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on payait fl. 28 pour suif de mouton, et fl. 28 1/4 pour suit
de bœufs. Depuis lors, la consommation, trouvant ces prix
trop au-dessus de la valeur de l’article, en présence surtout
de l’augmentation progressive de notre stock, se retira à peu
prés complètement du marché, ce qui fit retomber nos prix,
lesquels, en somme, doivent se voir, aujourd’hui aux
plus bas prix de toute cette année.
Voici un tableau indiquant mois par mois, les importations,
le transit, les ventes disponibles et à livrer, ainsi que le stock
disponible à la fin de chaque mois :
SUIF
DE BCEUFS
1/1 1/2
pipes, pipes
SUIF
DE MOUTON
Janvier....
Février....
Mars.......
Avril......
Mai........
Juin........
Juillet.....
Août........
Septembre..
Octobre.....
Novembre...
Décembre____
Total en 1872
Janvier .T..
Février___
Mars......
Avril.....
Mai.......
Juin......
Juillet...
Août......
Septembre.
Octobre___
Novembre.
Décembre..
Total en 1872.
Janvier....
Février....
Mars.......
Avril......
Mai........
Juin.......
Juillet....
Août.......
Septembre..
Octobre....
Novembre...
Décembre..
Janvier.....
Février.....
Mars........
Avril.......
Mai.........
Juin........
Juillet.....
Août........
Septembre...
Octobre.....
Novembre...
Décembre....
Total en 1872.
1 Contre 1871..
1870..
Janvier.....
Février.....
Mars........
Avril.......
Mai.........
Juin........
Juillet.....
Août........
Septembre...
Octobre.....
Novembre____
Décembre....
3123
3031
2016
2302 |
2282
297
159
320
1328
4706
4140
200 |!
144 11
Contre fin
décemb. 1871.
1870.
Voici le relevé des importations, par pays de provenances,
des suifs de la Plata, sur la place d’Anvers, pendant l’année
1872.
De Buenos-Ayres......
» Montevideo........
- 7.arata..........
- San Pedro........
» Conception........
- Fray Bentos......
» Patagones.........
- Gualeguay........
« Paysandu..........
» Rio Negro ........
« San Nicolas.......
» Rosario...........
« Mercedes..........
» River Plate.......
» Parana............
» Gualeguachu.......
Totaux en 1872..
SUIF
de
R‘hl to
pip. pip
1828 2777
62311616
240 11
170 103|
951 40
3289! 5S6
237 —
616 77
1385 929
48 —
408 548
lv:: 12
160 16
150 —
174 37
1406 430
1/i | 1/2 I
pip. I pip. | us '
5114 23764: -
413
21 .
7 -21
2 -2
Contre 1871..
1870..
5646 2908
2478 3117
4310
1868
11613
5725
>0
428
— I 25
- | 136
474
2' - '
Total en 1872
uv,
Contre 1871..
1870..
)--•
lire
1385
2844
100
6
i:.
1465
237
il "
U t:
1768
II'
662
746
960
.....
!l'i
MOUTONS
2992.22338
577 425
27245
79725
.33060
FÏÏ63
..il-.'
lUOi
246044
246044
_37380
208664
204239
4425
13428
13428
Les importations
ont restées quelque
•nière. En effet, des
trois chargements,
ond en juin, de 5647
I sacs par Glenariff,
ss en 1871 et 33,091
il a été introduit, en
; 2250 sacs en 1870.
mnée, tant en droi-
121,738 sacs en 1872,
-es affairas, depuis
es sur notre place,
ges a directement
■e pays soit de l’é-
ponible n’a jamais
année et dés lors,
s. En salpêtre des
in de mai, une par-
r le navire Assaye :
}S oû elle avait été
nalyse 90/16, 5 p. c.
e, les affaires en cet
place. Nous remar-
împortations et des
71 n’avaient atteint
63 tierçons arrivés
47 tierçons en 1870,
1868.se sont élevées
tierçons nous sont
is chiffres prouvent
les saindoux améri-
ir la consommation
le principal marché
ment,cette progrès-
action fabuleuse en
icoup celle de l'an-
favorable de notre
consommateurs, y
, en général, attiré
imerce et nous pou-
encore plus impor-
été pour les neuf
et C°. La marque
t encore préférée à
mt été minimes A
les Pqppham et O»
assel a été en géné-
i moyenne un florin
disions plus haut,
eu Amérique : les
icox disponible que
vier/février. L’offre
demande, ce prix
it. de sorte qu’a la
28 pour la marque
; traitées â livrer
lière marque valait
trouvons le Wilcox
ent soutenu à fl. 27
fl. 27 ; à ces prix,
culative, qui enleva
ivrer à fl. 271/2 ; la
ce mouvement, de
ché retombait dans
es aidant, les prix
afin du mois à fl.
1»
is d’intérét que les
itinua à avoir le
De fl. 27 on tomba
ns que l’article sut
mation.
t, on put constater
ui dans le courant
on un florin. On
une les arrivages,
subirent un temps
a et les détenteurs
. 25 à fl. 251/4, on
r le Wilcox dispo-
t dans les mêmes
in sur septembre,
26, furent payés
l’à fl. 27 l/2.Toute-
comme c’est mai-
lde,l'amélioration,
ri â la suite d’une
n par des spécula-
ir vendre le lende-
tns cela, compléte-
positions et pour la
arcbandise en ma-
[atours , qui font,
s personne, jettent
enseignée ; certat-
à cette manceu-
mt trop de fluetua-
sn comparaison des
giijière de l’article,
favorable par les
■venir leursplaintes
13428
13428
vois suivis de pommes
îent européen.
impuissants à tenir
le terre et, par suite,
is d’une de leurs opé-
ehirent donc progres-
srs la fin de novembre
i année, la baisse sur
nt précipitée, par les
îrs de ce grain neces-
a ce jour, dépassent
iôo dernière.
:ette grande augmen-
'Jrientaies, alors qu'il
récolte, quoique très
dans une aussi large
ire ? Cette augmenta-
t de Rangoon, qui,
l'il a â pourvoir à
îe, — du Buimah
ie qu’une partie de
i expédié 4 peu prés
: récoltes des denrées
aravant devaient for-
îgmentation des arri-
cette augmentation
leurs. n'a pas man-
sur les prix des riz
vaient à soutenir la
ves des pommes de
irfaitement, et avec
i de nos rizeries, qui,
te de l’article, n’ont
t des taux qui ne
lis ont donc acheté
i sont arrivés à con-
partie du stock dis-
e cette année. C’est à
ïdevables de la fai-
te,
rieures, les transac-
:e sur notre place, en
ont presque tous im-
les riz existants sur
inné lieu à quelques
icq. pour Nécransie
ransie de 1871 et de
Nécransie de 1872,
us voiles, furent eon-
ar st. Harefield ; la
Michiels-Loos. et la
Fenice; le prix de-
lublic ; il était de fl.
s sur les riz bruts,
ur les sortes pelées,
s été marqué par de
.uf toutefois pendant
me assez forte baisse
ordinaire, que l'on
mars jusque fl. 7 3/4.
veau riz pelé, le prix
on paya en juillet
, Vers la fin de ce
orts en riz bruts, fit
t la demande se ré-
xportation. Celle-ci,
et pendant ces der-
nt sans relâche et
îe virent cependant
provisionnements.
ie 1 article riz, pen-
regard sur l’année
riions, — comp’éte-
le dévoiler les pro-
u ici des divers pays
unanimes à prédire
port donc, l’Europe
' pour le moins
t de Saigon, on nous
is récoltes prochai-
]ui en 1872, avaient
roduction en Chine
sérieuses de ne pas
débouchés auxquels
i avaient habitués,
s récoltes des den-
donné pleine satis-
irtes que ce pays,
peu de riz Stam
ifirmer une bonne
dernières contrées,
r les marchés euro-
de l’Arracan et de
2, y ferait naturelle-
t. dont le résultat ne
prix.
lera plus compléte-
n des riz bruts, sur
nts
pays, a été beaucoup plus apparente encore ; delà aussi est
S revenue la fermeté constante des prix qui ont, dans l'ensem-
le, fortement dépassé les cours de l'année dernière.
