrêté sur la circulation des
voitures faisant le service du chemin de fer, il étail enjoint aux co-
chers et conducteurs d’être polis envers les voyageurs, mais la dépu-
tation du conseil provincial n'a pas voulu entendre parler de celte dis-
position, crainted’humilier l’amour-propre des cochers apparemment.
Néanmoins la régence a tenu bon, et n’a pas voulu amender son arrêté,
il doit de nouveau être soumis à l’examen du conseil provincial.
L’on a fait pour la première lois à Liège l’essai des trottoirs en as-
phalte. Ce sont Iss architectes du passage Lemonnier qui ont introduit
ici ce système de pavage si avantageusement employé sur les boule-
vards de Paris.
— Jeudi dernier, vers 7 1/2 heures du soir, trois individus, vêtus
de blouses sont entrés chez les époux Clement; à Calcken (arrondisse-
ment de Te mon le), situé à trois lieues de B u legh m. Se prétendant
déserteurs, ils demandèrent qu’on leur indiquât le chemin de Seve-
neecken; mais à peine les époux Clement eurent-ils ouverts la bouche
que ces trois brigands se jetèrent sur eux, les garotterent avec les
draps de lit déchirés en bandes et les maltraitèrent en exigeant, avec
menaces de mort, la remise de la clef de l’armoire contenant l'argent:
sur le refus des malheureux vieillards , les malfaiteurs voulurent
étrangler le mari; devenus enfin possesseurs des clefs, ils fouillèrent la
maison et enlevèrent de vingt à trente pièces de S francs, deux couron-
nes de France et 8 à 10 demi-sols de Brabant.
— On écrit de Somergen, 7 janvier :
Un grand malheur a menacé un instant celle commune , mais il a
été détourné par le concours des principaux habitants. Avant-hier, 5
de ce mois, à sept heures du soir , un incendie se déclara dans une
maison située au centre de la commune, et habitée par plusieurs mé-
nages. Au signal delà cloche d’alarme , plusieurs bourgeois, parmi
lesquels onjcile particulièrement M.le médecin Fobe, colonel delagarde
civique, et M. Galens,brasseur, volèrent sur le lieu du péril.Ce dernier
eut assez de courage et de sangfroid pour monter au grenier, par une
méchante échelle servant d’escalier, afin do maîtriser les flammes à
l’endroit même où elles venaient de naître. Au même grenier gisait sur
un grabat un vieillard octogénaire, infirme et aveugle, qui devait né-
cessairement périr dans l’incendie si l’on n’était parvenu à l’étouffer.
M. le médecin Fobe s’élança à son secours, descendit par l’échelle avec
ce pauvre malheureux sur ses épaules, et sauva ainsi ses jours. De tels
actes sont au-dessus de tous éloges. Heureux ceux qui peuvent les con-
sommer; leur conscience leur rend un témoignage encore plus flatteur
que toutes les louanges des hommes.
— Il paraît, d’après des renseignements certains , que les troupes
Hollandaises dans la Zélande viennent d’être augmentées considéra-
blement. (Août, de Bruges.)
«— M. F,, de Dorlodot. maître de verreries à Charleroy, vient de de-
mander l’autorisation d’établir une verrerie de six creusets , destinée
à la fabrication des bouteilles.
— On écrit de Trêves, 51 décembre :
H y a huit jours , un des régimens en garnison en cette ville reçut
l’ordre de se tenir prêt à partir pour Luxembourg ; les compagnies
furent complétées par la réserve de guerre, des cartouches ainsi que
de nouvelles armes leur furent distribuées ; les fourgons de transport,
«te., tout avait déjà été commandé et était prêt. Les recrues, incor-
porées seulement depuis quelques mois et ne sachant pas encore bien
• exercice, tirèrent à la cible pendant toute la journée. Huit jours sont
maintenant écoulés , sans qu'un nouvel ordre ait été donné ; on eu
conclut que les différends existons sont arrangés par l’entremise des
gouvernemens de France et d’Angleterre.
CHaoîsigtrs sumciAmv.. — t.e joué récalcitrant.
