AUX SOURCES DU Nrr. 297 ealcinges des abfynthes , qui font à-peu-prês de ja même couleur que lui. Les auteurs arabes prétendent: que prefque toutes les efpèces de Iézard font venimeufes : mais expérience a prouvé qu'il y en avoit beau- coup qui ne Ïétoient pas. La même idéea engagé les Arabes X attribuer à tous ces ani- maux des vertus médicinales dans la même proportion, & je penfe que ceft avec auffi peu de raifon. Ce qu'il y a de certain, du moins, ceft que quoique les livres où ils indiquent ces remèdes foient dans toutes les mains , les remèdes ne font point employés dans le pays où les livres ont été écrits; & ceft une forte preuve qu'ils n'ont jamais guéri perfonne. L'eladda eft du petit nombre des lézards que les Arabes ont toujours eru exempts de venin; & cependant, ils lui ont attribué tou- tes les vertus médicinales qu’ils fe font plu à prodiguer aux efpèces les plus venimeufes. On a cru qu'il pouvoit guérir la plus terrible de toutes les maladies , Téléphantiafis. Cependant je n'ai jamais vu cette maladie dans les con- trées les plus chaudes de TAfrique,: où ce iézard habite; & je l'ai vue au contraire exclu- frvement là où lon ne le trouve point, cele RA Ted ren EE REE Erni nn