AUX SOUECESSDO Nrr. 27 Pline (1) nous apprend enfwite qu'on fe fer- voit de la plante entiêre pour conftruire des valffeaux. On mettoit d'abord dans le fond une pièce d'acacia, qui fefvoit de quille, & on y joignoit de chaque côté des papyrus qu'on lioit bien fort à la poupe & à la proue. Conferitur bibula Memphitis cymba papyro. Ceft encore le feul bateaù dont fe fervent les Abyf finiens, Ils lappellent Tancoa. C'eft d'après Tufage de ces bateaux qu'lfaie, qui avoit.fans doute en vue les Egyptiens , décrit les nations fur lefquelles doit tomber la colëté du Três- Haut. J'imagine auffi que les jonques de la mer Rouge ,qu'on dit avoir été faites de cuir, étoient de papyrus recouvért de peaux Les Homerites naviguoient dans ces jonques pour aller trafiquer avec les Sabeans, teurs amis, à Pembouchure de la mer Roùgé: mâis on ne pourra jamais me perfuader, qtioiquù'on ait ofé le dire avec un air de confiance, que de pareil vaifleaux euffent pù réfifter une heure dans TOcéan Indien. La racine & la partie d'en-bas du papyrus étoient aufi employées à divers ufages, avant (5) Plin. Nat. Hifts lib. 13. cap. IL