Là semaine dernière, aux assises de Middlessex , les jurés venaient de près
ter serment, et déjà la première aiïa re était commencée, lorsqu'un des jurés
uotnmé Lieurez Wilson , demeurant dans Old-Sîreet-Rond, se leva tout à
'0uP, et, s'adressant au président : « Monsieur , lui dit-il, je serais bien aise
Oe savoir ce que vous me donnerez pour la perte de temps et l’ennui que vous
sllez rn'accasionner. »
M. le président au greffier qui lisait Vindiclment : Continuez.
M. Wilson : Continuez, conlinez, je m'y oppose, je veux savoir quelle in-
demnité m’est accordée..
M le président : Monsieur vous êtes appelé ici pour remplir un devoir pu-
«lie, et vos collègues remplissent ce devoir sans réclamer ni recevoir aucun
salaire ; les honorables fonctions qui m’ont été confiées sont également gra-
tuites.
M. Wilson : Je ne suis venu ici que contraint...
M. le président : Il est, je crois, généralement admis que le jugement par
jury est l’un des plus grands bienfaits de notre excellente constitution. Si les
fonctions des jurés étaient salariées, elles ne seraient plus exercées par des
hommes indépendants, mais par des intrigants, et l’institution du jury n’offri-
rait plus les mêmes garanties aux accusés.
M. Wilson : Tout cela est bel et bon; mais d’autres emplois sont rétribués,
et fort largement rétribués. Il y a en Angleterre un grand nombred’individus
qui touchent de gros appointements pour ne rien faire. Si je perdsma journée,
je veux être indemnisé.
M. le président : 11 m’est impossible d’écouter plus long-temps vos obser-
vations.
L affaire continua alors sans autre interruption. Les témoins déposèrent, le
président fit son résumé, et les jurés se levèrent pour délibérer. Ils disculaient
depuis quelques minutes lorsque leur chef, se retournant vers la Cour, dit
que M. Wilson ne voulait pas donner son opinion avant qu’on l'eut indemnisé.
M. le président à Ml Wilson ; Très bien, monsieur ; vous allez être enfer-
mé aveewoi collègues jusqu’à ce que vous soyez accordés sur le verdict. Vous
avez juré sur l’Evangile déjuger le prisonnier ici présent selon votre conscien-
ce. Vous devez tenir votre serinent.
M. Wilson : J’ai juré que je jugerais le prisonnier, mais je ne me suis pas
engagé par mon serment à le juger dans un laps de temps déterminé.
Kl. le président donna alors l’ordre aux officiers de police d’enfermer les
jurés dans leur chambre de délibération, sans pain, sans eau , sans chandelle
et sans feu....Les onze jurés se plaignirent amèrement de cette mesure.
M Wilson: Je défends un grand principe. Pourquoi certains emplois se-
raient-ils rétribués et d'autres ne le seraient-ils pas ? Je suis appelé, dit-on,
à remplir un devoir public ; que le public me paie, s’il se sert de moi dans son
Intérêt.
M. le président: Jen'ai janfaisété témoin d’une scène semblable. Officiers
emmenez ces messieurs.
Un juré : Ah ! monsieur, nous enfermer!
Un autre juré, à M. Wilson : combien demandez-vous ? je vous paierai.
M. Witsoa : Je ne veux rien de vous.
Tous les jurés : Nous ferons une collecte. Nous vous donnerons ce que vous
exigerez ; ne nous laissez pas enfermer.
M. le président, aux officiers de police : Exécutez mes ordres.
M. Wilson : Je ne céderai qu'à la force.
Les officiers de la police conduisent les jurés dans leur chambre. M. Wilson
les suit sans résistance. Un quart d’heure après le jury rentre à l'audience, et
rend un verdict de culpabilité.
ACTES OFFICIELS.
ADJUDICATIONS.
Lp ministre des travaux publics fait savoir qu’il sera procédé, samedi 13
janvier 1838, à midi, à l’hôtel du ministère, à la réadjudicalion de la fourni-
ture de la viande aux bsilimens de la fiottile, depuis le 20 janvier jusqu’au 31
décembre 1838, conformément aux conditions, dont on peut prendre connais-
sance chez M. le gouverneur de la province et au ministère des travaux pu-
blics à Bruxelles. .
