Pnt 52 V ot wai B livre au gouverneur du Caire, une livre à& émir Hadjé , condudteur des pélerins de la Mecque, une demilivre au bacha de Damas, & un peu à quelques autres officiers. Après quoi le refte eft vendu ou affermé a quelques marchands, qui, pour en augmenter la quan- tité „le falfifient par des mélanges d'huile d'olive, de cire & d'autres drogues, s'attachant fcule- ment à ne pas dénaturer fa couleur. Lon dit qu’autrefois ces falfifications fe faifoient avec beaucoup d'art; mais à préfent ilny a rien de plus aifé que de les appercevoir. Les anciens ont décrit le balfam de tant de manières différentes, que j'ai peine à croire qu’ils Patient vu. Quelques-uns ont dit que Cétoit un arbre, d'autres un arbufte, & d'au- tres feulement une plante; & Profper Alpinus, qui weft qu'un moderne, ajoute aux erreurs des anciens, en difant que le balfam eft une vigne (1). La figure qu'il en donne eft très- mauvaife, & nous laiffe incertains de favoir dans quel rang on doit le clafler. Cet arbre manquanten Judée & en Egypte, & les anciens étant en contradition dans les defcriptions Cx) Viticosus. 4 £ 4 ï ï