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J’ai pu m’apercevoir par moi-même, des progrès qu’avait
faits Gambetta dans la voie que j’indiquais tout à 1 heure.
Son abord est calme et digne, simplement affectueux et at-
tirant à la fois. Il n’y a pas de dessous de cartes dans son
jeu. Ce qu’il veut, il vous le dit, nettement et sans phrases.
Pas de discours surtout, ni d’emphase dans le ton genéi’al de
sa conversation. Sa propagande ne sent le charlatanisme en
rien. Il est convaincu. 11 croit au succès de sa cause, line
souhaite, pour vaincre, que de trouver des hommes de
bonne volonté, aussi affranchis que lui de l’esprit de coterie
et de préjugé, aussi prêts que lui, tout ensemble, à se sacri-
fier au bien du pays. Espérons qu’il les trouvera. Ce .jour-là
le parti conservateur républicain serait constitué. Remar-
quez en effet qu’il ne peut y avoir de parti conservateur qui
ne se propose en même temps l’affermissement de la Répu-
blique. Entendu autrement, ce mot ne serait que non-sens et
duperie. Si je suis bien informé, Gambetta se serait ex-
pliqué sans ambages à cet égard, pas plus tard qu’avant-
liier soir, au cercle de l’Athénée méridional. La constitution
du grand et vrai parti conservateur, tel est le desideratum
du jeune tribun. Il ne sort pas de là. J’ajoute qu’il a raison
de n’en pas sortir. La vérité n’est pas autre part.
On lit dans le Français :
« Jersey est en ce moment le rendez-vous des hommes de
main du bonapartisme et de l’Internationale. Le gouverne-
ment française été informé qu’il y avait à Saint-Hélier le
foyer d’une conspiration jacobino-césarienne. »
L’institut de France, réuni en assemblée générale, a tenu
hier sa première séance trimestrielle de l’année 1872, pour
le renouvellement annuel de son bureau. M. Nisard, direc-
teur de l’Académie française, a été nommé président.
L’Assemblée avait à statuer sur le prix biennal de 20,000
fr., fondé, il y a quinze ans, pour être décerné par l’Institut
en corps sur la proposition de chacune des Académies al-
ternativement. Le tour de l’Académie française était revenu
en 1872, après dix ans. Elle proposait un de ses membres,
M. Guizot.
Après un rapport de M. Patin, secrétaire perpétuel, l'as-
semblée générale a adopté sans discussion, dit le Journal
des Débats, les conclusions du rapporteur. M. Guizot a été
désigné pour le prix par 71 voix contre 8-et 6 billets blancs.
PAYS-BAS.
Un projet de réorganisation judiciaire, le 7me depuis la
Constitution, est soumis à la législature.
Les dernières modifications remontaient à 1861.
A l’occasion du projet de révision du Code de procédure
civile, la seconde chambre décida, le 23 juin 1870, qu’il y
avait libu de reviser la loi de 1861, qui avait soulevé force
protestations.
Cependant, le gouvernement ne pouvait la retirer qu’a-
prôslevote d’un nouveau projet d’organisation judiciaire.
C’est ce projet qui est en ce moment soumis aux délibé-
rations du parlement.
Voici quels en sont les éléments principaux :
En matière, civile. — Les tribunaux d’arrondissement,
juges en première instance, connaissent de toutes les af-
faires qui ne sont pas déférées à un autre juge.
Extension de la compétence des juges de paix, sans dé-
passer toutefois les limites de la loi de 1861.
Appel devant la Haute-Cour de tous jugements pronon-
cés en Ie instance par les tribunaux d’arrondissement et
les juges de paix ;
Révision devant la Haute-Cour de tous arrêts rendus
par elle en Ie instance ;
Abolition de la cassation comme moyen de droit des
parties
En matière pénale.
Les tribunaux d’arrondissement, juges ordinaires en lre
instance, connaissent de toutes les aff aires qui ne sont pas
déférées à un autre juge ;
Maintien de la compétence des juges de paix sur le pied
actuel ;
Appel devant les tribunaux, de tous jugements prononcés
en lre instance par les juges de paix ;
Appel devant d’autres tribunaux, de tous jugements pro-
noncés par les tribunaux de lre instance ;
Révision devant la Haute Cour, de tous arrêts rendus par
elle en première instance ;
Maintien de là cassation, même comme moyen de droit
des parties. <*.
Ce projet supprime toutes les cours d’appel et les procu-
reurs généraux ; cependant, sauf l’adjonction du ministère
public près les tribunaux de canton (justices de paix) il n’y
a pas de modifications à l’organisation générale antérieure
du pouvoir judiciaire.
Les conclusions du ministère public restent supprimées
en matière civile.
Les juges de paix seront nommés directement par le
Roi, sous présentation, conformément à la toi adoptée par
la Seconde Chambre le 13 novembre 1860.
La démission des juges, dans les cas prévus par la loi,
sera prononcée par jugement. Cette disposition a en vue
la bonne administration de la justice, qui doit primer les
intérêts privés des juges.
Les vacances judiciaires sont, supprimées, comme'cau-
sant une interruption des affaires, excessivement préjudi-
ciable aux parties et à la marche régulière de la justice.
Des congés personnels pourront être accordés aux juges,
aux termes de l’art. 27 uii projet.
L’exposé des motifs fait ressortir qu’en déférant les af-
faires en général au tribunal d'arrondissement, sauf les
exceptions prévues par la loi, on facilitera grandement la
marche des affaires,en ce sens qu’un jugement délibéré par
trois juges inspire plus de confiance et qu’il y a des diffi-
cultés réelles a trouver des juges de paix capables et en
nombre suffisant.
Toutefois l’utilité d’un juge se trouvant à portée des jus-
ticiables et leur permettant de vider rapidement et à peu de
frais les affaires ae peu importance est pleinement reconnue
par le projet. Aussi la compétence des juges de passerait
étendue, concernant : 1° le montant de la demande, ex-
primée en chiffres, 2° les demandes au possessoire, 3° les_
demandes en validité d’une saisie en garantie de l’accom-
plissement d’une demande principale soumise au même juge
et de la compétence de celui-ci.
