Full text |
vaillance à bord d’un navire qui, apres un long et pénible
voyage allait enfin rentrer dans son pays. »
i-'üne correspondance de Londres, du 11,rapporte le fait
suivant .^t I10f,.e rein0 tient k voir tout par elle-même
ptnour mieux y réussir, elle prend quelquefois l'incognito.
La semaine dernière, un gentleman arrêta son cheval, k
l'auberge ,]„s Armes de Grant, à Grantown, dans les Higli-
lands II dit à l’hôtesse, mistress Glass, qu’il venait retenir
tout son hôtel pour la nuit, de la part de deux nouveaux
mariés. Mistress Glass se récria d’abord ; exclure pour un
ioùr seulement ses habitués lui semblait une indignité.Mais
le gentleman s’arrangea si bien qu’il finit par vaincre les
scrupules de la dame. . . T ,
» Lesoir, le couple nouvellement marie arriva. Lesépoux
paraissaient des gens fort tranquilles, contents de toute
chose et satisfaits de tout le monde. Cependant, leur âge
annonçait qu'ils avaient mûrement réfléchi avant d’aller ù
l’autel" de l’hymen. Le lendemain, à dix heures, les voya-
geurs montèrent en voiture, et le gentleman de la veille,
qui n'était autre que lord Churchill, dit alors k l'hôtesse que
la reine et le prince-époux n'avaient jamais mieux dormi de
leur vie. »
« Notre Musée britannique, lisons-nous dans la même
lettre, la plus grande de nos institutions nationales, est dans
la consternation, et la direction se rappelle avec effroi ce
mot de Byron : « Je connais des sceptiques qui doutent de
Troie. » Un savant français, M. de Saulcy, membre de l’In-
stitut, l’un des explorateurs les plus distingués de l’Orient
et de plus archéologue de renommée européenne, soutient
que la collection des ruines de Ninive, dont notre musée est
si fier, n’est pas réelle. Il ne conteste pas l’antiquité des ruines
en question, mais bien leur authenticité comme fragments
d’architecture de la cité de Sennacherib et de la Ninive
biblique ; selon lui, ces vestiges appartiennent à quelque
colonie syro-égyptienne. Il en donne pour preuve leur
sculpture barbaresque. D'un autre côte, M. Layard s'apprête
à répondre k l’illustres avant français d’une façon victorieuse,
disent ses amis. En tout cas, la "science n’aura qu’a gagner
k ce défi jeté et ramassé dans l'arène de l’archéologie. »
— La Discussion, journal espagnol, rapporte le fait sui-
vant : Une dame se trouvait dans une des églises deSéville,
et, après s’être approchée du tribunal de la pénitence, elle
alla s’agenouiller devantl’autel pour y recevoir lacommunion;
près d’elle une autre dame se trouvait également k la sainte'
tableet pour le môme motif. Le recueillement do lapremière,
bien que grand, ne l'empêcha pourtant pas de sentir uno
main qui semblait s’introduire dans sa poche; elle retourne
la tête du côté de sa voisine, pensant que ce devait être
celle-ci qui se permottaitde fouiller dans sa poche, mais elle
la vit les yeux levés au ciel et les mains croisées sur la
poitrine.
En présence d’une telle attitude, elle so reprocha amère-
ment d'avoir pu soupçonner une porsonne priant avec une
si grande fetveur. Mais peu d'instants après elle sont réel-
lement une main s’introduire dans sa poche, elle regarde sa
voisine et la voit les mains dans la même position que la
première fois, et implorant le Dieu de miséricorde. Après
la communion, toutes deux se lèvent et quittent la sainte
table. La première examine sa poche et s’aperçoit que sa
bourse, qui contenait 25 douros (125 fr. environ), avait dis-
paru ; elle court aussitôt après la communiante et fait arrê-
ter par le sacristain cette femme dont les mains sont
toujours jointes sur sa poitrine. On la fouille et on la
trouve nantie de la bourse et de son contenu. Mais, 0
surprise! elle a quatre bras. Vérification faite, les deux
qui restaient constamment croisés sur la poitrine étaient
en cire et admirablement adaptés.
— Les Arabes ont trois races de chevaux : la première,
hplusnob!o,larace pur sang,nous offrele type le plus parfait
de la beauté chevaline. La seconde répond k nos demi-sang!
quoiqu’inférieure k la première, elle est fort distinguée
aussi; c’est à elle qu’appartiennent la plupart des chevaux
arabes qu’on voit en Europe, l.a troisième se compose de
chevaux fort ordinaires, qu’on n’emploie guère que pour les
services les plus communs.La première se nomme Koclani,
la seconde Kadischi, la troisième Attechi.
Si les Arabes ont porté si haut la supériorité de leurs
loclanis. ils ont sans doute été servis par leur climat, par
leur atmosphère si sèche, si largement pénétrée de chaleur et
de lumière; mais ils l’ont été plus encore parles soins si in-
telligents, si passionnés qu'ils n’ont pas cessé de leur prodi
guer depuis de longs siècles. Le choix le plus scrupuleux
dansles reproducteurs, aidé du régime le mieux entendu,
tel a été leur moyen de succès.
Pour admettre" un cheval dans la race aristocratique, on
exige d'abord de lui une généalogie sans tâche, des parche-
mins en bonne forme. Ainsi, une jument koclani n’est
jamais couverte que par un étalon de même sang, et cela
en présence d'un témoin qui reste près d’elle pondant
vingt jours, pour s’assurer qu’aucun étalon vulgaire nén
approche. Tout produit d'une mésalliance, même présumée,
est écarté sévèrement. A la naissance du poulain, ce même
témoin est appelé, et doit signer l’acte de naissance, qui est
expédie juridiquement dans les sept jours qui suivent l'ac-
couchement. Les Arabes, comme on le voit, ontonlong-
temps avant les Anglais leur Stud-Book. Il est tolde leurs
chevaux dont les titres de noblesse, bien en règle, remon-
tent k plus de quatre cents ans.
Mais ce n’est pas tout. On exige du jeune cheval des preu-
ves positives de sa valeur personnelle. A un jour donné,
quandi\ paraîtarrivé k un développement suffisant, un cava-
lier saute sur son das et le lance k fond de train au milieu
pes sables et des rochers du désert.
Après lui avoir fait faire une 14* de lieues il le précipite
haletant et tout couvert de sueur dans quelque rivière ou
pièce d'eau. Si l’animal, au sortir de ce bain brusque et
saisissant, se montre encore plein d’ardeur et d’énergie, il
est reconnu digne de son sang et appartient dès lors à
l’aristocratie.
Selon les Arabes, ce sont les juments qui, dans la repro-
duction, jouent le principal rôle. Seules elles transmettent
la noblesse. Ils ne vendent leurs étalons que difficilement et
pour une forte somme : ils no cèdent leurs juments k
aucun prix.
Jiiéalft! National.
Notre troupe flamande a ouvert hier l’année théâtrale sous
les plus heureux auspices. Le temps ne se prêtant guère k
la promenade, les portes du Théâtre des Variétés étaient
littéralement assiégées avant leur ouverture.
De Schoenlapper, drame en 5 actes, qui n'est, que la tra-
duction libre du Savetier de la rue Quincampoix, et qui,
malgré les coupures intelligentes qu’on y a pratiquées, ren-
ferme encore des invraisemblances manifestes, a rencontré
néanmoins assez de sympathies dans le public. A part quel-
ques hésitations inévitables k une représentation d’ouver-
ture, l’ensemble n'a pas laissé k désirer.
Le public a vu reparaître avec plaisir M.Vietor Driessens,
M.et Mme Coryn-Heilbron , MM. Van Doeselaer, Dierckx,
Knops et Lenaerts.