Pendant les quatre premiers mois de cette année, les prix
des résines françaises ont été plus élevés que ceux que nous
avons vûs allouer par la suite, par la raison, que pendant ces
mois, la fabrication de cet article est d’ordinaire peu impor-
tante et que dés lors, il y avait une grande pénurie do mar-
chandise disponible. Pendant les quatre mois d’été, pendant
lesquels la fabrication des résineux en France est très active,
les prix subirent une légère baisse, comme conséquence
de plus nombreuses offres de vente de la part des produc-
teurs. Pendant les quatre derniers mois de cette année, ce-
pendant, alors que la fabrication allait en diminuant, les
prix se relevèrent de nouveau quelque peu, d’autant plus que
les provisions en France se réduisaient progressivement et
que les besoins de la consommation n'étaient pas, â beaucoup
prés, remplis. Nous clôturons donc aujourd'hui avec un mar-
ché très ferme et comme d’ici â la réouverture de la saison
prochaine, les quantités que la production pourra offrir à la
consommation seront relativement peu fortes et ne suffiront
pas aux besoins, il en résultera sur les prix. un», hausse
progressive, qui pourrait bien prendr ’ 1 1 '
de
„ . sive, qui pourrait bien prendre de très fortes pro
portions pendant les premiers mois de l’année prochaine.
Cette hausse parait être prévue en France,puisque depuis plus
de deux mois déjà, les producteurs ont tous augmenté leurs
prix et ne se sont guère montrés empressés de vendre. Il suit
de là, que les divers pays consommateurs de l’Europe, n’ont
pas pu, à beaucoup près, tirer de la France, les quantités
que réclament leur consommation de l'hiver, et conséquem-
ment les provisions doivent se voir.partout, fortement ré diiites.
Cette réduction du stock est bien plus apparente encore à
Anvers que sur beaucoup d’autres marchés consommateurs ;
d’abord par suite de la diminution des importations en droi-
ture, dont nous avons parlé plus haut et ensuite par l’activité
que met l’Allemagno à s’approvisionner sur notre place, au
fur et à mesure que quelques renforts nouveaux nous par-
viennent.
De l’Amérique, aussi, ainsi que nous l’avons dit plus haut,
nous pouvons constater une légère diminution dans les arri-
vages; ce tait provient de la grande concurrence aux achats
que les divers pays de l’Europe se sont faite sur les marchés
américains, ainsi que des taux élevés du fret oue l’on a dû
constamment payer pour les résines. Cette dernière circon-
stance a été cause du revient élevé sur notre place des résines
américaines, qui, à plus d’une époque, se sont vues, par suite,
préférer les résines françaises.
Voici le tableau comparatif des importations en résines
françaises pendant les trois dernières années :
LIEUX BRAt NOIR COLOPHANE
de provenance. -- ■ —— . - — - —
1872 1871 1870 1872 1871 1870
11372
de Bordeaux.. 5349 3469
de Bayonne... 6311 8786
Ensemble... 11660 12255 7643 11372 16305 10667
soit en résumé, 23,032 barriques en 1872 ; 28.560 barr. en 1871
et 18,310 barr, en 1870.
En résines américaines, nous avons reçu cette année, 11,017
barils de New-York ; 10,466 barils de Wilmington ; 616 barils
de New-Orleans et 85 barils de l’Angleterre, soit ensemble
22,184 barils , contre 25,113 barils en 1871 et 23,624 barils en
1870.
Nous faisons suivre ci-bas un tableau indiquant les fluctua-
tuations mensuelles des prix des résines françaises sur notre
marché :
BRAI SEC
Florins. Florins. Florins.
Janvier...... 63/4 à 71/4 71/2 â 8 — 81/2 àlO —
Février...... 7 — » 61/4 71/2 » 7 - 10 - » 73/4
Mars......... 6 — » 61/4 65/8 » 7 - 73/4 » 9-
Avril........ 61/4 » 51/2 65/8 » 7 — 73/4 » 9 —
Mai.......... 5 - » 51/2 61/2 - 7 - 71/4-81/2
Juin......... 51/4 « 51,2 61/2 - 7 - 71/4-81/2
Juillet...... 5 - - 51/8 51/4 - 61/4 7 - - 71/2
Août......... 5 -- 51/2 51/2 - 61/2 7 - » 8 -
Septembre.... 57/8 - 61/4 61/2 - 63/4 7 — » 81/2
Octobre...... 6 — » 61/4 612 - 63/4 7 — - 81/2
Novembre.... 6 — - 61/4 614 - 63/4 7 — - 81/2
Décembre .... 53/4 » 57/8 61/4 » 63/4 7 — » 8 12
En comparant les prix ci-dessus avec ceux des douze mois
des deux années précédentes, nous trouvons la moyenne sui-
vante pour chacun des trois exercices écoulés : ’
1872 1871 1870
Brai noir..
Brai clair..
Colophane.
. fl. 57/8 à 6 - 41/4 à 412 3 — à 31/3
. » 63/8 » 67/8 4 3/4 - 51/8 312 - 33/4
.- 71/4 - 85/8 51/8 - 612 4 - - 5 —
Janvier....
Février____
Mars.......
Avril......
Mai........
Juin.......
Juillet....
Août.......
Septembre.,
Octobre____
Novembre.
Décembre..
Florins.
7 — à —
7 — ------
63/4 » 61/2
6 1/4 » —
61/4 » 51/4
5 — - 51/4
5 — » 51/4
5 - » 51/2
61/4 ------
6 1/4 - ---
6 1/4 » ---
6 - »------
BR. CLAIRE BLANCHE
Florins.
71/4 à 71/2
71/4 » 712
712 - 63/4
612 - 7 —
61/2 » 51/2
51/2 - 61/2
512 » 61/2
51/2 - 612
61/4 « 61/2
61/2 -----
61/2 »----
612 ------
Florins.
----à —
7 — .
7 — .
7 12 i
71/2 i
71/2 i
Le stock, àce jour, sur notre place, peut être évalué à 2500
barils résine d’Amérique (contre 4000 Darils au 31 décembre
1871) et à 500 barriques résines de France (contre 400 barr. à
même date correspsndante de 1871).
Riz. — Avant d’aborder l’examen détaillé de la position
ue cet article a occupée sur notre place pendant le courant
le l’année qui vient de finir, nous croyons devoir publier le
tableau comparatif des importations totales à Anvers, pen-
dans les trois dernières années :
LIEUX DE PROVENANCE.