La compétence du juge de paix à raison de l’importance
du litige, est portée à 300 fl.
Appel. — Cassation. —.La discussion, suivie du vote du
23 juin 1870, qui a eu lieu à la Seconde Chambre, a établi
l’unanimité des vues quant à la suppression de la 2e in-
stance en matière civile. C’est un moyen de raccourcir les
délais et les redites, en. diminuant aussi sensiblement les.
dépenses.
Restait à déterminer s’il fallait supprimer l’instance en
appel ou en cassation. En matière civile,où les élémentsde
l’arrêt ne sont pas toujours la loi du pays, mais fréquem-
ment un contrat, un testament, une loi étrangère ou colo-
niale, une coutume locale, une question de droit contro-
versée, on a généralement renoncé à la cassation. Diverses
discussions de la seconde Chambre et les débats de la pre-
mière réunion desjurisconsultes néerlandais, ont prouvé
que l’appel est le mode préférable.
En matière pénale, il en est différemment, il s’agit tou-
jours de la loi positive et précise et le recours est basé sur
la distinction, entre le droit et le fait, en même temps que
l’intérêt privé cède le pas devant l’intérêt général.
BELGIQUE.
ANVERS, V .Janvier.
Les habitués des représentations de la Crèche n’ont
pas oublié M110 Broisat, qui a tenu pendant trois années
avec succès l’emploi de jeune première au théâtre des Ga-
leries St-Hubert à Bruxelles. Malade, elle fut obligée de
chercher un climat moins capricieux que le nôtre et fut
assez heureuse d’obtenir un engagementen Italie, où sa
santé s’est parfaitement rétablie, en même temps que son
talent s’est fortifié. '
Son succès est parvenu jusqu’au directeur de 1 Odéon
avec qui elle vient de signer un brillant engagement pour
deux années. On le voit, ceux qui ont prédit que M11” Broi-
sat occuperait un jour une place au premier rang n’ont pas
été mauvais propnôtes.
Kous recevons la lettre suivante :
Anvers, le 6 janvier.
Monsieur le Rédacteur du Précurseur,
Vous avez inséré dans vos numéros d’hier et d’aujour-
d’hui deux articles relativement à une perte de valeurs.. —
Comme d’autres journaux ont parlé également de cette
affaire en désignant notre maison, nous croyons que vous
aussi faites allusion à la même affaire. — Nous venons par
la présente vous déclarer qu’on ne nous a absolument rien
volé. — Si une sacoche a été trouvée elle appartenait à
l’administration Van Gend. -r C’est l’administration Van
Gend qui nous a remis un paquet fie valeurs, venant de
Paris, et qui avait été dérobe à ladite administration. —
Ce paquet était assuré, et c’était à l’administration Van
Gend a donner une récompense.
Néanmoins nous avions déjà hier fait avertir la police
pour la prier de nous enyoyer celui qui a trouvé la sacoche
appartenant à Van Gend, afin de lui offrir une récompense.
Il s’est présenté plusieurs personnes ayant tous trouvé le
paquet, mais ne justifiant en rien leur dire et nous atten-
dons qu’on vienne avec la justification de la police.
Nous terminons notre lettre en vous disant que la sa-
coche de Van Gend contenait encore une masse de valeurs
qui ne nous regardaient d’aucune façon.
Agréez, Monsieur le Rédacteur, nos salutations distin-
guées.
- BASCI1WITZ & Ce.
Un ouvrier revenant hier soir de son travail et pas-
sant par la plaine Van Schoonebeeck, est tombé dans
une cave dont on avait négligé de fermer l’ouverture.
Le malheureux en a été retiré mortellement blessé
et a dû être transporté à l’hôpital après avoir reçu des
soins sur les lieux.
— La police de notre ville, avertie qu’un marchand
de bestiaux demeurant à Lierre et prévenu d’être un
des auteurs d’un vol considérable commis à Bruxelles,
s’était rendu à Anvers, commença ses recherches et
ne tarda pas à arrêter l’inculpé dans une maison de
tolérance du quartier Grec. Le voleur a été écroué à
la prison cellulaire.
— gier a eu lieu au foyer du Théâtre royal, la pre-
mière redoute de la saison, donnée par le Cercle des
redoutes.
L’orchestre était dirigé par M. Van Geffen.
Le Cercle se propose de donner encore trois redoutes
cet hiver, au foyer du Théâtre royal.
— La direction de la société De Toekomst nous prie
d’annoncer qu’à partir de vendredi prochain, 12 cou-
rant, la bibliothèque populaire sera transférée de la
rue Marcgrave à la rue (le la Bascule, n° 1.
— 28 publications de mariages ont été affichées ce
matin àl’hôtçl-de-ville.
— Société de musique. — Lundi 8 courant, à 8
heures du soir, répétition.
FAITS DIVERS.
Vendredi, le Roi a présidé le conseil des ministres, qui
s’est réuni à 4 heures et demie au palais.
— Les représentations do Hamlet à la Monnaie ayant été
retardées par suite de l’indisposition de M. Faure, celle de
la Société française doit forcement être remise de quelques
jours; elle aura lieu le vendrecli 26 janvier courant. Si nous
sommes bien renseignés, c’est Guillaume Tell qu’on don-
nera, pour la dernière fois, avec le concours de M. Faure.
On s’inscrit pour les places tous les jours, d’un.e à quatre
heures, au siège de la Société française, 14, rue de l’Es-
calier.
— L’idée d’ouvrir à Bruxelles une exposition' universelle
fait son chemin. Il y a longtemps qu’elle a germé dans l’es-
prit de bien des gens et nous nous rappelons qu’avant la
guerre franco-allemande la question fut étudiée et discutée
par un groupe nombreux d’industriels, d’artistes, d’hommes
ae lettres. Il y a eu même des plans provisoires. On songeait
alors au Champ des Manœuvres, et Ton entrevoyait de
grandioses constructions. Les événements anéantirent ces
projets dans l’œuf.
Ils reparaissent aujourd’hui. Le Journal de Bruxelles
annonce même qu’une seciété en commandite est constituée
pour la construction et l’exploitation d’un palais de l’indus-
trie à élever, non plus au Champ des Manœuvres, sur le
plateau et dans le parc royal de Koekelberg. C’est là qu’au-
rait lieu, dans le courant de 1874, 1a première exposition
universelle.