— Samedi 20 janvier 1838, à 10 heures du malin, il sera procédé en l'hô-
tel du gouvernement à Bruges, en présence de l’ingénieur en chef des ponts
et chaussées en cette province, et sous approbation ultérieure, à l’adjudication
par soumissions sur timbre et ensuite aux enchères :
Des ouvrages à faire pour la construction de 2,233 mètres de chaussée en
gravier et de 200 mètres de longueur de pavage avec grés de rebut et bordu-
res neuves, à établir sur la digue gauche du canal de Plasschendaele à Nieu-
port, entre la route de deuxième classe de Gand à Ostende, par Thielt, au
pont de Snaeskerke et celui de Leffinghe.
„ EXPERTISE R’ÊTAEONS.
L’expertise générale des étalons destinés à la monte de 1838 se fera lundi
prochain 15 de ce mois, à 10 heures précises du matin, au local du Legcït,
à Amers.
Tous les étalons destinés à lamonfe, soit qu’ils aient déjà été précédem-
ment admis ou non, devront être présentés à l’examen.
L'expertise comparative pour la distribution de deux primes aux plus beaux
étalons, la première de fl. 100 et la seconde de fl. 75, aura lieu à ia même
occasion.
ÊTAT-CIVII, OS lAVIilu. 23’ADI VERS, DD 6 Aü 9 JANVIER.
DÉCÈS. — SEXE MASCULIN.
F- Anàries, garçon brasseur, âgé de 42 ans, époax’de M. C. De Wolf. —
C- Van Lier, tonnelier, âgé de 61 ans, veuf de A. De Lou, époux de J. Braat.
— L. De Bruvn, cabaretier, âgé de 34 ans, époux de M. C. Graré. — P. F.
Va11 Bulsen, cocher, âgé de 73 ans, veuf de M J.jLefevere.
2 enfants qui n’ont point atteint l’âge de 7 ans.
nÉCÉS. — SEXE FEMININ.
M. J. Mosick. âgée de 30 ans, épouse de J. Sarens. — M. C.Vervloet, hlan-
chisseuse, Agée de 64 ans, veuve de J G. Ceulemans.— L. Dresselecrs, âgée
de 33ans, éppouse de P. Deraet.
4 enfants qui n’ont point atteint l'âge de 7 ans.
2 enfants mort-nés
naissances. — Sexe masculin 28. — Sexe féminin 16. — Total 44.
MARIAGES.
A. P. J. I. De Gruytcrs avec E. M, B. De Backer.
COMMERCE-
PLACE D’AWEliS , DU 10 JANVIER.
C AFÉ. — Les transactions cilées aujourd'hui se composent d'environ 380
balles Brésil verdâtre, de 28 3|S à 26 9|16 c., 120 balles d° ordinaire à 25 1|2
c.,el environ 300 balles Chéribon blanchâtre, de 30 à 33 1;2 c.
CUIRS. — La demande s'csl de nouveau ranimée pour cet article. On a
traité env. 12,000 cuirs Buenos-Ayres et Monlevidéo.de poids et prix divers.
RIZ. — Une petite partie de 80 balles Bengale, bonne qualité, a été payée
f. 9.
Rien de marquant à signaler dans les autres articles.
MARCHES.
COURTRAY. 8 janvier. -- Prix des grains par mesure de Gourtray : fro-
ment fi. 13 10, fl. 11, fl. 12 10 . fl. 13, n. Il 10 et fl. 12; seigle fl. 8 5 , fl. 7
10. il. 8 et fl. 5 courant. — Entre notre marché aux toiles d’aujourd’hui et
celui d’il y a huit jours, il n'y a guère de différence, les toiles, quoique à baa
prix, se vendent lentement.
L’huile de colza s’est vendu fl 36 et celle de lin fl. 35, avec peu d'affaire*.
STETT1N , 31 décembre. — L’huilk de navets a été payée ia semaine
dernière à 7 7|S livrable en mars et 8 2|3 livrable en avril ; â ces prix il y a
des acheteurs, les détenteurs demandent 8. L’esprit au dernier prix.