Les deux nouveaux pensionnaires de M. Van Doeselaor,
avec lesquels nous avons fait connaissance hier, ' sont
M“e Bersée et M. Kennis.
Après une première audition, il serait téméraire de porter
un jugement définitif sur M"1* Bersée, toutefois nous pou-
vons constater dès aujourd’hui chez elle des qualités réelles.
Son jeu est naturel et dénote beaucoup desentiment.
Le débit saccadé particulier k la scène hoïlandaisd, a
produit d’abord sur le public son effet accoutumé, mais
c’est là un défaut qui aura, sinon disparu, au moins diminué
sensiblement après quelques représentations. Quant k M.
Kennis, qui n’avait encore paru sur ta scène que dans deux
Ou trois représentations d’une société particulière, il a fait
bien augurer deses dispositions, dans le rôle peu important
du reste, dont il était chargé.
Parmi ceux de nos artistes qui méritent une mention toute
spéciale, figurent en première ligne M. Victor Driessens et
Mmt‘ Coryn-Heilbion. Dans le rôle de Tan de Vlinder, rem-
pli par M. Driessens, on retrouve les types du Voddenraper
stde Pailjas dont le Schoenlapper fait en quelque sorte le
pendant.
M. Driessens a interprété ce nouveau rôle avec son talent
habituel.Aussi les marques d’approbation ne lui ont pas fait
défaut dans tout le cours de la pièce.
Mm» Coryn a eu, et à juste titre, sa large part du succès.
Elle s’est acquittée du rôle de Geneviève, l'enfant adoptive
du Savetie>\ avec toute la gentillesse qui distingue cette
gracieuse artiste.
M.Van Doeselaer, dans le rôle de Hans, a été d’un comi-
que ébouriffant.
Les rôles ingrats qu’on confie k M. Knops, sont cause sans
douta delà froideur relative que cet artiste rencontre; pour-
tant M. Knops remplit ses rôles avec beaucoup de conscience
et s'acquitte toujours convenablement de sa tâche.
Les rôles secondaires ont été tenus avec soin par M.
Coryn, qui n’a eu dans la pièce qu’une seule entrée, MM.
bierckx, Lenaerts, Aerts, Kerremans et M"10 Dewilde.
La mise en scène de cette pièce et la richesse des costu-
mes ont été généralement remarquées.
Cette première soirée s'est clôturée par le vaudeville Kene
wandeling in de keuken, qui a été enlevé avec beaucoup d’en-
train par MM. Dierckx, Van Doeselaer. Lenaerts etM“>'Corvn.
Concours de jdgeons.
Voicilerésultat du concours de pigeons organisé par la
société V Union fait laforce, établie k la Croix Blanche,hXSer-
Jdiem. 50 pigeons ont été lâchés à Paris, le 16 septembre, k
~ heures du matin et sont rentrés au colombier dans l’ordre
suivant : 7
Une dépêche reçue à Turin, annonce que Frosinone, chef-
lieu de la province domaine maritime, se serait insurgée
contre le Pape, et que les campagnes auraient suivi le mou-
vement insurrectionnel. M. de Mérodeest parti pour étouffer
ce mouvement.
Le Parlrment de Turin est.convoqué pour le 2 octobre.
Vienne, 16 septembre.
Le Conseil de l'Empire, dans sa séance de samedi, a décidé
que la Banque nationale serait rendueindépendantedel’Etat
k l’expiration de son privilège; la réorganisation de la
Banque aura lieu en dehors de toute influence du gouver-
nement.
La proposition de la commission pour iss dettes de l’Em-
pire, de convertir le papier-monnaie en rente cinq pour cent,
a été repoussée, et le Conseil a déclaré que toute augmenta-
tion des impôts directs était impraticable.
_ Turin, 16 septembre.
M. d’Azeglio, gouverneur de Milan, a donné sa démission.
Il est remplacé par ie comte Pasolini.
Monseigneur Bella se rend k Munich.
Foligno a arboré le pavillon tricolore.
Prix d'honneur et ï« prix, Teerlinck, 10 h. 44 m.
pdx. H. M.
2 J. Vandenbroeck . 10 44
8 J. Deboukeleer . . 10 45
I Teerlinck........10 46
■j Verraert........10 47
" be Kempeneer . . 10 4b
Prix.
7 Vanschingen . .
8 Id. . .
9 J. Vandenbroeok
10 Vanschingen. .
Bouquet. Teerlinck.
Photographie.
M. HAUSER était k peine arrivé dans notre ville, que ses
ateliers ôtaient remplis d’une multitude de curieux, attirés
par l’exposition de ses magnifiques épreuves. Il faut avouer
aussi que cet artiste distingué a poussé ses travaux photo-
graphiques jusqu’aux dernières limites de la perfection.
Non seulement ses portraits, d’un bon marché incroyable
(2 fr. 50 c.), sont d’une ressemblance irréprochable eu égard
k la pose, qui n’est que de deux secondes, mais ils sont aussi
d’un coloris et d'un fini parfait.
Le séjour de M. Hauser ne pouvant pas être de longue
durée, nous engageons nos lecteurs à profit» r de sa présence
à Anvers.
Il est visible de 9 heures du matin k 5 heures du soir,
Place de Meir, n“ 17, k côté du Café de VEmpereur. 422
Kts* Le meilleur chocolat est le chocolat PERRON. 74
Rispnl et C”, de Bordeasx, offrent au commerce des
Cognacs pour Texportation en caisses de 12 bouteilles k tous
prix suivant qualité. — S'adresser k M. RISP AL, 47, rue
de la Charrue, Anvers. 72
IM II TIE CülfEjmUE.
Place d’iavers dsi 17 Septembre.
CAFE. — Ôn a traité 200 balles Santos à 40 1/2.
CEREALES.—Marché un peu plus ferma pour lefro-
ment. On a payé de fl. 14 3/8 k 14 5/8 pour le froment Bal-
tique, selon qualité.
On a fait également du seigle d’Avchangel k fl. 7, en
entrepôt.
GRAINES OLÉAGINEUSES. — La Bourse a été très
calme par suite de la tenue du marché de Termonde. Au-
cune dépêche n'est arrivée concernant la situation de ce
marché.
HOUBLON. — La position de cet article s’est améliorée
depuis samedi. Au commencement de la Bourse d'aujour-
d'hui, il y avait vendeur à fr. 140 et 145, et acheteurs k
fr. 138, mais plus tard les vendeurs a 140 francs se sont
retirés, il n’en restait plus qua fr. 145, de sorte qu’il ne s’est
rien fait.
P.-S. — On vient de traiter 20 balles, récolte de 1855,
k fr. 65.
MIEL. — Il s’est fait aujourd’hui cnl" et 2raemain20
tierçons miel de la Havane, k prix bienjjsoutenu.
RÎZ. — Nous connaissons la vente de 200 tierçons riz
Caroline, importés par Avance, k 11. 14 7/8.
SUCRE BRUT. —Sans affaires dignes de remarque.
SUCRE RAFFINE. — O.i a traité 30.000 kil. pilés, sans
indication de marque. Prix bien tenus par continuation.
SUIF. — Nous avons appris la vente des 50 barriques suif
de Buenos-Ayres, importées par le navire Srveadmp entré
hier, k prix tenu secret.
MARCHES.
Louvain, 17 septembre. —Correspondance particulière.—
CEREALES : Malgré que le marché de ce jour fut forte-
ment approvisionné, nous avons une hausse à mentionner
de fr. 1-44 sur le froment.
