Rr AUX SO UIRSCIENS SDU AN TIE 5e MC facilement dans de Teau. Sti on en laufle tom ber une goutte fur une étoffe de laine, on m'a qu'à lalaver & on eft sûr qwelle ne laffe point de tache. Il a un goût acre & piquant. Les Arabes sen fervent contre tous les maux def- tomach & les coliques inteftinales. U eft reconnu pour un puiffant anti-feptique, & pour être propre à prévenir la pefte. Toutes ces qual1- tés lui font aujourd'hui communes dvec les divers baumes que nous avons régu du Noc- veau Monde; tels, pâr exemple, quê ceux de Tolu & du Perou. Mais il eft toujours em- ployé comme un cofmétique, & finguliërement eftimé par les femmes, & furtout en Orient Voici comment elles sen fervent. Elles pren- nent d'abord un bain tide, afin que tous leurs pores foient bien ouverts, enfuite elles fe frote tent la peau avec un peu de baume; qül a, dit-on, avantage de conferver la beauté & la fraîcheur de la jeuneffe. Je t'at pourtant jamais ouï-dire qu'il les rendit quand on lés âvoi! perdues. Mais fi cela étoit, ot. pourroit les acquêrir à bon marché. La figure du balfam que jê donné ici eit très-exacte. Je T'ai define ávec là plus grande attention d'après deux arbres venus de Beder- Div