BRESLAU, 23 décembre. — Apres la fuire d'oclobre, il y avait calme dans
les affaires en laine : quelques petite- partiesen ordinaire ont été traitées pour
la consommation intérieure, tandis que les fines étaient sans demande, excepté
quelques parties des bergeries de Silesie pour la Belgique.Quelques ventes con-
sidérables a Berlin ont ranimé la spéculation, et depuis 14 jours plusieurs par-
Ities de laine polonaise fine ontélé vendues > de bons prix. La demande conli-
nue.plusieurs maisons ont des commandes pour l’Angleterre et la Saxe. Un An-
glais qui se trouve actuellement ici a fait des achats considérables en laine de
Pologne, première tonde, et en laine d’agneaux ; de cette dernière, il ne s'en
trouve plus sur place, et la laine en suin et des tanneurs est montée de 3 à 4
p. 0(0. Notre provision peut se monter à 9000 qtx : lOflO qtx de Russie, 1000
qtx de Silésie, 1500 qtx de Pologne, 3000 qtx ord. 1000 qtx lame d’été de Si-
lésie.
PETERSBOURG, 26 décembre. — Suif pour chandelles jaune, 1” qualité
700 tonnes à 123 R. livrable en août a\ec arrhes. 2500 pouds à 116 R. livra-
ble en mai et juin. 2500 pouds à 113 livrable en août. Le tout argent en
avance. 250 caisses Sucre Havane blanc à 32 R. le poud.
HAMBOURG, Sjanvier. —Céréales: les arrivages en froment deviennent
plus fréquents et s'achètent pour la consommation, et les fabricants de farine
ont traité quelques parties aux derniers prix. 25 lasts seigle ont été achetés
pour l’expédition.
HAVRE 6 janvier. — revue de la semaine. — Sucre : Lesaffaires sont
à peu près nullesdans cet article; nous ne connaissons en transaction pendant
f la semaine que 19 barriques brut, payées fr. 63, sur la base de fr. 62 50 pour
la boouoquatrièuie . Ce cours est même à peu près nominal, la demande res-
tant faible. Nos provisions se composent en tout d’environ 1,000 barriques,
arrivées par les demies navires qui débarquent en ce moment. La qualité en
est généralement ordinaire comme du reste c’est toujours le cas dans l’arrière
saison.
En sucre étranger, on a mis en vente 226 caisses Bahia moseovade, prove-
nant de la Cérès; les prix demandés sont de fr. 25 28 ent. Il reste en outre 31
caisses Rio vieux sucre.
cafés. — Cette fève continue à être peu demandée.
Les Haiti sont négligés et les cours faibles, defr. 521|2 à 55 ent. Il en existe
13,000 sacs sur place. Les Havane sont de même sans demande; notre dépôt
ne s’élève qu’à 750 sacs. En Brésil on a pris 75 sacs Rio ordinaire à 48 fr. 3[4
ent. Il n’existe que 150 sacs. En Java, on a traité en deux affair s, 1,140 sacs
à 105 fr., acq., le vendeur s’étant décidé à se relâcher de ses prétentions ; la
qualité en est bonne. — Il existe encore de semblable marchandise provenant
du même navire.
Il reste sur place, en Java et Sumatra, environ 12,000 sacs d’anciennes
provisions.
Quelques peti s renforts en Martinique et Guadeloupe nous étant arrivés,
dans lesquels il s’en trouve un peu de la nouvelle récolte, ont fait réaliser une
soixantaine de quarts, de f. 141 25 à 147 50 acq., en bon ord. et petit march.
indigo : li s'est fait pendant la semaine quelques transactions dans cette
teinture , amenées par des conditions un peu plus favorables des détenteurs.
En général, on a traité sur la prime de f. 1 75 sur les estimations de juillet.
On a vendu : 25 caisses Bengale (Harris), beau à très fin violet, à 12 fr. 5 O
c.;8 d° beau à bon violet,12 f ; 32 du beau et bon violet rouge, 1187 1[2 ; 5 d°
bon moyen violet, 9 30.