Akyab...................
le Rangoon..............
Je Bassein...............
lo Bangkok..............
le Saigon...............
le Cocanada.............
le Port Louis...........
lu Cap de B.-Espérance..
Je Brame................
de Gènes................
le Hambourg.............
le la France............
le l’Angleterre.........
Totaux...........
de la Hollande pf l’intérieur.
balles
268753
13428
25291
10000
3078
8218
92550
206285
30531
7650
6693
96
12803
750
142
.-.350
67637
renances, et en tenant compte de la différance du poids des
aattes riz Saigon reçues en 1871, nous trouvons qu’il a
été importé
en £872 en 1871
pays de production.... 294,817 balles 310,924 balles
des ports d’Europe....... 65,451 „ 149,483 n
C’est-à-dire que les importationsdirectes des pays de pro-
iuetion accusent pour 1872, une légère diminution compara-
tivement à celles de l’année dernière, tandis que les recettes
des pays d’Europe, sont restées, cette année, fortement en
dessous de celles de l’exercice précédent.
Si maintenant, nous faisons entrer en ligne de compte, que
[armée dernière, les importations dos pays d’Europe, — de
l Angleterre, — comportaient un chiffre d environ 50,000 balles
riz non pelés, tandis que cette arnée, nous n’avons reçu
qu environ 5000 balles de riz brut des entrepôts de l’Eu rope,
raus en arrivons à la conclusion qu’Anvers a reçu, do t outes
provenances, en riz bruts
en 1872............... 299,817 balles
en 1871............... 330,924 -
Les chiffres ci-dessus qui, donnant la somme to taie des
mportations en riz bruts sur notre place, représentent seuls
commerce de cet article, prouvent à toute évidence que nos
tivers moulins locaux ont opéré, en 1872, avec une grande
■•«serve sur les marchés étrangers.
. Par contre, nous pouvons également dire queladiminu-
lon dans les importations en riz bruts, en 1872, a été en par-
ie compensée, par la venté du stock assez grand que nous
lossedions sur place, à la fin de l’année dernière, stock qui
i servi à alimenter quelques moulins locaux et dont l’emploi
'approche les débouchés de cette année de ceux de 1871. ainsi
ïuon le verra par le tableau ci-après :
1872 1871 -
Stock en riz bruts au R janvier 63,938 balles 49,000 balles
importations................ 299,817 » 360,924 -
Stocks en riz brats au 31 déc.. 15,125 - 63)938 ■
Débouchés en riz bruts...... 348,630 balles 345,986 balles
Il résulte donc des chiffres ci-dessus, que le port d’Anvers,
malgré que les rizeriesy aient constamment été bien occu-
pées, a vu arriver en 1872 des quantités moins fortes de riz
>ruts qu’en 1871, et cette circonstance prouve,, ainsi que nous
avons déjà dit plus haut, que nos importateurs ont opéré
moins largement sur les marchés étrangers et qu’ils ont été.à
non droit, effrayés des hauts prix qui marquaient la fin de
tannée dernière.
Ces prix, qui à Londres n’étaient rien moins que lOsh. 6d.
our cargaisons flottantes Nécransie, ne se trouvaient guère
ustifiés par la bonne réussite des récoltes en 1871/1872
ians les pays producteurs de riz, non plus que par la
-rancle abondance de ce grain sur les marchés d’Europe.
aussi a-t-il fléchi progressivement, jusque 9 sh. 6 d. payés
vUu n‘- a Londres, pour le premier chargement flottant
Nécransie en destination d’Anvers. Pendant le mois
J1/1®; œtte baisse fit de nouveaux progrès, sous l’influence
lu .b**!*® apparences des récoltes en Eiirope et la cote du
, v1, s^tab,meait. au commencement d’août, au plus bas
Vers *e milieu de ce même mois, lorsqu’on acquit la cer-
•iruae que les rendements des céréales n’auraient pas été,
’ce, 1ue r°“ ava't espéré d’abord, et surtout,
wf^ue j6 Angleterre partit lo cri d’alarme, d'un déficit
me dans la récolte des pommes de terre, les spéculateurs
remirent résolument aux opérations et puissaru-
neut amês par la consommation, réussirent à faire remonter
m u car8aisons flottantes de riz Nécransie lusque 9 s.
•2âVei ,UE/5.0> toutefois, ne fut que d’une bien courte du-
izS’ lai?aladle d*8 pommes de terre avait, il est vrai, a peu
i* » coblplètement compromis la récolte de ce tubercule,
;L«lerre’ mais* comme les autres pays de l'Europe
/apport. d.’auta»t mieux partagés que
to re J aTart TéhoHfië-dèiîcit que l'on redou
ne dans ce dernier pays, se trouva être promptement com-
blé, au delà de toute mesure.par des en
de ferre de toutes les parties du contir
Les spéculateurs anglais furent donc
tête à ces envois colossaux de pommes (
durent liquider avec de fortes pertes plu
rations en riz. Les prix de ce grain fié.
sivernent et retombèrent finalement, v.
sur 9s.
Pendant les derniers six mois de cette
le» prix du riz, fut encore siagutiôreme
nombreux envois que les pays productei
«aient de nous faire, envois qui jusqu'
d’eaviron 150,000 tonneaux ceux de l'aun
Quelle pouvait donc être la cause de (
tation des exportations de riz des Indes (
est un fait hors de conteste , que la
bonne, n’y a cepondanf. pas dépassé .
mesure là production dé l’année dernii
tion provenait principalement du pnr
dans des années ordinaires, alors qi
la consommation — qui est énorn
supérieur ne peut envoyer en Euroj
sa récolte de riz, et qui cette année :
le double, grâce à la bonne réussite des
alimentaires dans les provinces, qui aup
cement s'adresser à lui.
Telle est la seule cause de la grande ai
vages de riz en Europe en 1872, et
n’ayant pas été prévue par les spéculai
qué de peser fortement en Angleterre,
bruts, qui déjà à cette même époque, a
concurrence des importations excessi’
terre.
La baisse des riz s’explique donc pi
elle aussi s’explique la prudente réserve
en présence de la dépréciation constan
pas voulu remplir leurs magasins i
leur inspiraient guère de la confiance,
au fur et à mesure de leurs besoins et ei
sommer insensiblement la plus grande
ponible sur place au commencement d
cette circonstance que nous sommes r<
blesse de nos approvisionnements actüe
De même que pendant les années anté
tions en riz bruts ont eu peu d’importanc
1872, puisque les divers moulins locaux i
porté pour leur propre compte. Seuls,
place, au 31 décembre dernier, ont de
affaires, dansles prix de fl. 5 3/4 à 5 7/8 a
de 1869; de fl. 5 3/4 à6 1/4acq., pour Née
fl. 6 à 6 1/8 acq., pour Saigon de 1871. En
seulement trois parties, toutes les trois so
tractées ; l’une, en avril, de 11,803 sacs p
seconde, en août, de 16,780 sacs par .
troisième, en octobre, de 8800 sacs par
cette dernière partie, seul, a été rendu P
6 trepftr. par 50 ki los.
