224 Vo WREE qu’ilexiftâten Judée &en Arabie. Les lapiuis, il eft vrai, vivent en troupes, & en cela, ils reflemblent aux faphans. Ils leur refflemblent auffi pour la taille. Mais au leu de chercher; comme les faphans , à fe loger dans les rochers, ils fe font des trous dans le fable ou dans la terre. Ils ont des griffes ou des ongles poin- tus, avec lefquels il leur eft aifé de creufer ces trous : mais on ne peut pas dire qu'ils cherchentles rochers, & que ce foit une hab1- tude propre à les caractérifer. Rien n'annonce que le lapin foit un animal très-prudent, ni qu'une extrême fagacité lui tienne lieu de force. Ainfi, fous ce rapport, le faphan ne peut être le lapin que Salomon ne pouvoit connoître, à moins que fes vaifleaux ne lui en euffent apporté d'Europe, ce qui vraifem- blablement n'étoit pas. Le caractère particulier du lapin n’eft point de fe nicher dans les rochers. Il meft point diftingué par une extrême fo1- bleffe ; la nature ne lui a point refufé les moyens de creufer fon trou. Au contraire, elle la armé de griffes, & il s'en fert pour fe ter- ter. D'ailleurs, il ne montre pas plus dintel- ligence quele liëvre ou le hériflon fes voifins Appliquons maintenant à Pashkoko les traits caradtériftigues