From.lOOk. —.— 35.3S
» nouv.31.20 30.6G30.il
Seigle n. . 18.50 18.31 18.12
Avoine lég. —.— 18.37 — .—
» brass. —.— 19.35 —.—
Orge nouv., 100 k. fr. 22.67
Huile de colza, l’iiect. 87.26
» » » épurée . 92.26
» » lin.............70.08
Genièvre, le litre . . . —.82
GRAINE de colza fr. 39-62, par 100 kil.
Lierre, 15 sept. — Quantités exposées en vente : 000
hect. froment, 000 d° seigle, 00 d" sarrasin et 00 d° avoine.
From. l’h. fr. 23 50 h. 0 33
Seigle...... 14 30 11. 1 15
Sarrasin ... 12 50 b. 2 37
Avoine.
Beurre, le k.
Œufs, les 25.
10 37 h. 1 53
1 88 h. O 00
1 38 li. 0 00
Ypi •es, 15 sept. —• Voici les prix du marché :
From.bl. 100k. 30 41 h. 0 71
Seigle .... 20 17 h. 1 42
Avoine .... 24 41 b. 1 48
Févar.lOOk.fr. 26 09 li.O 00
Pois.......... 26 69 b. 0 00
Pom. de terre 7 00 b. 0 25
iVainnr, 15 sept. — ARTICLES DIVERS, par 100 kil.:
Graine de lin 37 00 h. 1 00
» decolz. 39 00 li. 1 00
Pom. do terre 6 00 b. 0 00
Paille....... 4 00 b. 0 00
Foin.........G 00 b. 0 00
Lin brut fr. 180 00 b. 0 00
Clianv. brut. 200 00 h. 0 00
Tabac.... 130 00 h.0 00
Beurre . . . 200 00 b.0 00
Laine .... 480 00 h. 0 00
Houblon . . .250 00 h. 0 00 » brute. . 190 00 b. 0 00
IlSoas, 14sept. — ARTICLES DIVERS, par 100 kil. :
• , ■■ ■ - Houblon. . . 280 00 h. 0 00
Lin brut. . . 140 00 h. 0 00
Clianv. brut 105 00 h. 0 00
Tabac.... 90 00 h. 0 00
Laine .... 325 00 b. 0 00
H. M.
11 02
11 10
12 15
12 30
12 45
DERftSIÈ&ES PJOUVELLES.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Turin, 16 septembre.
De Pérouse à Rome et jusqu'aux frontières napolitaines,
®ya plus de troupes pontificales, excepté les gendarmes.
Les troupes royales occupent Orvieto.
9-50 ; Creil, 8-30 ;’jSaint-Quentin, 7-30 ; ?Amiens,'9-50, (en
laissant aux mariniers le bénéfice delà réduction des péages.
Canal de Charleroi. — Quoique les bateaux vides restent
assez rares, ils sont peu recherchés en ee moment. De Char-
leroi à Bruxelles 3 ; Boom 3-75 ; Anvers 3-75 à 4 ; Gand 5-15.
De Châtelineau, Châtelet, Farciennes et Pont-de-Loup k
Bruxelles 3-25 k 3-45 ; Anvers et Malines 4-25 ; Gand 5-25 ;
Louvain 5-25.
Graine de lin 30 50 b. 0 00
» de colza 37 50 b. 0 00
Pom. de terre 10 00 h. 2 00
Fouit, paille. 4 00 h. 0 00
» foin . 6 50 li. 0 00
BETAIL : Vente assez facile et abondante.
Vach. laitièr.fr. 215 b. 0 00 I Génisses . . fr. 205 h. 0 00
Bœufs. ... » 400 li. 0 00 ! Bouvillons . » 200 li. 0 00
St-Ti*oml, 15 sept. — Ma relié aux grains en hausse.
From., 100 k. 29 12 h. 2 18 | 0rge,100k.fr. 22 60 h. 1 53
Seigle, » » 18 88 h. 0 80 I Avoine » » 17 73 h. 0 25
Charleroi, 15 sept. — METALLURGIE : La rapidité
avec laquelle les événements se précipitent en Italie fait
espérer k nos industriels qu’une solution définitive sera
bientôt donnée à la question italienne, qui depuis plu-
sieurs années est la source des complications diplomati-
ques enEurop e et la cause principale du malaise politique.
Cette question terminée il semble qu’une paix sérieuse
succéderait aux inquiétudes actuelles, et que dès lors les
grandes entreprises pourraient reprendre. On cote par con-
tinuation l’affinage k fr. 8 ; le moulage à fr. 9 ; 9-25 ; 9-50 ;
9-75 et fr. 10 les numéros 5, 4, 3, 2 et 1. — Laminés
k fr. 16. 18 et 19. — C’est l’époque où l’on commence k
traiter les marchés de fer fondu, la fabrication des clous
devant bientôt recommencer. On tient assez ferme k fr. 74
pris k l’usine. — Les tôles sont beaucoup demandées, sur-
tout les tôles pour ponts avec lesquelles la Société de Couil-
let s’est fait une réputation universelle. Selon qualité la tôle
se coto fr. 26. 27 et 31. L’atelier de construction do la même
Société a beaucoup do travail ; on y fait actuellement de
grandes ot fortes machines pour les charbonnages d’Appau-
mée et Ransart, Mont-sur-Marchienne, etc.
VERRERIES: Les maîtres do verreries dans leurder
nièro assemblée ont voté les modifications suivantes, qui
seront apportées au tarif du 22 avril 1856.
l'y Les 4mes choix en-dessous do 26 pouces réunis seront
payés suivant la catégorie de 26 k 40 ponces réunis. Les 3m*
•choix do cette susdite catégorie sont portés k fr. 16-50 les 0/0
pieds cariés.
2° Le verre mat se compte actuellement à fr. 7 pour frais
de polissage, les 0/0 pieds carrés.
3° Le verre vert pour serre, pour toute catégorie k fr. 29
les 100 pieds, au-delà de 40 pouces réunis fr. 22.
L’emballage du verre k vitre est augmenté de fr. 1 poul-
ie verre demandé en 100 pieds carrés pour les dimensions
de passant 40 pouces réunis, et de fr. 1 pour l’emballage
demandé en 50 pieds pour les dimensions au-delà de 50
pouces réunis, et le prix de 50 centimes reste pour les
dimensions en-dessous do 51 pouces réunis pour l’emballage
en 50 pieds.
Les caisses emballées dans des enveloppes se paieront k
fr. 4 chaque enveloppe.
•S- 5° Les 2t.20 et 23.19 ne font plus une catégorie à part
pour le prix et rentre sans exception dans celle de 41 h 50
pouces réunis.
6° La remise allouée aux marchands et exportateurs
reste la même.
Ce nouveau tarif prendra la date du 10 septembre 1860.
Pour ce qui est de la situation de la verrerie elle reste
excellente. Nos maîtres do verreries ont vu d’un bon œil la
révolution qui vient de s’accomplir à Naples. Ce royaume
était pour ainsi dire fermé k nos verres k vitres, il n’y avait
cm» ceux de la Bohème qui pouvaient y entrer, tant les
droits étaient élevés sur ceux d’autres provenances. Evidem-
ment ce privilège no sera pas continué aux fabricants de la
Bohème par le gouvernement actuel.
CLOUTERIE: La fabrication va bientôt reprendre mais
on craint pour la saison à cause de la situation politique
dans laquelle plusieurs points principaux de destination so
trouvent. Tels sont Beyrouth, Constantinople, les villes sur
le Danube, et la Syrie presque entière qui nous prenait
beaucoup de marchandises. Aussi les marchés en fer fendu
sont-ils un peu lents k se conclure. Toutefois d’ici au mois
de novembre plusieurs pays peuvent être dégagés des embar-
ras politiques qui les enveloppent aujourd’hui.