— La classe de beaux-arts de l’Académie a procédé à
trois élections, destinées à combler les vides laissés dans
la section de musique par la mort de MM. Fétis, Hanssens
et Soubre. *
Ont été nommés : MM. Bosselet, Govaert et Limnander.
— On lit dans la Vérité :
« Les ministres cléricaux qui se succèdent aux travaux
publics se ressemblent, et le Système Moncheur ne vaut
guère mieux que le système Wasseige.
— A preuve la série d’accidents par laquelle il a com-
mencé l’année. Déraillement sur la ligne de Mons, id à
Ath, id. de Bruxelles à Mons.
» Rencontre sur la ligne de Bruxelles à Mons.
» Choc à Tournai, dans la station.
•> Le tout a été accompagné de waggons brisés, de loco-
motives enterrées, de gardes et d’employés estropiés.
— Il faut avouer que M. Moncheur a une façon à lui de
souhaiter la bonne année au pays et à ses employés. »
— L'Echo du Parlement cite un cas extraordinaire de
cécité, spontané, foudroyant et sans exemple dans les an-
nales de la médecine, qui s’est produit, le 24 décembre
dernier, dans la commune de St-Josse-ten-Noode, et nous
croyons utile, dans l’intérêt de la science, de le mentionner
et de le livrer à l’étude des hommes de l’art, de ceux sur-
tout qui s’occupent spécialement des maladies des yeux
qui forment le désespoir de tant de personnes. Le voici • ’
Le 24 décembre dernier, veille de Noël, un jeune homme,
âge de 22 ans, bien constitué et exempt de maladie corpo-
relle, lesieurC. J., se rendit,dans la soirée, àson estaminet
pour y fumef*sa pipe et prendre un ’verre de bière. On y
fumait, comme dnabitude, énormément. A peine ce jeune
homme y était-il d’une demi-heure, qu’il ressentit une
certaine sensation aux yeux, et ne vit plus personne. Il
était aveugle! Il dut être reconduit chez lui, et le médecin
ordinaire appelé de suite, lui prodigua quelques soins,
application de sangsues et d’émolients, mais qui ne firent
aucun effet. Sa famille éplorée, le fit conduire à la clinique
ophthalmique, rue Royale intérieure, dirigée par le doc-
teur Tack, et spécialement érigée pour lès maladies des
yeux. Les médecins se consultèrent et reconnurent que ja-
mais cas semblable n’avait été constaté. Ils se mirent à
l’œuvre immédiatement, et après plusieurs opérations dou-
loureuses pratiquées à la tête du patient et autres remèdes,
ils obtinrent un premier résultat, celui de faire récupérer
une partie de la vue à ce jeune homme désespéré. Des
soins intelligents ont amené depuis Une amélioration sen-
sible à l’état du malade, forcé au plus grand régime et à
des précautions extraordinaires, et on nous assure que les
médecins attachés à cette clinique ont l’espoir fondé de
rendre entièrement la vue à ce pauvre jeune homme, d’ici
a quelques semaines.
On semble attribuer ce cas de cécité à la fumée du tabac.
— Grève de Vezin. — On lit dans l'Ami de l'Ordre,
de Namur :
“ Nous avons reçu, hier, sur la grève de Vezin, trop tard
pour les insérer, les détails suivants :
» La grève des mineurs continue à Vezin ; 1,300 ouvriers
environ y prennent part: 800 à 900, précédés de drapeaux
et chantant, parcourent la commune. Les grévistes s’étant
portés à la minière de M. Bodson pour faire stater les tra-
vaux, la gendarmerie les a suivis, mais elle a été accueillie
par des huees et une grêle de pierres ; deux grévistes ont été
legerement blesses d’un coup de baïonnette. En conduisant
deux individus arrêtés, et arrivée dans un ravin, la gendar-
merie a été assaillie par 4 à 500 grévistes qui se trouvaient
sur les cretes dominant la route, et elle a été criblée de
pierres ; plusieurs coups de feu ont également été tirés. La
gendarmerie a dû, dans un but d’intimidation, tirer égale-
ment plusieurs coups de feù, eh l’air, et qui n’ont atteint
personne.
» Le lieutenant Lequeux, commandant le détachement
de gendarmerie,a reçu, de coups de pierres,deux blessures
à la tete, lesquelles heureusement ne l’empêchent pas de
contmuerson service; un gendarme a également reçu une
blessure assez grave pour nécessiter sa rentrée à sa bri-
grade. Un bataillon d’infanterie, fort de 115 hommes, a
reçu ordre de se rendre sur les lieux,
» Aujourd’hui, 4 courant, les grévistes continuent à par-
courir la commune en chantant ; ils se sont rendus, dans la
matinee, a Ville-en-Waret, pour faire stater les travaux •
mais la présenee de la gendarmerie et de la troupe de ligne
a suffi pour empêcher ce projet. Dans l’après-midi, les gré-
vistes se sont rendus dans les communes limitrophes de la
province de Liège, à l’effet de faire cesser le travail aux1
ouvriers de ces localités.
» Les grévistes demandent une augmentation de salaire ;
les patrons sont peu disposés à satisfaire à leur demande ■
les ouvriers gagnent en moyenne 3 fr. par jour.
» Le capitaine Mathieu, commandant la gendarmerie de
la province, s’est rendu sur les lieux. »
„ — A11, moment de mettre sous presse,” dit encore
l Ami de l ordre, nous recevons les renseignements
suivants :
« La grève continue à Vezin avec un calme complet - il.
ne se produit depuis hier de manifestations d’aucune
espèce.
» Une partie des ouvriers de la Société Montigny ont ré-
pris le travail. On espère que les autres feront de même
sous peu. »
— M. Nick adresse à Y Union, de Paris, la note sui-
vante sur les probabilités du temps pour le mois de j
janvier :
« D’après les éléments astronomiques, Ta direction et Tin- |
tensité desfordés sidérables, le mois de janvier présenter a
les caractères suivants sur les pays limitrophes :
« Temps ordinairement couvert, brumeux, humide, tem- 1
péré, assez accidépté, principalement du 4au 17, variations j
brusqués de température, éclaircies, gelées moins vives !
qu’en décembrê (lre et 3° dizaine). 'Neige sur les points-cul- 1
minants.Crues d’eau (2e.dizaine)! '*«* ]
» Grains ou gibQülées vers le ('Ier), “4," 7, “10,- (13), “16,- ]
25, (28); 31.
