ES | ee —— Fr PU M = & Re 710 — nard van Orley, élève de Raphaël; sur les volets sont représentés le bourgmestre Rockox et sa famille à qui cette chapelle était sopsagrée ; ils ont été peints par aunlleemsen., 70° der Drées. enrichit le pays de ses admirables portraits; il amassa de grandes richesses , reçut du roi une pension considérable et fut décoré de l’ordre du Bain. Sa dépense prodigieuse, ses équipages brillants, sa table ouverte à tout le monde et sa nombreuse maison n'auraient pas même dérangé sa fortune s’il ne s'était livré aux prestiges de l’alchimie. I fit bâtir un laboratoire à grands frais, et vit en peu de temps s’évaporer par le creuset Por qu'il avait créé avec son pinceau. Pour l’enleyer aux plaisirs, qui ruinaient sa santé, le roi lui filtépouser la fille de lord RuthvenL, d’une maison illustre et d’une grande beauté. Après un voyäge de quelques mois sur le continent, avec sa femme, il re- tourna en Angleterre, où jl tomba malade d’une espèce de phthysie. Le roi promit une somme considérable à ses médecins pour le sauver ; mais la nature était éteinte en lui; les soins les plus habiles ne purent retarder sa mort. Il cessa de vivre en 1641, âgé seulement de 42 ans, et fut enterré avec pompe dans l’église de Saint-Paul de Londres. Si l'on ne place pas van Dyck, considéré comme peintre d'histoire , au même rang que Rubens, on avoue qu'il l’a par la belle fonte surpassé par la délicatesse des teintes des couleurs et un meilleur caractère de dessin. S'il n’a pas la même fougue et la même abondance de génie, il à une expression plus fine, plus poétique, plus pénétrante. Comme peintre de portraits, il est sur la même ligne que