14 APERÇU HISTORIQUE. vier 1865, la portent aujourdhui à 190,000 habitants pour la ville proprement dite, et à 325,000 habitants pour toute l'agglomération. Dans ce dernier chiffre sont compris environ 5,200 habitants nés en Hollande ou dans le Luxembourg germanique, 5,000 nés en France, 3,000 nés en Allemagne et 1,800 nés en Angleterre. La population flottante des étrangers n'y est pas com- prise. L'assglomération bruxelloise se compose de la ville et de huit communes-faubourgs que nous citons ici par ordre d'importance, selon leur population au 4° jan- vier 186% : Molenbeek-Saint-Jean (24,180 habitants), Ixelles (23,858), Saint-Josse-ten-Noode (21,132), Schaerbeek (16,369), Anderlecht (9,842), Laeken (7,635), Saint-Gilles (7,559), Etterbeek (3,784). L'augmentation annuelle, depuis dix années, est, pour la ville seulement, de 4,000 habitants en moyenne, et pour toute l’agglomération cette augmentation atteint le chiffre extraordinaire de 20,000. Le budget de la ville s'élève, pour 1865, tant en recettes qu’en dépenses, à 11,767,000 francs. L’abolition des octrois communaux, en permettant de supprimer les portes et les clôtures entre la ville et les faubourgs, n'a pas tardé à augmenter encore cette prospérité. La loi qui décrète cette abolition a été mise en vigueur le 21 juillet 1860, jour du 29° anniversaire de l'inauguration du roi,et cettedaterestera mémorable. Nous avons dit que Bruxelles est situé sur la limite de la population wallonne et de la population flamande; cependant la langue française y est généralement parlée. La cour, la noblesse et la partie distinguée de la bour- gecisie n'emploient plus d'autre langage. Le flamand n'est en usage que dans la partie basse de la ville, où