— Les périodes suivantes sont à redouter pour les gens
de mer, du 3 au .6, « du 9 au 12, du 15 au 17, - et (du 24 au 26,1. ;
>• Les dates placées entre parenthèses sont douteuses;
celles mises elitre guillemets présenteront les plus fortes
perturbations ; ces époques seront marquées par de nom-
breux sinistres. Avis aux intéressés ! -
— La compagnie du chemin de fer du Nord français vient
de prendre une mesure qu’il serait fort désirable de voir
admettre dans notre pays et sur laquelle nous appelons
l’attention du gouvernement. Cette compagnie vient d’éta-
blir des primes de régularité en faveur du personnel des
gares et des trains, primes qui ont pour but d’empêcher les
retards dans la marche des convois.
— Un homme ayant l’apparence d’un américain vient
d’être arrêté à Cork pour avoir.émis un faux billet do la
banque d’Irlande. On a trouvé dans son logement de faux
billets pour une valeur de 40,000 livres sterling.
—Les journaux de Bolton sontremplis de nouveaux détails
sur le tragique événement qui vient de se passer au cirque
Mander et la mort du malheureux dompteur.Massarti. avait
une grande réputation en Angleteri’e, où il était attaché à
la ménagerie Myers lorsqu’il perdit son bras, il y a neuf
ans, dans une autre lutte contre deux lions féroces. Moins
bien défendu cette fois-ci, il a été, à doux reprises, complè-
tement terrassé, et c’est lorsqu’il était sur le dos, ayant
quatre animaux sur lui et no pouvant plus se servir de* son
epée pour frapper, qu’il jeta son arme en criant au per-
sonnel du cirque de s’en emparer. Le premier soin de
l’entourage a été de faire passer entre les grilles de
la cage des planches de séparation pour isoler les
animaux ; mais, comme malheureusement une partie du
public se mêlait de l’opération, les planches ont été posées
ae travers, et il a fallu en retirer. Pendant ce temps, Mas-
sarti était livré sans défense à la fureur des lions, et le mal-
heureux dompteur,quemorcelaient les dents ensanglantées
de ces animaux, continuait de conserver son sang-froid au
point qu’il donnait des conseils à ceux qui voulaient le
sauver.
Massarti a été traîné plusieurs fois d’un bout à l’autre de
la cage. Il avait sur les autres dompteurs le désavantage
de ne pas dominer les animaux féroces par le regard.
Les employés du cirque ont déclaré qn’ils auraient pù,
même en l’absence de barres rouges, sauver Massarti, si
le public, en se précipitant autour de la cage, n’avait pas
entravé leurs mouvements.
On a pu croire, un instant, que Massarti échappait aux
lions, lorsqu’il réussit une première fois à les écarter de
son corps et à se remettre debout, mais ce ne fût là, mal-
heureusement, qu’un des incidents de cette épouvantable
lutte.
— Une lettre de Mexico du 9 décembre, que publie le
Shipping and Mercantile Gazette, exprime la conviction
que la rébellion n’a aucune chance de réussir et qu’on y a
généralement attaché peu d’attention. Dans les cafés et
restaurants on parlait d’une intervention possible des
Etats-Unis et d’une annexion qui en serait la suite, mais ce
sont là tous bruits sans fondement.
— i.a pluie..quand vous voudrez. — M. Edouard
Powers, ingénieur civil à Chicago (Illinois) vient d’adresser
une requête au congrès, pour obtenir l’intervention des
Etats-Unis, en vue d’expériences pour la production de pluie
artificielle. Il demande qu’on lui prête 306 canons de 24 et
30,000 livres de poudre, ainsi qu’une batterie électrique et
d’autres appareils, de manière à pouvoir faire partir tous
ses canons ensemble.
A l’appui de sa théorie de la production artificielle de la
pluie par le tir de l’artillerie, il donne une longue liste de
batailles, comprenant presque tous les engagements de la
guerre de la sécession, actions qui toutes furent suivies,
dit-il, de pluies abondantes. 11 cite également des faits
analogues de la guerre du Mexique et de guerres l’Europe
et affirme que la question est si importante au point de vue
scientifique, que le gouvernement ne peut pas se dispenser
de favoriser des expériences.
Il est certain que si la pluie peut être produite à volonté,
la famine, causée maintefois par la secheresse, pourrait
être évitée moyennant le sacrifice d’un peu de poudre !
éducation en angleterre.— L’éducation danslaGrande-
Bretagne (Angleterre, pays de Galles et Ecosse) progresse
sensiblement. Voici, d après les comptes-rendus officiels
d’inspection, le nombre d’écoles primaires et le nombre
d’enfants qui ont ft’équenté les écoles durant les quinze an-
nées, de 1855 à 1869 :
On écrit de Vezin, à la Meuse
La grève continue dans nos localités, et les instigateurs
de ce mouvement cherchent à l'étendre davantage ; des
émissaires doivent se rendre dans les communes indus-
trielles voisines de celles de Namur, pour engager les ou-
vriers mineurs à cesser tout travail. L’autorité a été aver-
tie dé ces démarches, et des mesures sont prises pour faire
face à toutes les éventualités. Des troupes de Namur et de
votre ville sont consignées pour partir au premier signal. »
— On écrit d’Ostende, 5 janvier :
“ Hier matin, ver* Il 1/2 heures, est arrivé un malheu-
reux accident. Le patron de pêche Louis-Achille Blondel,
commandant le lougre français n° 359, de Calais, amarré
au nouveau quai des pêcheurs, en se rendant à son
bord, est tombé accidentellement à l’eau et s’est noyé,
malgré les prompts secours qui lui ont été portés par des
pêcheurs belges. Ce malheureux, qui était chausse de ses
lourdes bottes de mer et vêtu de gros vêtements, n’a pu
revenir à la surface et est allé instantanément au fond. Il
laisse une veuve avec cinq enfants en bas âge, habitant le
port de Calais. Son cadavre a été repêché quelques heures
après, et on a encore trouvé sur lui, intacte, la somme de
753 ft1. qu’il venait de recevoir du chef de minque, et pro-
venant du produit de sa pêche. Le déftint était figé fie 44
ans. »
— On écrit de Tournai :
Un chien de forte taille, que Ton suppose atteint de la
rage, a parcouru et mis en émoi hier plusieurs quartiers
de notre ville. Il s’est jeté, près de la rue des Chapeliers,
sur une petite levrette qu’il a étranglée, et a poursuivi sa
course furieuse en mordant plusieurs autres chiens. L,es
agents de police lui ont donné la chasse, et on raconte
que l’un d’eux a été mordu à la main en essayant d’abattre
ranimai, qui, en définitive, a échappé à toutes les pour-
suites et a pu gagner là campagne ou il continue probable-
ment le cours de ses exploits,
— Une Compagnie anglaise a acheté à M. M. Thomas,
pour la somme de 10,000 livres (250,000 fr.), le brevet d’in-
vention pour une nouvelle presse à lithographier sur
pierre.