BOIS : Prix des bois sans variation. On a traité cette
semaine un marché do cinq cents rnèires cubes do baliveaux
composés d’un 1/3 cliêne au prix de fr. 29-50 le mètre cube
rendu aux fosses.
Fret: On a affrété beaucoup de bateaux ces jours-ci.
Paris, fr. 10-50c. ; Elbœuf, 11-50 ; Rouen, 11-75; Reims,
Liège, 15 sept. — situation industrielle. — Les
événements de l’Italie et de l’Orient maintiennent l’inquié-
tude dans les affaires industrielles et commerciales et ajour-
nent tout espoir de reprise sérieuse. Si les prix des fers sont
fermes, les cours des fontes ont plutôt une tendance à fléchir
qu’a se maintenir, même aux taux si bas où ils sont descen-
dus.Les producteurs sentent qu’ils ne peuvent plus augmen-
ter leur stock, en présence de l’incertitude persistante des
événements. Les charbons, surtout à l’approche des appro-
visionnements d’hiver, se soutiennent mieux,et si les houilles
delà Rhur, grâce au bas prix de vente de ce bassin, enva-
hissent en grande partie le marché hollandais, la consom-
mation intérieure est toujours relativement satisfaisante.
La préparation des charbons fait, du reste, chaque jour
de nouveaux progrès. Ainsi, tandis que, pour la fabrication
du coke, on donne à ce produit une homogénéité et une pu-
reté très-grandes par le broyage entre des cylindros et par
le lavage des charbons, on est parvenu, d’un autre côté, k
remplacer le coke dans leslocomotives, eten partielagrosso
houille dans les bateaux k vapeur et dans les fours k chauf-
fer des fabriques de fer, par un combustible artificiel (les
briquettes), obtenu en agglomérant des fins charbons de
peu de valeur. Cette industrie a maintenant pris une gran-
de extension dans les environs de Charleroi et dans le pays
de Galles. En Belgique, elle a restreint notablement la con-
sommation du coke, et a, par suite, déprécié la valeur de ce
combustible.
Dansles environs do Liège, il n’existe encore qu’une seule
fabrique de briquettes, ce qui tient surtout k ce que notre
bassin ne possède pas des charbons maigres k si bas prix
que celui de la Sambre et k ce que les débouchés sont moins
étendus.
Havre, 15 sept. — {Revue hebdomadaire.) — COTON :
Sous l’influence d’avis très-favorables do Liverpool, nous
avons eu, cette semaine , une demande active pour les
cotons, sur place. La spéculation et l'exportation ont encore
recherché les désignations autour du très-bas, qui a monté
de fr. 4 par 50 kil. ; pour le bas et ie très-ordinaire, par
contre, la hausse n'est guère que de fr. 1, et les désignations
au-dessus sont restées stationnaires.
Samedi,l'on a débuté déjà avec entrain,etplus de 2,000bal.
ont changé de mains, en bonne tenue, dans la parité de la
cote arrêtée la veille. Lundi, la demande a pris encore plus
d’extension, ot 4,500 b. ont changé de mains, avec hausse
assez sensible sur le très bas, mais sans variation pour Us
autres sortes. Le bulletin de mardi s’est encore élevé de
3,500 b., (Ansla parité do fr. 68 k 69 pour le très bas New-
Orléans, et de fr. 82 k83 pour le bas dito. Mercredi, le mou-
vement s'est bien soutenu, et nous avons eu k noter, de
nouveau, plus de 2,900 bal. k prix tendus. Jeudi, par contre,
après ces importantes affaires, le marché a été naturelle-
ment un peu moins animé, et il ne s’est fait que 1,500 bail.,
sans variation toutefois dans les cours.
Hier, vendredi, la huitaine s’est terminée avec des affaires
encore beaucoup plus calmes, et c’est h peine si l’on a coté
350 balles, mais sans baisse.
Les ventes totales de la semaine vont, en résumé, à 14,825
balles, contre 488balles d'arrivages.
Les courtiers en révisant la cote, hier après-midi,sur place
l’ont montée de fr. 4 pour le très bas, et de 1 à 2 pour le bas,
ainsi que pour le très ordinaire, laissant toutes les désigna-
tions au-dessus sans changement. Le très-bas New-Orleans
ressort ainsi k 69, le bas dito à 83, et le très ord. k fr. 93.
CAFES : La demande se maintient très régulière, avec
des prix tendus pour l’attente des grandes euchères de Hol-
lande, qui restent fixées au 20 courant. De gré à gré, il s’est
fait ainsi cette semaine : l,200sacsHaïti, du Port-au-Prince,
de fr. 78-25 k 80 par 50 kilog ent., le dernier prix pour 1,000
sacs belle marchandise ; 460 saes dito Cayes à livrer à fr. 78;
494 sacs Gonaïves disponibles, de fr. 82-50 k 83; 600 saes
dito k livrer k fr. 83; 3,100 sacs Rio non lavés disponibles de
fr. 72-50 à 77-50 ; 555 sacs dito dito k livrer à fr. 75 ; 284 sacs
lavés disponibles de fr. 84 à 92; 580 sacs Santos, k fr. 75-50;
1,552 sacs 9 boucauts 179 quarts Porto-Rico, de fr. 86 k 95.
— Aux enchères il a passé en outre 300 sacs Haïti Jacmel
avariés lesquels ont été adjugés de fr. 72 à 75 par 50 kilog
ent., eu égard k l’état de la marchandise; 31 sacs Rioégale-
mont avariés de fr. 85 k93 acq., et 277 saes dito dito de fr.95
à 101 pour les non lavés etdefr. 101 à 113 les lavés. Les
arrivages de la huitaine so bornentk : 2 fûts de Pernambuco
266 sacs de Rotterdam; et20fûts 1 sac d’Angleterre.
SUCRES : La demande paraît vouloir se réveiller. En
provenances de nos Antilles toutefois comme les acheteurs
n’offraient que fr. 48-50 k 49 pour la bonne 4e, acq., il ne s’est
rien fait. Dans les sucres étrangers, on a traité : 663 caisses
Havane, sur la base de fr. 37-50 k 37-75 les 50 kilog ent.,
pour qualité égale au n“12de Hollande, et 20 barils 1,875
sacs Pernambuco, traités pour la réexportation, k fr. 31 dito.
CUIRS et peaux. La demande s'est sensiblement ralentie,
cette semaine. On n’a coté que : 558 cuirs Buenos-Ayres,
secs, taureaux, à fr.135 des50 kilog.,acq.; 2,187 salés verts
de la Plala, saladeros, (le fr. 82 h 82-00 ycrar vaches, et k 85
pour bœufs ; plus 200 Pernambuco salés secs, k fr. 96. En
outre, il a passé aux enchères, pour cause d'avaries : 90
Buenos-Ayres secs (venus de Bordeaux), adjug’és de fr. 76 à
92. et 406 Mexique secs, cx-Jeune-Jda, de fr. 36 à 92. En re-
vanche, il a été importé, cette semaine ! 4407 cuirs secs,
6083 salés 120 peaux de chevaux sèches, 2541 dito salées de
Monte-Video,1424cuirs secs,5798 salés secs 1800 salés verts
de Pernambuco,200 cuirs secs,500 peaux salées,657paq. veaux
secs ou salés du Nord et d’Angleterre, par cabotage.
CRINS et LAINES : La demande, pour les laines, sans
être animée, s'est maintenue assez régulière, cette semaine.
Eu divers lots,on a réalisé 67 balles Buenos-Ayres de suint,
de fr. 1-10 à 2-75 le kilog., suivant finesse et mérite, plus 17
balles peaux de moutons de la Plata en suint, entre fr. 1 et
1-60. Les crins ont aussi trouvé preneurs pour 25 balles de
la Plata, entre fr. 125 et 137-50 des 50 kilog. acq., ce dernier
prix pour bœufs.
