hd Aux souRcES DU NIL. 279 ordinairement la queuê de ces oïfeaux. Le rol- lier attrape les mouches & mange les abeilles , & ces deux longues plumes en font la preuve. Le docteur Shaw; & les autres auteurs qut ont décrit le sheregrig , difent quil eft de la grofleur dun geal, & véritablement le shere- grig de Syrie en approche. Mais celui qu'on voit ici gravé eft le plus peút de fon efpèce, & ne pèfe qu'une demi once de plus qu'un merle. Il a, comme Tobfervele dodteur Shaw , le bec plus petit que na le geai, parce que Toifeau eft aufli plus petit. Quant aux jambes elles font très-proportionnées à fon corps. Le dogteur Shaw dit auf que cet oifeau fe nomme shagarag , nom qui imagine avoir fouffert une tranfmutation de lettres, & être le même que sharakrak , mot employé dans le Talmud, & shakarak , qu'on trouve dans les auteurs Arabes » & qui dérivent de sharak, qui fignifie crier. Tais toute cette érudition eft fort déplacée 5 car le sheregrig doit fon nom à Féclat de fon Jumage , & il dérive d'un mot qui fignifie bril- jer. Le deffous du ventre & des ailes eft d'ur bleu magnifique. Te haut ducorps, ee HE partie du deffus des ailes, eft d'un bleu foncé. S iv TE IN Hi ä |