TOI oeuvre commencée par les ancêtres, comme un pieux héritage et un enviable privilège. Aussi les églises transformées, agrandies, devinrent des mo- numents admirables, parce que Pceuvre de tous; ils étaient véritablement ce que l'on a appelé le livre du peuple. Les villes se sont élargies; l'hygiène, la vie moderne ont rectifié la ligne tortueuse de leurs rues étroites. La préservation sociale, le confort exté- rieur ont gàté le pittoresque des agglomérations. Les monuments, autrefois, laissaient deviner leur beauté par leurs tours, pignons et toits, avant qu'on ne pùût complètement les voir, pour imposer tout à coup‚ en surprise, le grandeur de leurs lignes har- moniques; maintenant, ils étalent leurs facades pom- q peuses le long des boulevards tirés au cordeau; on les place pa rfois en ligne de parade. Ils ouvrent leurs portes sur des squares parfumés par des fleurs Éétincelantes. On a voulu en embellir aspect, cher- cher des conceptions nouvelles ou rénover l'art du passé. Ils sont plus froids, ils n'ont plus le charme d’autrefois; ils ne sont plus intimement liés à la vie des gens qui les entourent. On les regarde, on les admire même parfois, mais sans que s’éveille quel- que pensée savoureuse OU émue, gue ne manguent pas de susciter les choses qu'on aime, auxquelles on a coopéré, qui rappellent une parcelle de la vie qu'on a vécue. Ouand le boursier gravit les degrés qui le mê-