Après nous être si longuement appuyé;
nous pouvons glisser assez légèrement si
d’autant plus que ce dernier artiéle n’apa;
bien grandes fluctuations sur les prix, sa
les premiers mois,alors que se produisit c
qui, de fl. 8 1/2 acq. pour Nécransie bon
cotait à la fin de 1871, nous fit tomber,fin i
Lors de l’apparition, sur place, du nou
de ce grain se raffermit quelque peu et
fl. 7 3/4 à 7 7/8 eten août fl. 7 7/8 â 8 acq.
dernier mois, l'arrivée de nombreux renf
fléchir le prix dn rix pelé jusque fl. 7 3/4 e
veilla alors quelque peu,en partie pour l’e
toutefois ne se maintint pas longtemps
niers mois, nos moulins, tout entravailla
en écoulant assez bien leurs produits, i
jamais les demandes dépasser leurs ap
Après avoir passé en revue,la position c
dant l’année qui vient de finir, jetons un :
nouvelle qui va bientôt commencer et ta.
ment désintéressés dans la question, — <
fondeurs de l’avenir.
Tous les avis que nous avons reçus jusq
producteurs des Indes-Orientales, sont
une grande récolte de riz. Sous ce rap]
peut compter sur des approvisionneme:
aussi grands que ceux de 1872. De Siam ei
mande de bonnes perspectives au sujet de
nés et ce qui plus est, ces derniers pays, c
expédié, comme d’ordinaire, toute leur p
et au Japon, expriment des craintes très
trouver en 1873, dans l’extrême orient, les
la grande consommation des chinois les
S’il faut en croire les derniers avis, le
rées alimentaires en Chine, auraient
faction et seraient même tellement fc
no devrait importer que relativement
et de Saigon. Si ce fait venait à se coi
partie de la grande production de ces deux
devrait trouver, en 1873, son débouché su
péens et s'y rencontrant avec les produits
Rangoon, nou moins abondants qu’en 187;
ment a ces derniers, une rude concurrence
manquerait pas de se taire sentir sur les
Un avenir prochain, au reste, nous édif
ment à ce sujet.
Voici, pour finir, quelle a été la positio
la place d’Anvers, pendant l’année 1872 :
Stock auSidéc. 1871,
Importations en 1872
Vent, s/place en 1872
Direct.pries moulins
Stock au 31 déc. 1872
II
!
SALPÊTRE ET NITRATE DE SOLDE —
totales de cette année en nitrate du Chili, s
peu en dessous de celles de l'année der
lieux de production, nous n'avons reçu, que
l’un en août, de 4545 sacs par Talea ; leseci
sacs pai Belle et le troisièaie en août, de 570
soit ensemble 16,196 sacs contre 26,009 sai
saes en 1870. De l'Angleterre, par contre, i
1872, 5542 sacs, contre 4063 sacs en 1871 et
En somme, les arrivages totaux de cette a
ture que par voie indirecte.se sont élevés s
30,072 sacs en 1871 et 35,341 sacs en 1870. I
une année, en cet article, ont été peu activ
puisque la presque totalité des arriva
passé à la consommation soit de notr
franger. Par suite de celâ, le stock dis
été très grand à aucune époque de cette
les transactions ont été forcément réduite
Indes-Orientales, nousavons reçu vers laf
tiede 2090 sacs en droiture de Calcutta, pa
toute cette quantité a transité pour Londri
vendue à livrer, au prix de 30sh., pour a
réfaction.
SAINDOUX. — Pendant, l’année écoulé
article ont pris un nouvel essor sur notre
quons en effet une grande progression des
transactions. Les importations, qui en 18
"qu’un chiffre de 41,833 tierçons dont 36,2
directement des port américains, contre 18
37,087 tierçons en 1869 et 14.437 tierçons en
cette année à 88,331 tierçons dont 84,084 :
parvenus directement de l’Amérique. Ce
éloquemment l’importance qu'ont gagnée 1
cains tant pour notre commerce que pou
en général. Aussi notre port est-il devenu
du continent pour cette graisse. Naturelle:
sien provient, principalement de la prod:
Amérique, qui a surpassé encore de beau
née passée ; d’un autre côté, la situation
port, qui est le plus rapproché des pays
contribue également beaucoup. L’artiele a
considérablement l’attention de notre com
vons nous attendre à un développemeat i
tant.
Les saindoux traités sur notre place ont
dixiémes de la raffinerie W. J. Wilcox
David Dows et O lui est généralemem
cause de sa bonté ; mais les renfurts en c
côté de ces marques, les Allen et Close et
ont joui du plus de faveur. Le J. A. Van T
val de qualité peu satisfaisante et a valu en
de moins que le Wilcox.
L’année a commencé, ainsi que nous le
sons le coup d’une très forte production
prix étaient à fl. 28 1/2 tant pour le Wil
pour le livrable sur embarquement jan
étant toutefois beaucoup plus forte que la
ne sut pas se maintenir et baissa lentemen
tin du mois la valeur n’était plus que fl.
ci-dessus Dos affaires assez rondes furent
tant enWileox qu’en Poppham; cette dern
environ fl. 27 5/8 à 27 3/4*
Le mois de février débuta avec un gran
continuèrent à fléchir ; c’est ainsi que nous :
à la fin de la première quinzaine, faiblem
1/2 à 27 1/4 et les marques secondaires à
toutefois, il surgit une forte demande spé
plusieurs milliers de tierçons Wilcox à 1
consommation cependant n’appuya pas
série qu’au bout de quelques jours le mar
un grand calme; quelques forts arrivagi
reculèrent de nouveau et tombèrent vers 1
27 à. 26 7/S pour Wilcox.
Le mois de mars n’a guère offert plu
deux mois précédents. La baisse coi
dessus et se dessina même davantage,
successivement a fl. 25 pour le Wilcox, sa
attirer davantage l’attention de la consomi
1 ers le commencement d’avril, cependan
un revirement, très léger d'abord, mais q
du mois provoqua une hausse d’envir
revint plus franchement aux achats et con
qui avaient été très nombreux iusqu’alors,
d’arrêt,, la position de l’article samélior
purent obtenir des prix plus élevés. De 11
monta successivement jusqu’à fl. 261/4 pou
nihle; l’embarquement avril/mai se traitai
prix ; rembarquement juillet et la livraisc
qui au commencement du mois valaient fl
fl. 27 ; pour livraison d’octobreon alloua jusc
foiscesprixne purent pas se maintenir, ea
heureusement si souvent le casdans cet art
fondée d’abord parj un revirement naturi
baisse trop précipitée, fut portée trop loi
teurs qui ne cherchant à acheter que poi
main avec un petit bénéfice et qui étant, ss
ment hors de l'article, n’ont, jamais les dis
plupart pas les moyens de mettre la m
gasm. Ainsi. il se fait que ces spéeul
pour ainsi dire, la hausse au profit d<
la marchandise quand elle leur est r<
nement ils perdent eux-mêmes le plus
vre, mais en même temps ils occasionne
tions, rendent notre marché peu stable e
marchés voisine, causent une marche irré
tous des faits qui sont vus d'un œil peu
consommateurs, qui nous font souvent par
à ces égards, ■
Cl lll
Voici quels ont été les prix de la résine d’Amérique, pen
dant chacun des douze mois de cette année :
MOIS
BRI > H
; 575
5500
17875
17875
5500
5500
slo>
■ loi
balles
îaso
40038
346630
fc nsemble
361 268
Il ne faut donc pas s'étonner qu’aux premiers arrivages,
après le temps d’arrêt dont nous avons parlé plus haut) le
marché commença à donner des marques de faiblesse et la
hausse qu’on était parvenue à établir pendant le mois d’avril
fut bientôt complètement reperdue.