Au premier de ce mois, il restait sur place 3571 caisses Bengale, dont 1524
en 2e mains, 45 caisses Madras et 64 caisses Manille.
potasse : Il s’est vendu, pendant les premiers jours de la semaine :
50 barils d’Amérique, 42-8-0 à 15-50 acq. , 31 dito 25-6-0 à 45-25, 19 dito
2e sorte à 41-25
Depuis lors, nos cours paraissent incliner â des prix moins fermes, pour les
potasses et perlasses d’Amérique.
ll est arrivé 29 fûts potasse et 255 fûts perlasse de New-York par l’Avenir;
125 fûts potasse de St-Pétersbourg. 38 fûts du Nord et 15 fûts de Marseille.
Il existe sur place 800 barils potasse et 180 barils perlasse de Hewyork,
aussi 400 fûts potasse de Russie,
Riz.. — 25 tierçons Caroline, vieux, ont été réalisés en vente 'publique â
31 50 acq.
Les nouveaux manquent, et s'enlèveraient promptement â de de. , prix.
Le beau riz nouveau, glacé, en marchandise disponiale, obtier.L_.:ipeut-
être fr. 40 acq.
Cotons : Nous avons reçu 5,238 balles. Les ventes se sont élevéee ù 2,717
balles, savoir :
568 b. Louisiane ord. et bas à courant et bon courant de f. 62 à- U'* IQ ;
2060 b. Géorgie courte soie ord. et très ord. à courant, de f. 90 à "f. • „0; 63
b Mobile, inférieur à petit courant et courant, de f. 82 50 à 101 ; 26 L. Vir-
ginie, ord. el bon ord., à f 95.
Les ventes faites sur place, du samedi au mercredi, ont amené une Laisse
dans nos cours pour les sortes des Etats-Unis, qui seules ont été demandées,
de 2 à 3 centimes pour les qualités petit courant à courant, et de 3 à 4 centi-
mes pour celles moyennes et ordinaires. Mais hier et aujourd’hui, les prix
étaient un peu plus fermes, et on a pu écouler à des cours meilleurs.
Les Brésil sont restés stationnaires.
Notre stock aujourd’hui se compose en tout de 35,000 balies, 6ont 30,000
des Etats-Unis.
On ne prévoit pas recevoir ici au delà de 30,000 à 35,000 balles d’ici la
milieu ou la fin de février, dans lesquelles environ 22,000 balles sont annon-
cées par des navires en charge aux Etats-Unis pour notre port.
MULHOUSE, 4 janvier. — Nos détenteurs de calicots continuent à avoir
de hautes prétentions, et d'un autre côté, les acheteurs ne se pressent pas
d’aborder les cours actuels; ensorteque les transactions sont sans aucune ac-
tivité de 12 s. 1|2 à 13 s. les 3|4 75 P. bonne qualité, on vendrait facilement,
maispersonne ne veut aborder 13 et 13 s. I|2. prix généralement demandés
par les détenteurs, ou si on soumet, ce n’est que pour de petits lots de réassor-
timent.
"^iiSTiEMÏmraiiS15™
SINISTRE.
(Correspondance particulière du précurseur.)
Agde, 2 janvier.
Le brick l’Alphonse . c. Lecourt. v. de Marseille , avec un chargement da
douvellcs et planches, a échoué hier au soir à l'embouchure de notre rivière.
11 parait qu’on n’a pas d’espoir de le remettre à flot.il était parti hier de Mar-
seille. L’équipage est sauvé.
NOUVELLES DE MER.
La goélette belge Emanuel Van Malderen, cap. Knudsen, devait faire voile
de Marseille, versie 10 décembre, pour Anvers.
(Correspondance particulière du Précurseur).
Ostende, 9 janvier.
Presque lous nos pêcheurs sont rentrés à cause de ce tems dur.
Le koff beige Jonge Jan, après avoir terminé scs réparations sur la coulisse
du constructeur de navires A. Panege, a été mis aujourd’hui à l’eau portant
actuellement le nom de Irma , commandé par le capitaine J. Rickmers. Ce
navire va se rendre àSaint-Ubes.