— M. Gruau de la Barre vient de publier chez l’éditeur
Brederode à Haarlem, en faveur des droits de la famille de
Bourbon résidant en Hollande, un nouvel ouvrage tendant
à établir que le dauphin, échappé du Temple, est bien in-
dubitablement décédé à Delft en 1845.
L’auteur du Mémoire Ta adressé au gouvernement fran-
çais.
1855
1856
1857
1858
1859
1860
1861
1862
1863
1864
1865
1866
1867
1868
1869
4,800
5,179
3,398
6,641
6,586
7,272
7,505
7,569
7,739
7,891
8,438
8,753
9,340
9,894
10,337
Ecoliers.
569,076
645,905
700,872
821,744
880,131
962,932
4,028,690
1,057,426
1,092,741
1,133,291
1,246,055
1,287,604
1,391,100
1,527,665
1,639,502
Le parlement a voté, pour les écoles de la Grande-
Bretagne, différentes allocations qui se sont élevées, en
1869, à 820,827 liv. sterl., tandis qu’elles ne s’élevaient qu’à
369,602 liv. sterl. en 1855.
Les allocations de 1869 se répartissent de la façon sui-
vante :
Pour édifices, réparations et dotations des écoles, pri-
maires, 34,629 liv. st. ; pour augmentation des honoraires
de maître d’école et maîtresses ayant leur certificat, 34,629
liv. sterl.; pour salaires d’aides-instituteurs, 3,667 liv.
sterl. ; pour secours, indemnités à des professeurs parti-
culiers, 43,508 liv. sterl.; pour allocations annuelles à des
colléges, 72,512 liv. sterl. ; allocations à des écoles du soir,
industrielles, correctionnelles, 635 liv. sterl.; dépenses
d’inspection, 60,889 liv. sterl. ; dépenses de l’administration,
22,672 liv. sterl.; divers, 4,588 liv. sterl.; allocation régle-
mentaire déterminée par la loi, 542,899 liv. sterl. Total,
820,727 liv. sterl.
Le blue-book (livre bleu) pour la session parlementaire
de 1870 présente une première partie du rapport de la com-
mission nommée en 1868, dans le but de faire une enquête
sur l’éducation et l’instruction primaire du royaume d’Ir-
lande. Sept volumes complètent ledit rapport, contenu lui-
même dans un volume de 600 pages.. Et recensement des
écoles primaires, fait par la police,’ à l’instigation de la
commission, le 25 juin 1868, démontre que plus de45p.c.
des enfants en âge q’aller à l’école y assistaient ce jour-là.
La publication des dernières parties du travail aura lieu
pour la session prochaine du Parlement.
Lettres, sciences et arts.
Nous lisons dans le journal officiel de Buenos-Ayres ;
“ Un monument à la mémoire de feu le Docteur V. Alsina
sera exécuté par M. Jacques De Braekcleer,statuaire belge.
» Le projet soumis par cet artiste a obtenu l’assentiment
du gouverneur de la ville de Buenos-Ayres.
» Une somme de quarante mille francs est affectée à
l’exécution de ce monument.
- Il est possible que cette œuvre soit terminée à la fin
de Tannée 1872 et remise au gouvernement de la province. »
Nous pensons que c’est la première fois que l’art
statuaire sera représenté dans les colonies d’une façon
aussi importante, et nous constatons avec plaisir que
le consul général de Belgique à Buenos-Ayres a re-
vendiqué pour l’école d’Anvers l’exécution de ce
travail.
Cette préoccupation intelligente du développement
de la réputation des écoles artistiques belges, aussi
bien que de notre puissance commerciale et indus-
trielle, devrait guider sans cesse nos représentants à
l’étranger dans leurs rapports avec les pays où ils sont
accrédités.
M. le consul général à Buenos-Ayres a réussi à po-
ser un jalon important: il est à espérer que d’autres
se distingueront dans la même voie.
Dans la circonstance actuelle le choix de l’artiste
répond, du reste, à l’excellence de l’idée, et la réalisa-
tion de l’œuvre fera hoûneur, nous n’en doutons pas,
à la République Argentine et à la Belgique.
La Société de géographie de Londres, ayant essuyé
de la part du gouvernement un refus à sa demande de sub-
side pour une expédition à la recherche de Livingstone, a
résolu d’organiser l’expédition aux frais de la Société.
Le New- York Herald rend longuement compte des ex-
plorations de l’expédition qu’il a organisée, pour la re-
cherche dp Livingstone, et qui est partie de Zanzibar le 6
janvier. Le il, on a déharqué sur la terre ferme.Le 23avril
on était à Sinibarvenni, le 20 juin à Kubuga, où Ton apprit
que le bruit de la mort de Livingstone avait couru à Uko-
nongo, Mais des nouvelles ultérieures le signalaient voya-
geant du lac Maniema sur la route d’Ujiji.