C’est ainsi que pendant le mois da mai l’article retomba
dans un calme plat ; dû il. 261/4, les prix descendirent pro-
gressivement à fl. Sg, pour atteindre fl. 24 1/2 à la fin du mois.
Le livrable sur septembre baissa de fl.27 à 25 1/2.
Pendant le mois de juin, l’article resta dans la même posi-
tion ; la baisse avait toujours lo dessus. Aucun fait saillant ne
se présenta; le Wilcox disponible tombait à fl. 24; le livrable
sur septembre â fl. 24 3/4 ri sur octobre à fl. 25.
Ç est dans la seconde quinzaine du mois de juillet que les
prix ont atteint le point le plus bas ; le Wilcox disponible
était tombé à fl. 23 3/4 ; le septembre â fl. 241/4 et l’octobre à
fl. 24 3,8. A ces prix, plusieurs milliers de tierçons trouveront
acheteurs ; mais la consommation étant pour ainsi dire com-
plètement dépourvue, il y avait de grands besoins à couvrir.
Vers la fin du mois de juillet et au commencement d’août, la
hausse commença â se manifester. La position de l’article
était très bonne, les prix étaient bas et on se trouvait devant
la période de l'année oü les plus forts achats sont faits par les
consommateurs. Aussi, tout ce qui était offert en disponible
fut bien vite enlevé; âla fin de la première quinzaine d’août
on était à fl.26, tant polir le disponible que pour le livrable sur
septembre. De fortes transactions eurent lieu pendant ce
temps, mais il serait difficile d’ea préciser le chiffre. Dans la
seconde quinzaine, sous le coup de torts arrrivages, le calme
reprit le dessus ; nous reçûmes en huit jours, par quatre na-
vires. environ 9,000 tierçons. Ce chiffre, quelqu’important
qu'il fût. n’eut probablement pas affecté le marché si tonte
cette quantité n’avait été achetée sur embarquement juillet
pour servir pour la livraison-sur septembre. Maintenant on
recevait déjà en août cette, marchandise et beaucoup de dé-
tenteurs plutôt que d’aller en. magasin, préférèrent courir la
chance du marché. C’est ainsi que d’assez fortes affaires se
firent à fl.25 1/2 et quelques tra nsactions furent même conclues
a fl. 25 à prendre du quai. Naturellement cette faiblesse ne
pouvait durer longtemps ; toute la marchandise qu’on avait at-
tendue pour le mois de septembre était déjà arrivée ; il n’y avait
presque plus rien s/voiles,donc rien n’était changé dans la po-
sition del’articlo. Après une dizaine de Jours de calme, nous
étions au commencement de septembre, les côtes en hausse
de New-York aidant, ou sa retrouva en deux ou trois
jours aux plus hauts prix antérieurs. La première moitié
de ce mois fut marquée par une grande fermeté; on monta
pour le Wilcox disponible jusqu’à fl. 25, prix qui cependant
ne put pas se maintenir. Dé fl. 27, nous retombions dans la
seconde quinzaine de fl. 26 3/4 à 26 1/2 et avec la perspective
des nouveaux arrivages assez importants, la baisse fit encore
de plus grands progrès. Le mois finit au prix de fl. 26.
On attachait alors une grande importance au navire Free
Trade qui était attendu de jour à autre avec un chargemeut
de 6,600 tierçons saindoux. On croyait qu’à l’arrivée d’un
renfort aussi important, le marché devrait fléchir considéra-
blement. Les faits ont démenti cette attente. Quoique-c i na-
vire arrivât simultanément avec le N lie. porteur de 3000 tier-
çons, le marché, après quelques jours d'mdécision, se raffer-
mit. Le Wilcox disponible remonta successivement en octobre
à fl. 26 1/2,26 3/4, 27. De beaucoup de côtés on croyait même
qu’à la suite de ventes en blanc considérables qu’on disait
avoir été faites en octobre, il yauraitmanque de marchandise
et que les prix devraient encore hausser . Ce ne fût pas le cas:
on atteignit la fin d’octobre sans encombre et à partirdu mois
de novembre, mais rentrions dans une période de baisse Les
offres d’Amérique indiquaient une grande faiblesse et on
tomba ici dans le courant de ce mois, jusqu’à fl. 25, sans
qu’on eût fait des affaires importantes àce prix.
Le mois de décembre débuta également avec un grand
calme ; on céda le Wilcox nur quai â fl. 24 3/4,24 1/2, 24 1 '4 et
même à fl. 24. A ce prix, uni meilleure demande se manifesta
et le Wilcox disponible obtint de nouveau à latin de la pre-
miôre quinzaine fl. 24 1/2. L’embarquement décembre-janvier
était offert à fl. 24 l /4. Au commencement de la seconde quin-
zaine, la demande continuant bonne, nos cours s’élevèrent
de nouveau quelque peu et firent fl. 24 5/8 à 24 3/4 pour Wil-
cox disponible et fl. 24 l/2â 24 3/4 pour même marque sur em-
barquement décembro-janvier. Ces prix toutefois ne se main-
tinrent pas longtemps et les acheteurs sa tenant sur la ré-
serve à l’approche do la fin de l’année, firent retomber le.s
prix du Wilcox disponible et livrable sur 11. 24. Pour
une forte partie J. A. Van Tassel, en débarquement, on a
payé ces jours derniers fl. 23 3/4.
Pour ce qui concerne l’avenir, i! est difficile de croire avec
les prix qui sont pratiqués aujourd’hui que la marche de l’ar-
ticle sera la répétition de celle de l’année que nous venons
do finir. Les prix exceptionnellement bas nous garantissent
contre une forte baisse; il est vrai.que nous nous trouvons de
nouveau devant une trés grande production en Amérique,
production qu’on dit être encore supérieure â celle de l’année
passée. Mais l'Europe a besoin d’une bien plus grande quan-
tité de saindoux américain qu’autrefois ; ce saindoux est de-
venu pour ainsi dire un article de première nécessité et
quelque quantité qui puisse nous en arriver, elle ne sera pas
trop grande pour la consommation. Nous croyons donc quon
peut envisager l’avenir avec confiance et sans prévoir une
reprise bien marquée pour le moment, nous croyons que les
affaires seront rénumérateurs à ces prix pour tous ceux qui
sont intéressés dans l’article.
Le stock à ce jour, sur place, en saindoux d’Amérique, est
évalué à 5000 tierçons, contre 6000 tierçons l’an passé à la
même data correspondante.
salaisons. - De même que pour les saindoux, dont nous
venons de parler dans l’article précédent, nous avons égale-
ment à renseigner aujourd’hui une augmentation considé-
rable dans les arrivages, sur notre place, en salaisons
d’Amérique et nous pouvons même dire que l’augmentation
dans les arrivages en salaisons, a été beaucoup plus colos-
sale que celle des saindoux. En effet, nous avons reçu, en
1872,51,004 caisses de Nûw-York; 6235 caisses de Boston; à)
caisses du Havre ; 447 caisses de Brème ; 883 caisses de Ham-
bourg et 55,740 caisses de l’Angleterre ; soit ensemble 114.352
caisses, contre 29,142 caisses en 1871 ; 1335 caisses en 1870 ; 704
caisses en 1869 ; 4889 caisses en 1888; 2311 caisses en 1867 et 99
caisses en 1866.
