AUX “SOURCES DU Nir. 53 qu'ils-en ontlaiflées, on foupconna que, depuis emme les guerres des mahométans, il étoit perdu non-feulement dans ees deux “contrées , mais en Arabie; & il s'éleva une vive difpute entre les Vénitiens & les Romains, parce que ceux- ci prétendoient que ce qu'on employoit” dans la thériaque m'étoit pas lopobalfamum véri- table & tel que celui des anciens. La chofe fut remife à la décifion du pape; & Sa Sainteté fit prendre en Egypte des informations , qui furent abfolument favorables aux Vénittens. Veslingius publia, en 1643, à Padoue, un favant & ennuyeux traité „ où cette affaire eft longuement difcutée. Comme les deux partis oppofés difputent fur “ce qui eft, d'après les fauffes idées qu’ils ont fur ce quia été, je me bornerai "à fpécifier briévement les quali- tés réelles de Fopobalfamum , fans prendre la peine de réfuter les opinions de ceux qui ont prétendu que Popobalfamum n'exifte pas. L'opobalfamum, ou le fuc qui découle du balfam seft; dès Tinftant qu'on le recueille dans le vafe placé fous Pincifion faite-à arbre, léger, d'une couleur jaune & un peu trouble , & la un coup-d'eil blanchâtre, qui, je crois , D ij