26 NV OS ve-mBEE que c'eft auf ridicule que fi Fon mêloit des rofes à une couronne dail. Cependant, la rai- fon quil en donne neft pas bien fondée; car la tige du papyrus n'a pas plus d'odeur que du fable, que le bois du rofier, comme 1l Tobferve ; mais la fleur du papyrus eft odo- rante & agréable, bien quelle le fort moins que la rofe. S'il avoit dit que la panache du papyrus reffembloit à de l'herbe féche, ou à du foin, & faifoit un vilaimn contrafte avec la couleur riche & brillante des rofes, il fe feroit mieux exprimé. Toutefois , quoigwen ait dit Pline, la tête du papyrus êtoit employée non -feulement à fervir de courornne pour les ftatues des dieux, riais encore à faire des cables pour les vaif- feaux. Nous voyons que les cordages des flot- tes d'Antigone n'étoient pas d'autre chofe; car on ne connoiffoit pas encore lufage du fpar- tum, qui ne vaut guère mieux, mais dont on fe fert pourtant jufquà préfent pour tous les pêtits vaifleaux des côtes de Provence. Le panache du papyrus fervort aufft pour cou- dre & calfeutrer les vaiffeaux, & on le faifoit entrer dans les joints, qu'on recouvroit enfuite de poix-réfine.