Comme on le voit, les recettes, sur notie place, cette année,
ont été colossales et peur ainsi dire sans précédents et si nous
tenons compte de ce fait, qu’en 1871, avec des importations
totales de 29,142 caisses, nous avions un stock de 1200 caisses
au 31 décembre, tandis qu’eu 1872, avec une importation de
109,438 caisses, nous n’avons aujourd'hui, sur place, qu’un
stock de 3.000 caisses, on peut hardiment dire que notre mar-
ché a constamment offert, pour ce produit américain, un très
grand débouché.
Aussi le port d’Anvers a-t-ii su s'élever en moins d’une
année, au premier rang pour l'importation de cet article,
lequel, grâce â notre bonne situation, a constamment joui
d’une active demande, tant pour la consommation de notre
pays que pour l’exportation yers l’Allemagne, la Hollande et
le Nord de la France.
Cet article a mém» joui d’une si bonne demande sur notre
place et nos débouchés ont été tellement grands.qu’en dehors
de nos arrivages en droiture des Etats-Unis. l’Angleterre, à
son tour, a constamment déversé son trop plein sur notre
marché afin d’y trouver une vente qui sur notre place était
beaucoup plus facile que chez nos voisins d’Outre-Manche.
Dans notre dernière revue annuelle, nous avons dit que la
France avait considérablement opéré sur notre place et que
de nombreuses parties de lard avaient été dirigées vers ce
pays pour y servir à l’alimentation de la population après
l’investissement d’une partie du Nord de la France, par les
troupes allemandes. Quoique cette cause ait depuis longtemps
cessé d’exister, il n’en est pas moins vrai que notre marché
a conservé des grands débouchés de ce côte, et cette circon-
stance n’a pas été une des moindres causes de le bonne défaite
dont les lards américains ont joui sur notre place en 1872.
Quant à l’Allemagne, où les lards américains sont d’une
très grande consommation, ce pays a été notre principal dé-
bouché, èn 1872, grâce aux bas prix auxquels nous avons pu
lui fournir cette marchandise et l'on peut être persuadé
qu’aussi longtemps que los prix des lards s’établiront à des
taux modérés, le marché d’Anvers aura sa place marquée-
parmi les grands ports d'importation, grâce à son énorme
commerce de transit.
La production des lards en Amérique, à en juger par le
chiffre de nos importations, doit avoir été très grande en 1872.
Malgré cela, les derniers avis desEtats-Unis, font entrevoir
pour 1873, une production bien plus grande encore ; tout nous
fait donc espérer pour l’année prochaine un chiffre d'impor-
tation pour le moins aussi grand que celui de cette année.
Quant aux prix, on peut dire qu’ils ont été constamment
modérés pendant toute cette année et qu’ils ont presque tou-
jours roulé en dessous des cotes de l’année dernière, ainsi
qu’on peut le voir par le tableau suivant :
Short middles.
106/ « 102/103
100/97 .. 95/94
'.14.90 - 86,00
86/88 - 90/93
95 98 » 90/88
87/83 » 91/92
83/90 » 92/94
92/94 » 112/114
113/114 « 1>' 9/110
109/110 « 113/114
113/114 .. 106/107
107/108 j. 93/95
ainsi
Long middles.
99/100 à 95/ 96
95/91 90/89
89/85 « 80/83
81/82 - 90,92
92/95 » 88/87
88/87 " 90/91
88/89 - 102/104
103/104 » 100/101
102/104 » 107/109
110/112 » 104/105
105/106 - 88/90
Janvier......
Février.....
Mars.........
Avril.......
Mai.........
Juin.........
Juillet......
Août.........
Septembre....
Octobre......
Novembre —
Décembre.....
Le tout par 100 kilos en entrepôt.
Les prix ci-dessus, s’entendent pour du beau lard, salai-
son d’hiver ; en qualités ordinaires, salaison d’été, nous
avons possédé, pendant ces derniers mois, plusieurs parties
sur place, dont la réalisation a été assez difficile et dont les
prix ont marqué un écart de plusieurs francs, avec les prix
du beau lard d’hiver.
Les affaires en cet article, ont été particuliérement fortes
pendant les mois d’été, pendant lesquels aussi la consomma-
tion est la plus grande; toutefois, comme nos stocks, constam-
ment renforcés par des arrivages nouveaux, étaient alors
très considérables, les prix ne subirent, pendant les mois
chauds, que très peu de variations. Ce ne fut qu’à partir de la
seconde moitié d'août, alors que nos provisions étaient plus
ou moins réduites, que nos pris assumèrent une forte ten-
dance à la hausse, laquelle s’est maintenue jusqu’en novembre.
Pendant ce dernier mois, on commençait à s’occuper du lard
nouveau, dont les premiers renforts devaient nous arriver
par steamer de New-York, et cette circonstance engagea les
détenteurs du vieux lard à se défaire le plus vite possible de
leurs provisions avant l’arrivée de la nouvelle salaison. Les
prix fléchirent donc plus ou moins sensiblement pendant ces
deux derniers mois, et doivent se voir aujourd'hui à des taux
très modérés.
De nombreuses affaires ont déjà été conclues en salaisons
nouvelles d’Amérique,àembarqueràNew-York en décembre
janvier. A partir du mois du mois d’août, époque à laquelle on
a entamé les premières transactions à livrer, les prix pour
moitié long et moitié short middles, se sont établis à ir. 95
entrepôt, pour hausser quelque peu, soit jusque fr. 96/97 en-
trepôt en octobre et ensuite fléchir progressivement jusque
fr. 86 entrepôt, prix auquel on clôture aujourd’hui l’année.
Ainsi que nous venons de le dire de nombreuses affaires â
livrer, ont été conclues pendant ces derniers mois et cette cir-
constance, en nous faisant entrevoir pour les premiers mois de
1 année prochaine, une somme plus ou moins grande d’arri-
vages, n a pas été une des moindres causes de la baisse qui
a marqué ces deux derniers mois pour la marchandise
disponible.
Quoiqu'il en soit.dès aujourd’hui déjà, nous sommes certains
de recevoir de nombreux renforts pendant le courant de l’an-
née qui vacommencer et comme, eu égard à la grande
production en Amérique les prix des lards seront sans nul
doute modérés, nous pouvons prédire, une vente facile aux
quantités, quelques grandes qu’elles puissent être, qui
nous parviendront en 1873.