POTASSES et PERLASSES: Les affaires en potasses
d’Amérique se sont un peu réveillées; on a coté 20 barils
première sorte, disponibles, à fr. 36 des50 kilog., et 50 barils
dito. à livrer par Bavaria, à fr. 35-25. Pas d’affaires en po-
tasses de Russie, ni en perlasses. Il est entré 100 fûts potasse
de St-Pétersbourg.
RIZ : Toujours même stagnation d’affaires, dans cet arti-
cle Les arrivages ont également été nuis.
GRAISSES : En l’absence de toute transaction, depuis
huit jours, nous devons nous borner k mentionner les arri-
vages de la semaine qui comportent seulement : 173 fûts
suif, de Saint-Pétersbourg, 25 fûts huile de morue, de Rot-
terdam ; 13 fûts oléine de dito, et 15 caisses huile de ricin.
d’Angleterre.
FANONS de baleine : Nous avons encore eu k noter depuis
samedi, la vente de 3,500 kilog. Ochotsk, entre fr. 5 et 5-25
le demi-kilog., acq. Pas d’arrivages.
CACAOS et THES : Les cacaos Para ont éprouvé une nou-
velle baisse, cette semaine ; on a laissé 600 saes Para, do
fr. 76-50 k 77 par 50 kilog. ent. Uno dizaine de sacs dito ont
été vendus publiquement, pour cause d’avaries, de fr. 79 k
98, acq.; eu égard k l’état de la marchandise. — Lagrande
vente publique de thés. qui a en lieu mardi, n’a donné qu’un
résultat partiel : sur les 4249 colis offerts, il en a été adjugé
seulement 073.
_ HOUBLON et VANILLE : Los 12 bottes vanille Mexique,
légèrement altérées, du Buenos-Ayres et 1 boîte vanillon, qui
ont été présentées mercredi aux enchères, ont été retirées
en totalité, faute d’offres suffisantes. Les houblons ont été
recherchés pour la réexportation, qui en a pris 652 balles
vieux disponible de fr. 80 h 85 par 50 kib.acq.
GOMMES et CIRE : Pour toute affaire, dans ces artic’e s
on a cité depuis huit jours, que 2,600 kilog. cire jaune Haïti
réalisés k fr. 2-07 1/2 le 1/2 kil. acq.
CHANVRE . Une partie de 209 balles iztle ou chanvre du
Mexique avariée, ex-Jeune-Ida. a été vendue publiquement,
lder, de fr. 30 à 41-50 par 50 kil. acq. eu égard k l’état de la
marchandise. Il est entré 200 balles jute et 8 bail, chanvre
d'Angleterre.
METAUX : Los cuivres sont en voie de hausse, mais assez
calmes, il ne s’est fait depuis huit jours, que 4000 kil. Mine-
sota, h fr.265 des 109 kil., acq. Ôn n'a rien dit aux autres
métaux.
CORNES ; Nous ne mentionnons cet article que pour
signaler l'importation de 24 ,•400pièees Montevideo, par Kepler.
BOIS : Le solde de la cargaison de Lima, du Jean-Goujon,
a dû être traité, hier soir; mais nous n'en avons pas encore
la note. En autres bois do teinture on n'a cité, depuis huit
jours que 75 tx sandal, k livrer par Avenir, h fr.8-50 des 100
kil. En ébénisterie, les 123billes (87,300 kil.) acajou Mexiqu
de la Jeune-Ida, vendues publiquement hier, ont étéadju
gées, de fr. 10 k 12-50 par 50 kil.
après revue. — COTONS : Les ventes totales d’hier ont.
été de 346 bail. Aujourd’hui ie marché reste calme, quoiqu’a-
voc un peu plus d'affaires ; on note ainsi jusqu’à 3 heure:
607 balles en même position.
CAFES : Restent demandés ; nous avons encore k signaler
aujourd’hui la vente de 2,770 sacs Haïti, partie disp.et partie
k livrer, do fr.78-50 à79 par 50 kil. ont. pour Port-au-Prince
et Jacmel, ot de fr. 82-50 k 82-73 pour Gonaïves ; 468 sacs
Porto-Rico k fr. 90, et 374 .sacs Rio lavés, k fr. 82-50.
CUIRS : Il s’est fait 323 Guadeloupe salés verts, k fr.61-25
par 50 kil., acq.
CRINS : On a coté 0 balles Buenos-Ayres, k fr. 125 par 50
kilog-., acq.
En LAINES, on a écoulé par petits lots, 23 balies de
Buen.-Ayr. et Montevideo, en suint, de 1-80 k 3 le kil., sui
vaut mérite,
Les CACAOS ont eu le placement de 227 sacs Carupano k
145 fr. parSO kil. ent., et 100 saes Para, k77.
En HOUBLON d'Amérique, on a réalisé 223 bal. k 80 par
50 kijog.. acq.
Une partie de 200 serons quinquina Pitayo, marque VCM,
a trouvé preneurs k 12 le kil. acq.
Les SPIRITUEUX ont eu la vente à livrer de 17 fûts tafia
des colonies k 4 par hect. au-dessus du degré, et de 14 fûts
dito, marque Rousseau k 30.
On a fait, également à livrer 50,000 kil. plomb doux d'Es-
pagne, 1e fusion, attendus par Sully, k 52 fr. par 100 k. ent.
Bordeaux. 15 sept. — Revue hebhomadaire. — SUCRES :
Lar position des sucres Martinique et Guadeloupe reste à près
la même, car il n’y a k noter aucune variationjdans les cours.
Les types do ces deux colonies sont encore fixés de fr. 48 à
48-50 les 50 kil., acq. Il a été traité pour les raffineries 222
bqs 13 quarts k ces divers prix. Rien n'a été dit du sucre de
la Réunion, dont le type est resté de fr. 52-50 k 53 les 50 kil.
acq. Les provenances étrangères de la Havane ont eu le pla-
cement de 795 c/s, et le prix payé a été de fr. 34-75, quittance
aux vendeurs. Pour la consommation, les produits raffinés
sont placés aux prix suivants, qui sont en baisse de 50 cent,
à 1 fr.pour les deux premières qualités, et de fr.l à 2 pour la
troisième par 50 kil. Sucre en pains, de fr. 69 k69-50; papier
7 0/0, de fr. 68 à 68-50 et pilé de fr. 65-50 à66. Rien de changé
aux cours des mélasses, et peu de ventes aux prix fr. 14 à 15
les 50 kil.
CAFÉS : Quoiqu'il y ait peu de vente pendant la semaine
qui se clôt, les cours n'en restent pas moins bien tenus,mais
nos stocks sont un peu réduits et les choix difficiles k faire.
Il n’a donc été enregistré que 99 sacs Rio lavé et non lavé
aux prix de 79 fr., 82 fr. et 85 fr. les 50 k. ent. Une revente
de sorte Malabar a eu lieu et 1500 sacs ont changé de main
avec prime sur les premiers prix payés.
CACAO : Toujours très bien posé, car les détenteurs ont
de hautes prétentions. Il a été dédouehé cette huitaine 108
sacs Guayaquil, au prix de 101 les 50 k., ent.
COTON: Il n’y a eu qu’une seule et petite affaire à signa-
ler pour la filature du dehors, et 26 balles Louisiane ont eu
preneurs aux cours du Havre.
INDIGO : Les avis reçus de l’Inde n’ont aucunement influé
sur les transactions, qui ont été peu actives, car il n’a été
noté que 44 caisses Bengale, 28 caisses Kurpah et 15 surons
Guatemala, aux derniers cours cotés.
