18 MEO 1 ah SE neffe; seft-confacré à la théorie de botaunt- que, & qui dans un âge plus mûr a fait le tour du globe, pour pratiquer & étudier plus utilement cette fcience; Sir Jofeph Banks, enfin m'a avoué, quexcepté d'après quelques mauvais deffins, il n'avoit jamais eu d'idée de ce qw'étoit le papyrus, jufqu'au moment où je lui en donnai un três-beau morceau. Le comte de Caylus rapporte qu'ayant oui dire gul yen avoit ua morceau à Paris, 1 fit tous fes efforts pour le découvrir, & quand on le lui préfenta , 1l lui parut que c'étoit une efpèce de jonc très-commun. Pour moi, je recueillis du papyrus de mes propres mains, & ce ne fut pas fans peine & fans rifque; en Syrie, dans le Jourdaimn, en deux différens endroits de la Haute & de la Baffe-Egypte , dans le lac Tzana & & dans le Goodero en Abyffinie. Ce fur avec une extrême fatisfation que je vis que cette plante étoit partout de même , & abfolument conforme aux defcriptions que que nous en ont laiffées les anciens. Je trou- vai feulement qu'en Egypte elle étoit plus forte, plus belle, & d'un pied au moins, plus grande qu'en Syrie & en Abyf{linie.