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ntensité, On fait état du côté russe d'un formidable
A%
din
bataille aérienne qui n’aurait pas durer moins de & heures.
On signale pour la predmière fois, l'apparition de tanks
lourd russes de 64 tonnes.
Aucune plume, je crbts, ne peut décrire, aucun es-
prit si inventif soit=il, ne peu ut imäginer le aéroulemen
de cette batáâlle titanesque sur terre et dans les aifs.
Aucours d/ ela guerre précédente les batailles, les
nts duraient quelques jours, entrecoupés de poses
warren d'artillerie. Une fois le terrain deblaye
illonnage intensif de 1’ en ‘ie lourde, Led Ean
sortaient de leurs tranche et se KE a l'a8n
ne position nettement ideen ainée, En cas de succès
illant occupait la tranchee é1kissée Dn 1’ ennemi, en
insuccès chacun reprenait, à peu près, ses pos sitions.
e battait pour un boyau, pour une liene fortaif ùée, pour
secteur nettement déterminé. Et cela prenait généralement
jours, non des semaines, avant que ne reprenne la physio-
je de la lutte de position qui fut monnaie courante au
s de cette longue guerre d'usure,
Rien de tout cela aujour'dhui à l'est, L'arme motor
sée, le tank et l'aviation ont boulversé la conception ancie
ne de la tranchée du fantassins Des formations massives de
tanks sillonnent les campagnes éclairées et protégées par
l’'aviation et pénêtrent & s centaines de kilometres, sui-
vies par l’'infanterie se de la liaison pour la conquête
definitive d Train.
Ce travail de per rrêe par la
partie adverse armee de Bens facon, donne den à une guerre È
de mouvement sur une echelle inconnue jusqu'aäa ce Jour, Si
bien qu'il faut que des semaines s’ecoulent pour savoir
exsctement ou en sont les choses, Car, l'absence de front
continu, tel qu'on le pratiguait en I9I4/18, donne lieu à des
batailles en arrière des pointes avancées, dont l’'issue heu-
reuse ou malheureuse provoque l’anéantissement totale de di-
visions entieres,
Si l'on y ajoute la guerre de guérilla pratia uée
avec succes par les Rus6es dans lesparties dites conquises
par l'ennemi; les destruc tions et les incendies que prova=
quent les Rusges eux-mêmes dans des territoïires qu 'ils aban-
donnent; les pièges,x mines à retardement et machines ibfans
nales dont ils jonchent le terrain où s’aventurexkkeEnKenkgxx
l’'ennemi, on comprendra que les pertes, de part et d'autre,
doivent atteindre des ln es qui défient 1*imaginations
Il s'agit d'une suite diengagaxenka de batailles
de mouvement qui B raheherdirdt a peu près sans interrûption
depuis bientôt trois mois, sur une étendue de quelques
5000 kilomètres. Et que penser dans ce pays aux steppes infi=
nies du sort des blessés et des malades ? Et quand viendra le
gel et la neige 2 On frémit rien que d’y penser.
septembre 194T:
Au cours de l’'assemblée annuelle des anciens com-
Li fanérican Legion), M. On minbétre de
2 hier, qu'à partir de mardi,-donce aujour-
aine protégerait les navires ge toutes
ansportent du matériel pour 1’Angleter
ux allant de doende au idee de
ue l'ordre donné par M, Roose
de guerre des puis 38ances
face doit être détruit ou capturé
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Attendons la réaction allemande mais surtout les
Eux seuls vont désormais comp Gn
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