BOIS : Les bois de teinture sont dans une triste situation,
vu que la demande est très-bornée et que les cours sont fai-
bles. Il a été traité un grenier bois de Lima, aux alentours
dos prix de 15 à 16 fr., les 50kil. acquitté.
CURCUMA : Ceux de la côte Coromandel ont été recher-
chés pour 400 balles, au prix de 15 fr. les 50 kil. Cet article
est en baisse.
VANILLE : Pour la spéculation, une partie de 11 boîtes
Mexique a été traitée en vue des cours.
CUIRS : Les Sénégal et les Gambie ont été demandés
pour 600 et 700 cuirs, aux environs des cours cotés.
PRODUITS RESINEUX : Le dernier marché a eu une
hausse de 1 fr. sur les essences, qui ont été recherchées ;
ainsi, elles sont cotées k 90 fr. Pour celles non logées, et à
97 fr. pour les logées, les 100 kil. — Toujours même calme
pour les autres produits, qui n’ont encore aucun cours de
bien établi.
HUILES d'olives : Nous sommes redevenus très-ealmes.
La marchandise est très-abondante et la demande est faible.
Les maisons des lieux de production ne cessent de nous
offrir en manifestant de grands désirs do vendre. Voici nos
cours : Surfine fr. 125, fine 120 k 122, mi-fine 115 à 118, com-
mune mangeable 110 à 113 k l’acquitté aux usages ; Naples
A fr. 98 à 100. n° 1 fr. 96 à 97, n° 2 fr. 90 k 92 en entr. tare
nette. — Huile d’œillette . Les fabricants du Nord tiennent
toujours k des prix très-élevés. Nos cours, par conséquent,
ne peuvent pas baisser.
Huile de sésame sans changement. Les surfines de Mar-
seille s’écoulent aux environs de fr.77 k78. Huile d’arachide,
le dehors ne cesse pas de nous prendre k fr. 75 pour les n° 1,
75-50 pour les n° 2, et 62 pour les lampantes. Huile de colza,
la position est la même. Les mélanges qui se font sur ces
hudes leur portent le plus grand tort, et nos prix ne peuvent
pas s’élever comme ils devraient le faire. Le cours est k64 fr.
pour la bonne marchandise. Huile de lin sans variation. Les
huiles du pays valent 51 à 52 ; celles venant d'Angleterre,
50 francs.
GRAINES de colza : Le cours nominal est de 26 fr. les 60
kil., mais cette graine est épuisée, et il ne se fait rien. En
graines de lin nous avons eu de la reprise. On n’achèterait
pas au-dessous de 23-50 k 24 fr. les 66 kil. Graines de trèfle,
voici la réoolte, mais on se plaint qu'elle n’est pas encore
bonne cette année. Les prix vont donc débuter assez haut.
On parle de 120 fr.
SPIPITUEUX : On cote
E.-de-vieArmag.(52°)110 a —
» Marmande.100 » —
» Pays. . . .Manque.
3/6 Languedoc (86’). 130 à —
3/6 fin Iequai. (90°). .108 » —
Tafia........ . . 55 » 65
PRODUITS RESINEUX : Essence de térébenthine, sans
logement, les 100 kil. . . Fr. 90 — k-----
Dito logée....................», 97 — »-----
Résine.........................» 12 — » 13 —
Colophane....................... 13 — » 20 —
Brai gras. . ,............ . » 13 — » 14 —
Dito sec.......................» 10 — » 12 —
Gaiipot en larme.............. » 28 — »-----
Dito massé.....................» 20 — »-----
Goudron, la clialosse......... » 64 — »-----
Dito, ordinaire............... »> 62 — »-----
Pâte de térébenthine au soleil
la barrique...................» 100 — »-----
Nantes, 15 sept. — Revuehebdotmdaire.—SUCRES : Les
transactions, au début de la huitaine ont été limitées k de
très petits lots. Depuis hier, la raffinerie étant revenue aux
achats, il s’est manifesté plus de mouvement, mais k l’aide
seulement d'une baisse. Après avoir noté, en Réunion, 86
sacs de la Marie-Elna k fr. 51 sur échantillon, pour la ba-
lance, on a mentionné deux opérations de quelque impor-
tance pour la chaudière. L’une de nos usines a pu obtenir
2405 sacs, ex-Léonie, à fr. 51, et 529 sacs du même navire, k
fr. 50-25, le tout sur échantillon, prix qui établissent uni-
formément la parité de fr. 50-25 la bonne 4e. C’est 75 c. de
baisse sur les cours. Nous apprenons çe soir que le même
acheteur vient de prendre : 506 saes gros grains, dont 224
par Regina-Cæli et28’2 par léonie. k fr. 55 ; plus deux autres
lots de ce dernier navire, soit 236 sacs k fr. 49-25 et 70 sacs
k fr. 50-25, le tout sur planche. Les provenances de nos
Antilles ont été délaissées. On n’a omplété que 37 quarts
Guadeloupe d’usine, nx-Bernica, pour l’épicerie k fr. 52-50
sur échantillon. Les courtiers, en révisant cette après-midi,
la cote ont établi la bonne defr. 51-50 k 52 pour le Réunion,
on baisse de 50 cent., ot l’ont laissée nominale k fr. 53-50
pour le Maurice (quittance à l’acheteur) et à fr. 49 pour les
Martinique et Guadeloupe. Le Hambourg, arrivéda semaine
dernière, a importé 9067 sacs Réunion dont 3026 vendus k
livrer. Notre stock aujourd'hui est de : 129,199 balles
Réunion, dont 77,000 en main ; 7,520 balles Mayotte ;
33,791 sacs Maurice, dont 38,516 en 2’ main ; 6,600 bqs, 16
tierçons, 543 quarts Antilles, dont 714 bqs en 2e main ; 2,567
c/s Havane et 278 canastres Java. Les raffinés pour la con-
sommation sont faibles, aux derniers prix cotés de fr. 69 à
70 les pains de 4 et fr. 68-50 k 69 les lumps. Sur les 7000
pains remis hier en vente publique, environ 1500 seulement
ont été adjugés ; 500 ont été ensuite vendu de gré k gré. On
n’a pas payé au-dessous de fr. 135. Mélasse sans variation
k fr. 19.
COTONS: 25 b. Louisiane ont passé k la filature deCbolet.
INDIGOS: La commission a traité 1 caisse Madras venue
‘par Delhi ; le prix n’a pas transpiré.
POIVRÉ: Uno partie de 116saes Malabar, importé de la
Réunion par Bois-Rouge, a passé à l’épicerie à fr. 91-50.
OS : 100,000 tibias Montevideo, ax-Duvivier, ont valu fr.
52-59 des 1040, pour la place.
GRAINS et FARINES : La baisse des froments et farines,
constatée sur les marchés anglais,détermine ici le plus grand
délaissement sur ces articles. Nous avons depuis huit jours,
une dépréciation de fr. 1 par sac sur les farines, etdefr. 1
par hect. sur les froments. Les orges sont bien demandées,
mais sans changement. Nos cours se raisonnent comme
suit : Froment Pont-Rousseau 3860 et 1859 fr. 20-50 les 78
kil.; Machecoul, bas de Loiro. Chaloxuies,St-Florent, Saumur
fin et ChâteUeraultfi’.21 les80 kil.; Anjou fr. 20-50 du; Erdro
fr. 20-75 d».
Seigles manquent par continuation ; orges Saumur 1850
fr. 13, dito Mayenne et Sartbe 12-50 les 85 kilog.; avoines
1860 fr. 8-50les 50 kilog. entr.; fèves fr. 14 àl4-25 les 75kil.;
blé-noir fr. 10 k 11 les 65 kil. ; colza fr. £8 k 30 dito, cours
nominal ; graine do trèfle fr. 55 les 52 kil.; dito de lin fr. 28
à28-50,les70 kil. Farine fleur première marquo de Sarthe
fr. 62; dito dito Touraine fr. 58; dito seconde 56 ; troisième
(nominale) fr. 40 les 159 kil.