Le Herald conclut que Livingstone est vivant et qu’en
arrivant à Ujiji son correspondant y apprendra que Living-
stone a tourne au nord pour rencontrer l’expédition égyp-
tienne.
de faire déclarer judiciairement qu’il est l’auteur des plans
et projets adoptés pour les travaux d’assainissement de la
Senne, et d’obtenir le paiement des sommes qui pourraient
lui être dues de ce chef.
L’administration dit que laquestiondo propriété soulevée
lui est complètement-étrangère et doit se débattre exclusi-
vement entre M. Lambert et M. Suys, envers lequel elliA
n’a àjoute-t-elle, contracté aucune obligation, et, sans exa-
miner le plus ou moins dofondement delà réclamation du
demandeur, elle est d’avis que ce n’est, en aucun cas, à la
ville que peut ineomber l’obligation de désintéresser l’au-
teur des plans, s’il y a lieu j que c’est là, suivant les termes
formels dé l'article 3 de la convention du 15 janvier 1866,
relative aux travaux de la 'Senne, une obligation de là
compagnie anglaise.
L’administration‘■communale a demandé etobtenul’au- ,
torisation également, d’appeler en cause les liquidateurs i
de la Compagnie anglaise.
DERNIERES NOUVELLES.
AGENCE HAVAS-BULLIER-REUTER.
Versailles, 6 janvier.
M. Cremerest poursuivi pour l’affaire clu sieur Ar-
binet, épicier à Dijon, fusillé comme espion prussien.
Le bruit que la Prusse aurait fait des observations,
sur le budget militaire est dénué de tout fondement.
' Le bruit court que M. Pouyer-Quertier ne persistera
pas à demander Tinipôt sur ' les matières premières ;
dans ce cas, après le vote de l’impôt sur les valeurs
mobilières, l’Assemblée voterait probablement les dé-
cimes nécessaires pour parvenir à équilibrer le bud- ,
get. . ' .
Versailles, 6 janvier, j
Assemblée nationale. — Le rapport de la commis- .
sion sur le projet de loi autorisant le gouvernement à
poursuivre, divers journaux, conclut à des poursuites
contre dix journaux pour offense à l’Assemblée.
L’Assemblée d’accord avec le gouvernement fixe à
lundi le commencement de la discussion relative à
l’impôt sur les valeurs mobilières.
Londres, 6 janvier. |
Bultetin officiel de midi. — La santé du prince dé
Galles continue à se rétablir sous tous les rapports.
. Signé : Gull, Lowe.
Berlin, 6 janvier.
L’assertion du duc de Gramont rapportée par Y In-
dépendance belge, que lord Loftus, dans sa dépêche
du 13 juillet 1870, aurait déclaré que M. de Bismark
voulait absolument la guerre, est fausse. La dépêche
du 13 juillet dit tout autre chose.
DERNIÈRE 1IELRE.
Paris, 7 janvier.
L’Assemblée nationale a constitué ses nouveaux
bureaux, tous les présidents exceptés ; trois appar-
tiennent à la majorité.
La commission sur l’instruction primaire a tenu hier
sa première réunion; elle a élu Mgr Dupanloup pour
president; M. Corcelle vice-président et M. Riche-
mont, secrétaire.
E3La commission de la réorganisation de l’année a dé-
cidé d’admettre les devancements à l’appel dès l’âge de
18 ans, des rengagements de simples soldats jusque
29 ans et de sous-officiers jusque 32 ans. M. St-Marc
De Girardin a été réélu président de la réunion du
centre droit.
Madrid, 6 janvier.
L'Imparcial dit que les ministres ont décidé de
soumettre aujourd’hui à l’approbation du roi un décret
déclarant la législature de 1871 terminée et convo-
quant pour le 20 janvier la législature de 1872.
Liverpool, 6 janvier.
Le steamer Cuba vient d’arriver de New-York avec
247,000 dollars.
THEATRES, CONCERTS, ETC.
Théâtre royal d’Anvers (direction de M A v...
Snnne ?e 7 Janvier, abonnement courant. - ré
^ actes. — Le Sourit,
Bureaux a 6 h.; rideau à 6 1/2 heures.
Mardi prochain, première représentation du Cheval de Bronze
Nationaal Tooncel van Antwerpen (Bestuur p
7 b«?r$en~ Zonda« 7 “ ** Einderroofster,draSA ui
Bégin teu 7 nre.
De Kwijtbrief, tooneelspelin2bedrijven
ITeél^Tin fbedffi/ SSl)el ‘U 1 bûdl''Jt‘ “ De Werklieden, too
Begin ten 7 ure. ’
^tercredfuHanvfêr H®?1"
denîaeSociét7aanCurm‘IieVtiuje pachter, membres honoraires
(rue du Chêne)’, 1 de 1HosPlce (le Vieillards St-Charles
rnzmVrURAeI\IU.'P,remTre partie: l. Ouverture de Zamna
M. Joui
paràfile* ffiiigtléeŒrt ’ Jansse“s!’ ~ ü' Grand air ««
riS61»1,(,uvcr(ure de Gtiillaume-Tell (Rossini)
U / Rot d 3 vetot, Par M- Jourdan (A. Adam). — 3 Duo dé
(DÔnfzehil iTC,l,Tr\‘l<,aar %• et J. VanOauteréa
isf■e5a^r=*, fcÈajP*«sssî,
i-re sei a dirige-par M. L. Iviven, membre honoraire de
BuHetin des Bourses.
AMSTERDAM, 5 janv. — Les fonds hollandais avec des affaires
modérées, sont un peu mieux tenus.
Les fonds Espagnols, par suite de quelques demandespour compte
de la place, sont moins dépréciés que ces jours derniers. Les Au-
trichiens, qui ont débuté en faible tendance, se sont de nouveau
raffermis plus tard, avec beaucoup de demande. Les Portugais
se soutiennent très fermement en valeur. Les Péruviens clô-
turent en baisse de 1/2 et les Egyptiens en hausse de 1/4 0/0.
paris, 6 janvier. — L’Emprunt s’est élevé de 91.15 à 91.30, et
reste actuellement tenu à 91.25; la Rente S’est négociée couram-
ment de 56.15 à56.25.
