EN ITALIE. 59 Nous ne nous appefantirons point ici fur un plus grand détail de ces fouilles ; parce que, quoiqu’elles fe continuenx avee afez de len- eur, elles ne changent’ pas moins fenfible- ment d’une année à l’autre de branches & de direction; & qu’un tableau,’ qu’un plan même, füt-il le plus exact de leur état ac- tuel, deviendroit abfolument inutile, pour ceux qui fe propoferoient de voir après nous, cette fcène, fi fingulièrement cu- Co On compte de Portici à Pompéia, un peu plus detrois milles : il eft aflez d’ufage de voir Herculanum & cette dernière Ville dans la même courfe, & l’on a tout le temps qu’il io (*) On ef prévenu dès Naples, de la permiffion Avis wriles © exprefe qu'il faut obtenir pour pouvoir entrer dans ces Suuterrains; pour [fe promener dans les parties découvertes de Pompéie; & fur-tout, pour pénétrer dans l'infiniment curieux Muféum de Portici : Ces permifions ne fe refufent guères , mais elles nefont point prodigudes. Les précautions de füreté que l’on ne celle az prendre à l'égard des curiofités que ces fouil esprodut- fent, font on nepeut pas plus Jévères : uue garde afez nombreufe établie à l'entrée du fouterrain, fert au- ont à le défendre, qu'à maintenir la fubordination parmi les forçgets employés à ce travail: tous les pas que font les particuliers que la curiofité y attire, font fcrupuleufement éclairés, furveillés.. Précédemment ; on ne permettoit pas même un examen 1r6f long , trop foigné , des raretés alors raffemblées dans les Salles de Portici; encore moins fouffroit-on, qu'il en fét pris fur les lieux la plus légère notice ; mais on s’ef? fort reldche à cet égard, depuis la publication des premiers moluines de cette féperbe & unique colleion. 2v) aires de Pompéi?, re