Nous avons également reçu en 1872, diverses parties Bocks,
Bellies, Epaules et Jambons d’Amérique, qui toutes se sont
facilement vendues à la consommation et à ^exportation. En
ces mêmes articles, de nombreux renforts sont attendus pen-
îdant les premiers mois de l'année prochaine et ont déjà été priîî
partie contractés à livrer. Nous aurons donc en 1873, à sui-
vre de plus près la marche de ces diverses sortes de salaisons
qui promettent de tenir désormais une place plus considéra-
ble, que précédemment, dans nos importations.
soufre. — De même que pendant les années précédentes,
le commerce du soufre brut sur notre place a été plongé dans
un grand calme et c’est à peine si de teams à autre, une pe-
tite partie, invendue an debarquement des divers arrivages
de cette année, a pu se vendre à la consommation locale. Les
renforts qui nous sont parvenus pendant le courant de 1872,
sont restes un peu en dessous de ceux de l'année dernière,
mais comme toutes ces parties sont arrivées â l’adresse di-
recte des soufreries locales, il s’en suit que', celles-ci étant
suffisamment approvisionnées,les affaires ont été forcément
sans aucun intérêt,d’autant plus qu’en dehors des bes ins des
soufreries locales susdites, il n’y a pas eu d’importations de cet
article et par suite, il n’a jamais pu être offert à la vente, une
paitie quelque peu importante. Nous avons reçu, cette an
née, 3884 1/2 tonn. soutre de Girgenti ; 437 tonn. de Messine et
630 tonn. de Malte, soit ensemble 4971 1/2 tonn. contre 6328
tonn. en 1861: 4565 tonn. en 1870; 4699 tonn. en 1869 ; 3625 tonn.
en_1868; 1902 tonn. en 1867 ; 2848 tonn. en 1868; 1568 tonn. eu
1865 et 2117 tonn. en 1864, Le chiffre ci-dessus des importa-
tions de cette année prouve que les seufreries locales ont été
très occupées en 1872 et que par conséquent le commerce
du soufre raffiné n'a point diminué sur notre place.
suifs. — Suifs indisênes : L«s affaires en sùifs du pays ont
de nouveau eu peu d’importance sur notre place, pendant tout
le courant de cette année et sous le rapport du calme qui a
constamment régné, nous n'avons presque pas d’améliora-
tion à renseigner comparativement à l’année dernière.
Si nous avons à signaler aujourd'hui un si grand calme
dans les affaires, la cause n’en doit point être attribuée aune
diminution dans la production, comme à première vue on
pourrait le croire, mais bien â d’autres circonstances, dont
quelques-unes avaient déjà fait sentir leur influence en 1871.
Une de ces causes dont nous avons déjà parlé dans notre
précédente revue annuelle , est i’exeessive cherté du
beurre. Eu effet, cet aliment indispensable à la consom-
mation, renchérit de valeur pour ainsi dire de jour en jour et
son prix excessif en rend l’emploi hors da portée rte la classe
ouvrière. Celle-ci donc est obligée de substituer le beurre,
par un autre aliment, dont le prix, également assez élevé,
n’atteint cependant pas la valeur exorbitante du beurre :
cet aliment est le suif fondu.
Le suif fondu devient donc d’un usage de plus en plus géné-
ral parmi une certaine partie de la population, et l’emploi de
cette matière, comme graisse alimentaire, a pour effet de
restreindre la production du suif â fabrique, dans des pro-
portions plus ou moins fortes.
Malgré cela, la production du suif à fabrique, a encore été
assez grande cette année et sans nul doute de plus nombreuses
affaires auraient pu se conclure, si plusieurs fabriques de
notre pays n’avaient passé des contrats avec les grands fon-
deurs pour tout ou partie de leur production.
Cette dernière circonstance a été cause, que malgré une
production relativement grande, les suifs du pays ne parais-
saient qu’en très petites quantités sur notre place, sur laquelle
parsuite.les transactions furentconstammentpeuimportantes.
Signalons également ici que l’Allemagne, qui d’ordinaire
est un des principaux acheteurs des suifs belges sur notre
marché, ne nous a presque pas envoyé des ordres d’achats
cette année, par suite de l’augmentation de la production des
suifs dans ce pays et conséquemment de la grande abondance
des offres de ventes que les fondeurs allemands ont pu faire
aux fabriques de leur rayon.
Si l’Allemagne nous avait demandé, cette année, les mêmes
grandes quantités, que ce pays est dans l’habitude d’acheter
en Belgique, il est plus que probable que les prix des suifs
iudigènès, sur notre place, auraient atteint de plus hautes
limites, en raison même de la grande concurrence qui aurait
alors existé dans les achats ; mais maintenant que l'Aile -
magne a relativement peu opéré, nous avons vu nos prix
s’établir à des taux comparativement modérés, quoique ce-
pendant encore plus ou moins au delà des cours de l'année
dernière.
Nous faisons suivre ci-après un tableau indiquant les fluc-
tuations mensuelles, sur notre place, du
Suif de l’intérieur. Suif de ville.
Fl 27 - à 26 - Fl. '271/2 à 2614
» 26 - « 25 — '
■< '25 - « 243/4
■> 25 - » 241/2
» 243/4 » ‘241/4
» 241/4 » 241/2
» 24 - » 241/2
» 241/2 » 25 —
» 243/4 » 251/4
» 251/4 »------
» 251/4 »------
251/4 » 241/2
Janvier....
F'évrier...
Mars.......
Avril......
Mai........
Juin.......
Juillet....
Août.......
Septembre..
Octobre....
Novembre..
Décembre.
253/4 .. 251/4
251/4 - 25 -
251/4 « 25 —
25 — » 243/4
241/2 .. 243/4
241/2 « 243/4
243/4 » 251/2
251/4 » 253/4
251/2 »-----
251/2 »-----
251/2 » 25 —
Comme on le voit, par le tableau ci-dessus, à part une pé-
riode,—en janvier,—de forte baisse, r^|ultant de l’exagé-
ration d s prix de la tin de 1871, les cours sur notre place ont
été passablement réguliers pendant tout le courant de l’an-
née que nous venons de finir.
Suif de la Plata ; Le tableau des importations en suifs de la
Plata, que nous publions plus loin, accuse, comparative-
ment aux chiffres de l’année dernière , une augmentation
dans les arrivages en suif de bœufs et une diminution dans
les arrivages 6n suif de moutons, toutefois comme l’augmenta-
tion dans les arrivages en suif de bœufs est plus forte que
ne l’est la diminu*ion des recettes en suif de moutons, il en
résulte que l’ensemble des arrivages, sur notre place, en
1872, a plus ou moins fortement dépassé le chiffre correspon-
dant de 1871.
Pour expliquer l’un et l’autre de ces deux faits, — dimiuu-
nution d’un côté et augmentation de l’autre, — force nous est
de remonter plus haut et de prendre en considération l'aug-
mentation dans la production des cuirs et des laines, dans la
Plata, pendant la dernière campagne.
La production des cuirs, cette année, a été stimulée par une
hausse progressive des prix sur tous les grands marchés
importateurs de l’Europe, comme aussi par une demande
excessive et pour ainsi dire sans précédents pour la consom-
mation. Les éleveurs de bétail de la Plata trouvant donc
tout avantage à faire de plus nombreux abattages, il s’en suit
que la production du suif de bœufs s’est trouvée forcément
augmentée et, par suite, les exportations pour tous les pays
consommateurs ont, en 1872, considérablement dépassé celles
de 1871. — De là l’augmentation dans nos arrivages en suif de
boeufs.