Marseille, 14 sept. —Revue hebdomadaire. —SUCRES
bruts : Il ne s'est fait que quelques petits lots sans aucune
importance. Le stock est presque nul pour le moment.
Sucres terrés, aucune affaire ; nous avons dans le port trois
chargements, ensemble 3,600 caisses invendues.
CAFES : Cet article se soutient, en attendant le résultat
prochain des ventes de la Ce Néerlandaise, qui-auront lieu
le 20 crant.Les affaires do la semaine consistent en 2500 sacs
café Rio, en magasin, k fr. 75, esc. 2 0,0 ; en outre, un mil-
lier de sacs, même provenance, se sont écoulés de 72 à 78.
selon mérite ; 500 sacs café de l’Inde, à fr. 90, esc. 3 0/0 ; 63
fard. Moka trié, k 120 fr.
COTONS : Malgré la forte reprise sur les grands marchés,
nous n'avons que pan d’affaires à signaler, soit 34 balles Ju-
melàfr. 100, une centaine de balies d’Amérique de fr. 60 k
55, et 60 bailes Naplouse k fr. 61.
LAINES : L’article continue à avoir un bon écoulement;
quelques parties do laines du Levant et du Maroc ont été
vendues cette semaine ; ce qui fait que notre stock continue
k ne pas être considérable. Les laines de Perso et de Syrie
trouvent également un facile débouché. Somme toute la
position reste bien tenue avec des demandes régulières.
HUILE d’olive comestible: L’Iioct. avec esc. etfutklacon-
sommation : Naples n. AA, 181-25 ; d' A, surfine, 178-25 ; dJ
A, fine, 175. Toscane surfine, 200 fr.; Port-Maurice surfine,
200 fr.; d° fine, 192 fr. Grasse fine 193 fr.; d’mi-fine 180-50.
L’boct. k la consommation sans esc. ni fut: Var, bonne man-
geable fr. 128-50. Les 100 kit. k la consommation sans fut ni
esc.: B.-du-R. surfine fruitée, fr. 215-72; Fine id. id. demi
fruitée 209-60.
D’olive à fabrique : Nous n’avons aucune variation k signa-
ler pendant le cours de cette semaine; les transactions ont
été très calmes, avec presque nullité d’affaires. On a placé
dos ordres de livraison courant mois k fr. 115-62. A livrer,
on a placé les 3 derniers mois 117-18 et les 3 prem. à 118-73.
De ressence : Le calme continue, les transactions difficiles,
avec psird’affaires, notre fabrication restant toujours iirac-
tive. On a placé quelques lots ressence de Provence k fr.
109-37, et des Corses au débarquement, k fr. 107-63.
GRAINES oléagineuses : On a fait 2560 quintaux sésame
de la côte de Coromandel disp, k fr. 56, esc. 1 0/0 3 mois ;
1400 quintaux arachides bas de cote disp, k fr. 40-25 et 40 à
3 mois : 20)0 quintaux lins de Russie a livrer et 500 quintaux
disp, k 36-25 k 3 mois. En lin de Sicile, k livrer, il s'est fait
3000 quintaux k fr. 38-75 k 3 mois. On a payé pour 2000
quintaux Ravison cultivé, k livrer, pour arriver lin janvier,
fr. 43 k 3 mois. . . .... 4
BLES : Il ne s'est rien passé de saillant sur notre marebé’
pendant le cours de eette semaine. Les affaires sont toujours
calmes et nos prix se sont encore un peu dégradés; On cote :
Les Marianopoli de 127/124 k livrer de fr. 34 k 34-50 ; les
Irka de 125/122 k livrer 32-50 ; les Galatz de 125/122 k livrer
32 ; les Danube de 125-121 k livrer 31 ; les Afrique 127/124
pour les derniers mois 83.
MORUES, séchées k Terre-Neuve, les 50kil. : Pour ^ex-
portation, 750 balles, dans les, mêmes prix ; pour l’Intérieur
et nos magasiniers. 600 balles dans toutes les qualités. Les
prix sans variation sur ceux de la semaiue précédente. La
vente très-active.
SPIRITUEUX : La hausse des marchés du Languédpc et
le manque de marchandise sur notre place,(ont dçfané k nos
prix un mouvement de reprise : 3/6 de vin fr. 125, d° de bet-
terave fr. 108, Stettin 73 ; tafia de la Martinique fr. 4-50 k 5 ;
d“ de la Havane 3-25 ; vin pour les colonies fr.80, d° pour
l’Inde 105 k 112.
Rouen, 14 sept. — TISSUS et FILES : La vente do la
rouennerie a continué cette semaine ; il s’est fait un assez
bon courant d’affaires, et, pour l’époque où nous sommes, les
fabricants n’ont pas sujet de se plaindre, surtout les fabri-
cants de nouveautés pour la saison d'hiver. A la balle, les
transactions ont été assez animées, et les fabricants du
dehors continuent k écouler leurs produits. A la galerie
Saint-Jean, la vente dès toiles se fait bien, et celle des mou-
choirs continue d’une manière très-satisfaisante.
Le calicot est toujours en bonne position; il n’y a rien de
disponible, et tous les tissages sont en pleine activité. —La
vente de l’indienne se fait bien, et plusieurs indienneurs ont
ont même du mal k satisfaire k la demande. — La vente des
cotons filés s’est ranimée cette semaine, par suite de l'ac-
tivité qui a régné sur le marebé du Havre, depuis quelques
jours, et aussi k causede la présence de plusieurs acheteurs
du dehors. Il s’est traité une assez grande quantité d’affaires
mais sans qu’il y ait eu du changement dans les cours.
GRAINS et FARINES : La halle d’hier était peu approvi-
sionné. Le blé veudu fr. 22-28 l'hect., ou 31-01 le quintal, a
baissé de 40 c. par hect; Le seigle, vendu 11-85 l’h. ou 17-58
le quintal, a haussé de 39 c. par hect. Lorge, vendue 13-25
l’h. ou 22-56 ie qtal, a baissé de 6 c. par b. L’avoine, vendue
11-62 l'h. ou 25-78le qtal, a fléchi dé 1-31 par bect.La farine
s'est raisonnée en baisse de 1-50, autour de 59 k60 le sac de
159 kil. brut, suivant quai., soit 37-57 k 38-21 le qtal
Steitin. 15 septembre. — CEREALES : Froment sur
place 85® 82 fait, roux vieux de Silésie sur connaissement
75 k76 fait, nouv. dito77 fait, 85® roux sur sept.-oct. 85 1/2,
86. 85 3/4 fait et pap.,84/85® 81 arg., sur oct -nov.81 1/2 arg.,
au print. 791/2 fait et arg., 80 pap., 83/85® 73 nom., 84/85®
75 nom. Seigle s/place77® 44 1/2, 46 fait, 77® sur sept.-oct.
45,45 1/4 fait, 45 arg., oct.-nov. 45 1/2 fait, au print. 44
fait et pap. Orge Oderbruch par 70® sur place 451/2, 3/4 fait.
Avoine sans affaires.
HUILE de colza sur place 1117/24 fait, 5/6 pap., sept.-
oct. 11 3/4 fait et arg., oct.-nov. Il 5/6, 11/12, 7/8 fait, nov.-
déc. 12 1/12, 1/24 fait, avril-mai 12 2/3 pap , 12 1/2 arg,
SPIRITUEUX : Sur place sans fut 18 1/6, 1/4 fait, sur
sept. 18 1/6 pap., 181/12 fait et arg., sept.-oct. 17 2/3 pap.,
7/12 arg.. oct.-nov. 17 fait, arg. et pap., nov.-aéc. et aéc.-
jauv. 16 3/4 arg., 16 5/6 pap., au printemps 17 3/4 fait,
pap. et arg.