Le Crédit foncier se cote de 937.50 à 940 ex-coupon; la Société
générale est sans changement à 585 ir.
Toujours même atonie sur le marché de nos chemins de fer.
Les obligations continuent â être bien tenues : les Lyon (fusion)
valent 291.25, les Villes 1869, 280 fr. et les Nord 299; lés Foncières
4 0/0 sont fermes à 445, ainsi que les Marchés de Naples à 150, les
Orléans à295etles Ouest à291.50.
Le 5 0/0 italien, qui fermait hier a 70.95, a ouvert aujourd'hui à
68.K ex-coupon, puis s’est avancé jusqu’à 69 fr. à terme; au
comptant, ila varie de68.30 à 68.80.
L’Extérieure espagnole, après 313/4, a repris à 32 1/2, coupon
détaché ; le Dollar est lourd à 106 5/8.
Trois heures. — On ferme en légère réaction sur les plus hauts
cours de la journée, mais cependant encore en hausse sur hier
pour la plupart des valeurs.
Londres, 6 janvier. — Les fonds anglais sont sans change-
ments ; les Consolidés valent 92 5/8 à 3/4 au comptant et sur terme
et les 3 p. c. nouveau et réduit 92 5/8 à 3/4. Les fonds étrangers
sont gCTiéralement Termes.
Lots d’Autriche à 11. ÎOO de 1SSS.
Au 55' tirage au sort, qui a eu lieu à Vienne le 2 janvier,
es 14 séries suivantes, de 100 pièces chacune, sont sorties:
681 987 1263 1786 2474 3167 3197 3572
848 1204 1289 2139 2674 3192 3551
Au tirage des primes, fait immédiatement après, les prin;
cipaux prix ont été gagnés par les numéros suivants :
Série 1289 N'29
681 » 69..
681 » 34..
1786 - 25..
2674 - 29..
3192 » 86..
3551 » 79..
1204 - 93..
1786 -66..
..Fl. 200000
40000
20000
5000
5000
3000
3000
1500
1500
Série 3167 N° 76....
3572 ” 30.....
818 » 17.....
1263 ” 47.....
1263 » 54.....
1786 » 6......
2474 - 2......
2674 ”70......
3572 ” 9......
.Fl. 1500
» 1500
» 1000
» 1000
- 1000
- 1000
- 1000
» 1000
» 1UX>
Les numéros suivants sont remboursables par 400 fl. :
Série 681 N° 10, 29, 98. — Série 848 N° 6, 14, 18. — Série
987 N° 95. — Série 1204 N° 1, 6,12, 68. — Série 1263 N° 90. —
Série 1289 N» 28, 46. — Série 2i39 N" 13, 70- — Sérié 2474 N“
35, 44. — Série 2674 N° 53. — Série 3167 N° 1. — Série 3192
N° 1,14, 34, 47, 57. — Série 3197 N° 40. — Série 3551 N» 1, 33,
35. — Série 3572 N° 20, 75, 86.
Les autres numéros sortis gagnent 185 florins.
Le paiement aura lieu à partir du lr juillet prochain.
Chronique judiciaire.
Un procès civil assez curieux va s’engager devant le tri-
bunal de lr instance de Bruxelles.
L’autorité supérieure vient d’autoriser l’administration
communale de Bruxelles à se défendre en justice dans l’es-
pèce que voici. Le sieur Ad. Lambert, demeurant en cette
ville, a fait assigner la ville et M. l’architecte Suys,à l’effet
Obligations de ïa ville de Paris.
TIRAGES DES 10 ET 15 JANVIER.
Le tirage de l’emprunt 1871 aura lieu le 10 Janvier : uni
lot de 100,000 fr.; 2 de 50,000 fr., 10 de 10,000 fr., et 75 de
1000 fr. seront gagnés par les 88 premiers numéros sortants.
Celui de l’emprunt 1869 aura lieu le 15 janvier ; divers lots
de 200,000, 10,000 et 1000 fr. seront gagnés par les 15 pre-
miers numéros sortants. — Adresser de suite un bon de
poste dé 10 fr. à M. Ch. Vuillemin, rue St-Quentin, 23, a
Paris, pour devenir propriétaire d’une obligation concou-
rant à un des deux tirages. Quinze jours après le tirage on
peut résilier son achat en abandonnant lès 10 fr. versés. La
liste des numéros gagnants est envoyée gratis.
1 n° 10 fr., 5 n1'3 45 fr., 10 nos 80 fr. Un n° de 1869 et de 1871
pour 16 fr. les deux.
Onguent et pilules Holloway. — Courte haleine
rhumes et toux. — Des milliers d’attestations peuvent être pro-
duites pour prouver les propriétés possédées par ces salutaires
remèdes contre l’asthme, la consomption naissante et- tous les
désordres de la poitrine et des poumons. L’onguent, bien fric-
tionné sur la poitrine et le dos, en pénétrant la peau, va directe-
ment aux poumons et là en contact immédiat avec la masse
entière du sang, il circule, neutralise ou chasse toutes les impu-
retés qui engendrent la consomption, Testhme, la bronchite et la
pulmonie. Ainsi toutes les maladies pulmouiques sont aisément,
guéries. Lorsque, pendant les brouillards ou quand le temps est
humide, on ressent des douleurs asthmatiques, tendant à la suffo-
cation, on peut se dégager la poitrine au moyen de l’onguent
Holloway et de ses pilules qui guérissent aussi la toux rauque,
sèche et phtisique et la difficile expectoration se rattachant a la
bronchite, *
ET DE LA BRONCHITE CHRONIQUE
à l’aide d’un traitement nouveau, par le docteur JULES «over, de
Paris, ex-professeur de physiologie, chevalier et commandeur
de plusieurs ordres. Brochure de 134 pages, 9llle' édition. Prix
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cote le blé 61s. à62s. les 500 ft. ou fr.33.15 à 34 les 100 k coût
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BOMBAY, î» Janv. — Télégramme de MM. A Bi v-
scheck & C», rçpr. â Anvers par M. J. Van Beylen.— COTONS-
Oomrawuttee nouveau disponible, Rs 247, soit 8.40 pour Liver-
pool voie du Cap, ou 8.56 pour Liverpool ou Trieste voie de Suez ■
Broaoh nouveau machiné lionne qualité Rs 264, soit 8 94 dito ou
9.09 dito, coût et fret pour Liverpool.
