(*) Il ne faut pas moins de dix-huit heures de Avis inté¬ marche (si l'on est un peu chargé) pour faire cette ressant. route, même en supposant les relais & les bacs prêts. On entre & l'on fort de Milan quand on veut ; mais Verceil & sur-tout Turin, se ferment rigoureu- sement : on doit donc s'arranger en consèquence. Les Auberges de Novaro, Verceil & Chiavasco, sont les seules où l'on puisse s'arrêter ; celles établies aux faubourgs de Turin, sont détestables; nous enopur- lons d'après l'expérience. Le plus prudent est de par- tir avec le jour de Milan ; les passages d'eau se font alors sans danger, & l'on arrive à heure convena¬ ble à Chiavasco, & le lendemain on est aux portes ouvrantes à Turin. (**) On passe le Tessin en bateau, entre Bufa¬ lora & Novaro, & le Trepido à gué, à la dif- tance de trois postes de Milan. Entre Novaro, & Verceilli, on passe à gué la Gogna — Verceilli & San Germano, on passe à gué la Sessia. — Chiavasco, & Settimo, on passe à gué la Dora, & la Baltia. Et entre Settimo & Turin, on passe à gué la Malone, & la Sture. Avant, ou après la fonte des neiges, dans les gran- des chaleurs, & lorsqu'il y a loug-temps qu'il n'a plu, toutes ces rivières ou torrens, donnent alors fort peu d'eau; mais aussi la moindre pluye, le moin- dre orage, les grossit, au point d'arrêter souvent le voyageur par l'impossibilité, ou le trop de danger qu'il y auroit alors à vouloir les traverser. Lorsque F iv ON compte dix postes & demie, (Ou Poute de quatre-vingt quatorze milles d'Italie) de Manà Tu¬ Milan à Turin; à peu près trente lieues ri, par Ne¬ varo & Ver¬ (*): La route, dans la belle faison, est gé- ceilli. néralement bonne ; les fréquens passages d'eau (**), sont les seuls désagrémens qu'on peut lui reprocher. EN ITALIE.