Hambourg, 15 septembre. — CEREALES : Froment
disp, très calme, k livrer également calme, du Holstein 130®
au printemps obtenable k 128 rtb. bco mais seulement ache-
teurs à 126 rth. Seigle disp, faible, k livrer de Königsberg
80® s/sept./oct. 79 k 80 rth. bco fait.
HUILE : De colza s/oct. mk. 26, s/mai mk. 27.
CAFE ; Sans changement.
l'raiiffort, 15 sept. — La foire d’automne de Franfort
S./M., presque terminée, a été languissante, mauvaise. U
ne s'y est presque pas fait d’affaires, grâce aux inquiétudes
politiques.On se plaint beaucoup aussi de la défectuosité des
payements qui devaient y avoir lieu.
Riga, 1/13 sept. — Depuis hier le temps paraît s’amélio
rer. La baromètre monte.! Sur ia graine de lin k semer nous
ne pouvons pas encore former une opinion car il arrive peu
d'échantillons au marché par suite de la récolte tardive.
LIN : Avec peu d’affaires aux prix de la cote, le stock
reste insignifiant. On cote ;
k....... lp'
UK...... 1
wk...... 1
PK..... 1
IIPK. ... 1
WPK.. .
CPK. . . .
FPK.. . .
IIFPK.. .
VVFPK...
GFPK. . .
VVFPK...
ZK.....
HZK. . . .
VVZK____
GZK.. . .
vv......
PVV....
IIPVV..... 2
Brk.4o k
» 46 » ■
b 48 »
» 47 »
» 48 b
» 50 »
B — »
b 50 »
b 51 »
» 53 »
41
43
44 :
R. arg.
wpvv___2 prBrk.— à — R. arg.
Gpw.....2 » — » — »
D. .....3 b 38 » — »
pd..... 3 b 40 » — b
SD.....•. 3 8 38 B — »
PSD.... 3 * 40 » — »
FPSD. ... 3 b — » — b
dw.... 4 » 31 b — b
HD.....2 B — 8 - B
WHD... 2 » — d — »
PHD. . . .
WPHD...
FPHD. ..
WFPHD.
LD... .
PLD. . .
II.....
SH.....
PH.....
23 b —
CHANVRE : On a traité env. 2,000 berk. et quelques
sortes, qui deviennent plus rares, ont obtenu des prix plus
élevés. On cote: net Ukraine et Pol. R. bco 96, fin Pol. 100
k 114, Molotschansky 90 à 93, Outscbot Ukraine et Pol. 92,
fin Pol. 99 k 112, Molatschanska 87 k 88, Pass Ukraine et
Pol. 90k 91, d" fin Pol. 93k 108, d» noir ord. 81 k 85. d* noir
long 86 à 87.
GRAINE de lin : Sans variation et calme. On a payé la
graine de lin k battre Drujana 6 3/4 k 7 R. arg.
CEREALES: Seigle sans demande, sur mai il y abeau-
coup de vendeurs. Orge sans affaires. Froment de Courlan-
de 127/28® aurait obtenu 180 rbl. arg. Avoine tenue en hausse
et avec peu de provisions.
TABAC : Se vend 19 k 20 rbl. arg.
Frets : Belgique 20 fl. et 15 0/0 par last lin ; Louvain G 1/4
solspourbois. Ces prix ont été payés cettesemaine.
Changes : Amsterdam 177 ; Hambourg32 ; Londres 361/4-
Paris 378 1/2 pap.
Corfou, 11 sept. — HUILES d’Olives : Le prix se
tie tk tall. 121/2 le baril p3ur disponible et ncur livr
fé ier. .
. mam-
ipoaible et pour livrable en
Consianiinopic, 7 septembre. — Les transactions en
CEREALES ont été de peu d’importance, ce qq’il faut attri-
buer k nos dépôts qui sont très limités. C'est pourquoi aussi
il n’y a pas de variation dans les prix k mentionner. Les
seules ventes de la semaine consistent en 40,000 kilos blés
tendres pour l’étranger livrables à Balgik au prix de B. 23
le kilo; 30,000 kilos blés tendres, livrables, k Varna et
30,000 kilos de diverses qualités achetés pour ia consora-
oiation.
En Roumélio la graine de lin se vend k 70 paras l’ocque,
livrable franc k bord. A ce prix le revient k Marseille de la
charge est k fr. 38 environ. On cote :
Froment dur de Taganrog.
» » Bessarabie,. .
» » Burgas. . . .
» » Balgik ....
» » Varna.........
» » Galatz ....
» tendre de Galatz. .
» » d’Ibrail. . . .
» » Burgas. . . .
» » Balgik ....
n » Varna ....
Maïs do Galatz............
» d'Ibraïl . ...........
» deRoumélie............
Orge d'Ibraïl...............
» Roumélie. .....
P 34 —
» 33 —
» 30 —
» 29 —
» 29 -
». 31 —
» 26 —
» 261/2
»» 27 —
» 27 —
»» 27 -
» 20 —
» 18 —
»» 201/2
» 12 —
» 12 —
k 36 —
» 35 —
» 31 —
» 30 —
» 30 —
» 32 —
» 30 -
» 28 -
» 29 -
»> 28 —
» 28 —
>» 201/2
» 181/2
»> 12 1/2
» 13 —
Dépôts : 30,090 chilos froment dur; 30,000 d“ d° tendre ;
£0.000 -u maïs ; orge manque.
ESSENCE de roses . Les derniers avis reçus de l'intérieur
annoncent une nouvelle hausse de cet article qui a été payé
au prix do P. 23 le métical premier coût, en livres turques k
P. 100.
Smj’î’jsc, 8 sept. — FRUITS : Les figues se sont main-
tenues fermes de P. 100 k 150; on présoit cependant une
baisse k l’arrivée de parties plus importantes. Les raisins
sultanines, arrivés dans le courant de la huitaine, laissent
quelque chose k désirer on ce qui concerne la qualité.et mal-
gré cela, le tout a été enlové dans les prix de P. 4 1/3 à 5 1,2
l'ocque. Les arrivages de raisins roux do Jerli ont géné-
ralement offert des qualités plus satisfaisantes; quel-
ques parties , qualités inférieures , se sont traitées
k P 125, mais ia bonne marchandise a été payée de P 145 à
153. Quant aux raisins roux deChisme les prix sur les di-
vers lieux de production n’ont pas encore été fixés et noie
seront probablement pas avant 8 k 10 jours; les paysans
ont des prétentions élevées auxquelles aucun acheteur ne
veut consentir
Le beau temps a permis de faire rentrer toutes les récol-
tes en bon conditionnement et nous avons déjà vu des
échantillons de Chismè qui sont d'une qualité très satis-
faisante. • ' i
A Stanehio le prix a été établi k P 110 le quintal, k la suite
du grand nombre d'acheteurs. La qualité est belle. A Kamos
le cours n’a pas encore été fixé et on suppose qu’il sera de P
54 k 55. Les raisins noirs de Thyra continuent k arriver par
petites parties et env. 403 qtx. ont trouvé acheteurs de P 58
k60; mais les ordres de quelque importance continuent k
manquer de sorte qu’on s'attend k une baisse’ sur les prix.
A éinstant on vient de citer la vente de 1500 qtx. k P 59.
OPIUM: Se cote ici P 161 k 161, avec un stock de700couff.
GARANCES : P 256 ii 273. |