AUx SOURCES DU Nii 23 dans Anacréon (1), Alcée, Efchyle, & dans les poëtes comiques, quil étott connu de leur temps. Platon, Ariftote, Heérodote & Théophrafte en parlent également, Nous favons aulfi qu'il étoit très-anciennement en ufage chez les Toniens, qui Favoient fans doute tiré direttement d'Egypte. Nema Pom- piltus, qui vivoit trois cens aus avant Alexan- dre, laiffa dit-on, un affez grand nombre de livres écrits fur du papyrus, livres qu'on trouva à Rome long - temps après fa mort. Tout cela peut très- bien être vrai. Les Eerivains étoient alors en pêtit nombre, & ils avoient tous B par leur favoir, plùs ou moins de rapports avec VEgypte. Ge n’étoit même que deux feuls que YEgypte étoit connues & fi c'eft en Egypte qu'ils appre- noient à écrire, il elft probable qä’ils adop toient auf Tufage du papier fur lequel les Egyptiens écrivoient. Ce fut Ariftote qui commerqa à former la première bibliothéque. Les cónquêtes d'A- Ci) Amac Ode 4. (z) Jofeph. lib. 12. pag. 495: B iv