a 46 V.-Q VrAaSaë Tun n'a, pas plas de vingt acres (1) d'étendue ; & l'autre moins. Lalas _Vimagine,qualors on Tappeloit le baume de Gilead (3); & de-là 1l devint un article du revenu public, ce qui probablement empêcha qu'on en irât d' Arabie, ou du moins celur qui en venoit étoit prohibé. Nous ne devons pas douter qu’ua terrain de trente acres, rem= pli de ces arbres, ne donnât plus de produit que tous ceux qui font en Arabie m'en don- nent de nos jours. La plantation de Beder: Hunein meft pas plus confidérable. Nous devons obferver que, quoique naturalifé en Judée & portant le nom du pays, le baume m'en avoit pas moins lair d'y être étranger, puifquil étoit confiné dans deux jardins appar- tenans au roi, & qu'on ne Ty confervoit qu'à force de culture. Strabon nous confirme ce fait, en difant que le baume fe trouvoit dans le jardin du roi à Féricho. C'étoit Pendroit de Ia Judée dont le climat étoit le plus chaud ; (1) Lacre eft une mefure de 720 pieds de roi de long, fur 72 pieds de large. (2) Plin. Nat. Hift. hb. 12, cap. XXV. GG) Balfeamum Judaïcum. Een vii