ss ( 55 ] & de cette composition est grandement concue et l’exé- repond parfaitement. C’est l’ouvrage d’un maître qui tion Y * Mse et qui exécute spontanément; aussi la tradition dit, que tou : ] nde machine, qui compte vingt figures de pro- j collossale, des chamaux, dés chevaux et une é d'accessoires, est l’ouvrage de treize jours. Hest à pei- e concevable que la main de l’homme puisse acquérir ce degré Se Prestesse, si l’on n’y rencontrait par-cout des preuves irré- ables que la sienne a dü avoir presque l’agilité de la volonté. üelle inspiration et quelle profondeur de science doit possé- °T celui qui se joue d’un art, la torture et souvent le désespoir € plus d’un homme de génie ! La composition est mauifiquement riche ; les plus brillantes Se Précieuses draperies sout prodiguées à ces Rois, qui du fond lorient viennent pour adorer un Homme-Dieu, né dans une ‘table et dont le trône est une misérable crèche. Leur suite Q'nbreuse fait un contraste frappant avec l’état d’apjection et D € uent de l’objet de leur adoration. Le Roi prosterné ure intéressante ; son caractère exprime la plus pro- ération. Le Roi maure a une attitude fière etimpo« il est d’un grand et beau dessin. Celui qui s’avance est sure collossale qui n’est pas des plus heureuses. Malgré la il y existe une harmonie d’action parfaite. La pompe et lchesse qu’il a introduites dans cette scène, font d’une ché- Ye demeure nn palais magnifique, zu ornoit, autrefoit, le maïtre-autel de l’abbaye de S. Michel. Le méme. + J. C. Descendu de la Croix. Le méme. % La Vierge et l'enfant Jesus. Le méme. ste. + S. Jean Evangéli Le corps du Christ posé sur une pierre soutenu par Ja 7i e, St. Jean et Joseph d’arimatie,; Ja Madelaine est Ra en ur le coin. La douleur est sagement distribuée entre les différens personnages, elle a des caractères si énergiques, qu’elle passe dans l’âme du spectateur ; aussi la disposition üe la scène l’a pour but. Sile sujet le permettait; on pourrait dire que ce tableau est un des plus mignons de sou auteur: il y fait travailler n