Changes : S/Londres, à 6 mois, premiers crédits. ls 11 15/103
Frets : Par steamer pour Liverpool ou Trieste t .3 5 '
Beaucoup de personnes ne peuvent tolérer l huile deifoie de
morue-, quelle soit blanche ou brune, épurée ou non, additionnée
de substances qui tendent â masquer sou goût et son odeur elle
n’en est pas moins très-souvent, vomie ou mal supportée. Nous
signalons qu’aprés un grand nombre d’expériences faites dans
le.s hôpitaux, la plupart des médecins de Paris ont adopté le Sirop
de Raifort iodé.préparé à froid.de M. Gnmav.lt, comme la rem- j
plaç nt avec avantage. :
A Paris, à la pharmacie, 7, rue de la Feuillade ; à Anvers, citez
M. DEBEUL, pharmacien, Longue rue Neuve, 57, et à la PHAR-
MACIE-DROGUERIE, rue Klapdorp, 49. 75
Bullelln industriel.
LIEGE, « Jany. — La navigation a repris son activité
et elle va être encore tacihtée par les pluies qui relèveront le
niveau des rivières, qui était resté extrêmement lias. Néanmoins
les charbonnages et les usines souffrent toujours considérable-
ment de la pénurie des moyens de transport.
Les prix des divers produits de l'industrie minérale sont tou-
jours en hausse et toutes les usines refusent des commandes
A mesure que les exploitations houillères s’approfondissent la
question des câbles d’extraction devient de plus en plus impor-
tante. 11 importe d’unir la solidité à la plus grande légèreté rela-
tive. Dans les environs de Manchester, on est arrivé â d’excellents
résultats avec des cables ronds en acier s’enroulant snrdestam-
bours en spirale de grand diamètre initial. Un important char-
bonnage de Charleroi va, dit-on, introduire ee système en Bel
gique.
La Société Cockerill vient aussi d’appliquer la perforation mé-
canique, au percement, des baenures.dausunde Ses charbonnages
Les résultats sont trés-favorables.
LONDRES, O. Jnnvtcr. - Le marché de Glasc-ow
offre en ce moment une physionomie particulière Immédiate
ment après les vacances, une hausse générale de 2 à 3 sh a été
introduite, et les warrants se traitent maintenant, et très ferme «
92s. 9d., les acheteurs étant fort pressants. Les statistiques rln
mouvement de production, de consommation et d’exportation de
la fonte pour 1871 viennent de paraître. Elles établissent que lu
production a décru de 46.000 tonnes : la consommation de 41 000
ronues, et les stocks de 175,000 tonnes, tandis que les exporta-
tions sonten excédantde 215,006tonnes. Il est dè tonte probabilité
qu’une hausse générale des fers ouvrés ne fardera pas â se pro
duire, car la fermeté des prix actuels est extrême, et la demande
est incessante.
On écrit du Lancashire qu’à Barrow. où en janvier 1871 on trai-
trait les hématites à 18s.par tonne, on les traite maintenant A 35s
Cela seule donne une idee des progrès de l’industrie des fontes
dans ce distinct.
AEISYRIAGSRItOÏJ&II, :t Janv. — n n’y a pas grand
chose de nouveau à dire en ce qui concerne le marché métal-
lurgique du Cleveland. Les affairas, durant les dix derniers jours
ont été fort restreintes à cause des fêtes de Noël, époque à laquelle
d’ordinaire la plus grande partie des forges et des laminoirs
chôment complètement. Cependant la plupart ont repris le tra-
vail aujourd’hui mémo, et il n’y a pas de doute qu’ils iie fonc-
tionnent avec régularité pendant les trois mois prochain» à
tout le moins. Cet hiver semble devoir être exceptionnel •
car, généralement, après la fermeture do la saison de navi-
gation il y a une certaine lourdeur, les ordres sont très-rares
et ne portent que sur des quantités insignifiantes ce qui
fait que les usines ne travaillent guère à plein train 11 en a
été autrement cette année et Ton 11e s’ost pas ressenti le moins
du monde de la fermeture de la saison de navigation Les de-
mandes pour la consommation intérieure ont suppléé à celles
de l'étranger. Celles qui portent sur les fers fins sont d’une
abondance excessive, et dépassent de beaucoup ce que Ton peut
produire. Les prix montrent donc une tendance marquée à la
hausse On dit que si le pouvoir de production du district était
encore beaucoup plus grand qu’il ne Test en réalité, tout ce que
1 on pourrait produire*en fonte se vendrait sans aucune difficulté,
La rareté du combustible continue à créer des embarras sérieux.
Les administrations de chemins de fer prennent des mesures
pour faire cesser cet état de choses si préjudiciable et il est pro-
bable que le mal disparaîtra bientôt.
Le marché des rails est fort animé, aussi animé qu’on pourrait
le désirer, quoique les fabricants pour les raisons mentionnées
pins haut se voient dans l'impossibilité de faire face à leurs en-
gagements.
Les fabricants de plaques ont tant à faire qu'ils ont fermé leurs
carnets d’ordres pour quelque temps, et aujourd'hui on 11e'pour-
rait obtenir quoi que ce soit en ce genre de fers, si ce n'est aux
prix les plus exorbitants.
En fers de toutes sortes pour constructions navales, la demande
est bonne, le temps si doux dont nous jouissons actuellement,
étant très-favorable au travail à l’extérieur des usines
Le marché des. fontes qui s’est tenu ici hier n'a pas été fort
animé ; beaucoup, tant des producteurs que des acheteurs, étant
encore absents à pause des fêtes.
U n’y a donc à signaler que peu do transactions. Si la réunion
avait été nombreuse, on n aurait néanmoins pas fait davantage,
parce que les producteurs en général, ont vendu dés l’anpée de"
mère tout ce qu.ils peuvent taire en 1872. Plusieurs même ont
déjà traité pour 1873. Les prix continuent à hausser : le n»3 se
- j «37
ErUBRISON m.xh»a»,e PULMONAIRE |