ke i ! 32 Voer ALES E une qualité gommeufe nécelfaire pour jouidre enfemble les diverfes bandes de papyrus; mars je puis affurer quil n'y a rien de fi faux. Au contraire, il m'a paru que de toutes les eaux celle du Nil étoit la moins propre à humec- ter le papyrus, jufqu’à ce qu'elle eùt été pur- gée du limon qui la rend ordinairement fort trouble. J'ai fait fouvent de cette efpèce de papier, tant en Abyffinie qu'en Egypte; &1l m'a paru que ce fuc doux que contient la plante même, étoit la vraie caufe de Tadhé- rence des bandes, & que l'eau qu'on employoit n'étoit que pour’ délayerice fuc & le faire -étendre également partout Il y avoit de avantage à pofer les -pellicu- les dans le-même fens où elles étoient avant de les détzeker; c'eft:äidife, le dedans vis-â- vis du dedans,"& Túne'en long, autre en travers, ‘äprès qtoi on pofoit par-deflus- Pais d'un’ livre ‚„& on le furchargeoit de pierres. Je ne crois pas que Teau chaude eût été bonne pour humecter les feuilles; mais je fais bien que Peau du Nil les rendoit toujours rudes & graveleufes. Jen ai fait plufieurs feuilles affez unies en me fervant d'eau filerée , telle