Manille, 30 mai.
Il y a environ 14 jours, est arrivé Ici le brick espagnol La Fama , venant
de Singapord, qui nous apportait pour environ 200,000 piastres de marchan-
dises anglaisée Les matelots indiens qui se trouvaient sur ce brick, avaient
assassiné le capitaine espagnol, le second et le rnailre d équipage , dans fin
tentionde faire voile avec le navire pour une île étrangère et y vendre la
cargaison ; quelques malelots s'y opposaient, mais ils ne purent rien obtenir
par la force. Les assassins furent alors énivrés et garottés. Les coupables
seront pendus au premier jour. Toutes les papiers ont été jetés à la mer par
les Indi ns et par conséquent les négociants d’ici ne savent pas à qui appar-
tiennent les marchandises qui se trouv ent à bord de ce bâtiment.
D’après les lettres de Singapore du 11 mai, les navires Concordia'et Reform
n’étaient pas encore arrivés.
— Le navire Victoria, c. Kopperholdt, allantde Rio-JaneiroA Hambourg,
est entré le 4 courant à Giucksladt.
— Le navire français Selrna, parti de Bordeaux, était devant Tampico le
24 novembre.
Rapport de mer du cap. Courtois , commandant l’Adolphe , entré en
Loire le 3 janvier.
Je suis parti de Bourbon !e 3 octobre. A cette époque, tout était tranquille
dans la colonie.
Navires sur rade de Saint-Denis : Egide, c. Lepelletier. de Nantes ; le Bal-
lochan, c. Daniel, de Nantes ; le Victor, c. Gallerand, de Nantes; la Pauline,
c. Saillant, de Nantes; 1 Actéon, c. Letorzec, de Nantes, arrivé le 2 octobre ;
ta Jeune Pauline , c. Guilbaud, de Nantes ; le Ciotadin, c. Duranty, de Mar-
seille ; la Laurentia, c. Cartier, de Bordeaux ; le Solide, c. Canevas, de St-
Malo ; le Messager-des-Indes, de St-Malo ; le Nil, c. Bonnet, de Marseille ,
arrivé le 2 octobre • le Viclor-et-Félicie, c. Carvin, de Martseille.
Sur rade de Saint-Paul : le Bisson . c. Soreau , de Nantes ; la Bellone , c.
Fiteau, de Nantes ; le Courrier-de-Saint-Denis, c. Cassy, de Nantes; la Pe-
tite-Suzanne c. Legros, de Bordeaux.
Dans les quarliers : le Robert-Surcouf, c. Mousse!, deSainl-Malo ; la Diane
e Gautreau.de Nantes; l’Irma, c. Lieutaud , de Marseille ; la Modeste, c.
Hily ; l'Alcide, c. Quirouard, de Nantes ; le Créole, c. Boussés, de Bordeaux.
Premiers navires devant partir immédiatement après l’Adolphe, pour Han-
tes : la Diane le Victor, le Roberl-Surcouf et le Courrier-de-St-lsénis.
Rencontré aux Açores le brick anglais le Teiutern, ven. de Buénos-.Ayre»
et allant à Rotterdam.
Le 2 janvier, relâché à Quiberon, où j'ai demandé la communication; mais
d'après un nouveau réglement, elle m’a été refusée ; il serait bien a désirer
que la chambre de commerce réclamât contre cette mesure.
Mouvement «lia Sport d*Anvers.
DÉPARTS DU 9 JANVIER.
Le bateau à vapeur anglais City of Hamburgh, cap. Hast, ail. â Londres, ch.
de diverses marchandises.
Le 3 mâts uorwégien Noordsche Lotve, cap. Feilberg, ali. â Krageroe, sur
lest.
Le koff belge Jeune Caroline, cap. Vatrîen, ail. à Hull, ch.de lin brut.
Le boeker belge Henriette, cap. D'Hondt, ail. à Liverpool, ch.d écorées.
Le schooner anglais Tyne, c. Wath ail. à Hull, ch. de lin brut et écorce*
• • Cora, c. Legrand, ail. â Hull, ch. de Un brut et éscrces
i |