Pour ce qui est de la diminution dans nos importations en
suif de moutons nous ne pouvons l’expliquer que par une dimi-
nution analogue dans la production de cette graisse dans la
Plata. Les hauts prix que les laines avaient atteint en 1871 .ont été
pour les éleveurs de moutons, un stimulaut à augmenter en-
core plus la production de cet article et par suite, plutôt que
d’abattre ce Détail et de le convertir en peaux de moutons et
en suif, ils ont préféré accroître leurs troupeaux au lieu de
les décimer. Cette circonstance a augmenté la production de
la laine dans de notables proportions, mais elle a aussi, par
celà même, diminué la production du suif de mouton dans
des proportions non moins fortes et a été ainsi cause de la
diminution que nousavons a constater aujourd’hui dans les
arrivages en cette graisse sur notre place.
Quant aux affaires en suifs sur notre marché en 1872, nous
pouvons dire qu’elles sont restées, dans l’ensemble, quel-
que peu en dessous de celles de l’année dernière, puisqu’à
part quelques rares exceptions, nous n’avons jamais vu se pro-
duire uue bien grande animation sur notre place.
Nous avons déjà en partie expliqué la cause de ce calme,
sous la rubrique sui/S indigènes; nous ne pouvons l’attribuer
qu’au peu de demande qui s’est fait sentir pour l’Allemagne,
ainsi qu’aux grands approvisionnements que les fabriques de
notre pavs ont constamment pu faire, cette année, en suifs
Bindigènësl; en outre, nous ne devons pas oublier non plus,
que nous avons reçu, cette année, de plus nombreux renfort s
qu’en 1871, en suifs des Etats-Unis et de l’Australie, et que la
majeure partie de nos recettes en ces deux dernières sortes,
a passé directement à la consommation des fabriques de
notre pays, qui se sont trouvées, par ce fait, plus ou moins
amplement approvisionnées. ' -
De même donc qu'en 1871, le suif d’Australie, par le bas prix
relatif auquel il se vendait sur le marché de Londres, a en-
travé le développement des affaires, sur notre place, en suifs
de la Plata, et si l’on ajoute à ce fait, l’arrivée de plus nom-
breux renforts en droiture de l’Amérique du Nord, il y a
même lieu de s'étonner du chiffre relativement élevé des
transactions en suifs de la Plata que nous consignons dans lé
tableau ci-bas.
Ce tableau, qui ne comporte que les affaires qui ont été
conclues de premières mains, ne fait donc nullement mention
des reventes assez nombreuses, faites pendant les mois de
mai, juin, juillet et août, et dont le total ne s’élève pas à moins
de 5fiX) bordelaises moutons. Ces quantités provenaient des
spéculations faites, sur notre place, pour compte anglais, en
octobre et novembre 1871, et dontnous avons parlé dans notre
dernière revue annuelle.
Quoi qu’il en soit de la diminution du mouvement d’affai res sur
notre place, en 1872, nous pouvons dire que cette diminution
porte uniquement, de même que les importations, sur le suif
de moutons et cette diminution même a été assez considéra-
ble, au point que de nous laisser aujourd’hui en face d’un stock
beaucoup plus grand que celui de L’année dernière à pareille
époque.
Quant aux prix, ceux-ci ont assumé une forte tendance à
la baisse pendant le mois de janvier, pendant lequel ils per
dirent une grande partie de l’avance que le mouvement spé-
culatif d’octobre et de novembre 1871, leur avait fait prendre,
et cette baisse, par des progrès incessants, nous porta, au
mois d’avril aux prix de fl. ‘25 par 50 kilos pour suif de mou-
tons et à fl. 25 3/8 pour suif de bœufs. A partir du mois de
mai, nous vîmes la consommation, enhardie par les prix
favorables d’alors, rentrer un peu plus franchement sur ;
le marché et opérer sur des quantités plus considérables ;
une hausse lente mais progressive poussa donc nos prix
jusque vers le commencement d’octobre, époque à laquelle
RÉSUMÉ DES IMPORTATIONS PAR MER DES PRINCIPAUX ARTICLES AU PORT D’ANVERS DU lr JANVIER AU 31 DÉCEMBRE DES ANNEES SUIVANTES
1861.
1862.
1863.
1864.
1865.
1866.
1867.
1868.
1869.
1870.
1871.
1872.
cafés.
balles I barri9-
Dalles' | et barils
209188
240607
184512
131261
221408
238011
3*2490
358582
264555
330960
•V.c.to)
511
520
823
1974-
1259
1159
1376
2097
3518
3296
1575
3H3
COTONS LAINES. CUIRS. POIVRE. PIMENT
42030
10821
7087
11422
17849
46067
44561
103291
103051
91198
110383
144145
51595
66246
64469
93426
103279
95589
122340
195650
193717
184185
228784
228937
pièces, balles
684693
856149
712396
792414
938047
724164
773788
1058118
925838
1138222
1068223
11314181 3521
2840
1959
1486
582
4495
2761
999
961
2043
1874
1943.
2017
211
1774
1204
1396
20
1367
138
246
303
352
40
tierçon1
3558
74
30
19
10
sacs’ |barilsq b^ues'
403396 3229
344632 1903
244011 1439
302709 1276
297516 1921
214217 727
352704 801
438570 644
489974 832
337937 1058
455102 1026
346630 480
1920
1500
934
1444
1718
1^60
1424
1120
1303
1726
1347
527
Havane
c/s.
91570
63270
075: '.I
57856
57072
73553
57098
51871
39463
1
46819
Brésil, sacs et bquesot ,
s/s. nattes, barils. oana t'
2248
3800
371
819
238
126
28311
1517
3651
18917
11173
19247
7704
10067
15.’ 90
15792
12318
14451
2148
188
1650
1859
1824
3558
919
695
573
1361
2100
710
23990
16840
S804
KU3
15010
7583
6352
8273
25453
13787
12117
0228
7718
4604
7582
4572
9012'
4946
bal.snr.
et c/s.
CACAOS
baltes.
8511
4365
14208
10901
16228
19479
9558
13710
13/to
16568
21039
26419
4506
7173
3319
5278
7388
5908
9123
7313
4850
7629
11944
9952
1
r. :
25 7/8 » —
25 7/8 » —
26 1/2 » —
26 1/2 •• —
Florins.
— à —
Florins.
27 à -
26 1/4 - -
25 3/4 « 25 1/2
25 3/8 .• 25 1,2
25 3/4 » -
25 7/8 » 25 5/8
25 5/8 25 13/16
25 5/8 25 3/4
25 5/8 » 28 1/4
26 1/4 •• 26 1/16
26 » 25 5/8
25 5/S » 25
26 3/4 à -
26 » -
25 - -
25 1/8 » —
DISPONIBLE. SOUS VOILES.
SUIF DE BCEUFS.
SOUS VOILES.
Florins.
27 à 26 1/4
26 3/8 » 25 3/4
25 5/8 •• 25
25 « 25 1/8
25 1/4 » 25 1/2
25 3/8 « 25 1/2
25 1/2 » 25 1/4
25 3/8
25 1/2 » 25 7/8
26
25 1/2 « 25 3/4
25 1/4 » 241/2
DISPONIBLE.
SUIF DE MOUTONS.
U.5 _ re-j _ uctoore_
„5 -v ÏV S'iQ’2.g S Novembre .
Décembre .
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Août...
c fto’g o-irg b» 2.®<5 g M Septembre
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MOIS.
.S'jüg jjj'® Voici queis ont été les prix payés, pendant chaque mois de cette année, pour suit
p' gÆçgvi § M g.§ de moutons et de bœufs de la Plata disponible et à livrer.
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