AUX SOURCES DU Nin. 343 dans une erreur toutàfait contraire à la pre- mière; & ils ont attribué à ce coquillage une facilité de fe mouvoir, une agilité , qu'affuré ment il n'a pas. Phne & Solinus prétendent que les mulfels ont des condutteurs & vont par troupes. Ils ajoutent que le condudteur eft très-rufé & très-habile à mettre fon troupeau hors de la portée des pêcheurs; mais que ft par hafard il fe laiffe prendre lui-même, tout le troupeau eft bientôt pris. Fimagine bien qu'on ne regardera ceci que comme Ume fable. Quel- ques obfervateurs attentifs. ont vu les émigra- tions des muffels, qui font vraiment étounan- tes; ils ont cru voir auf qu’ils étoient par hts, guoiqu'ils ne foient pas tout-à-faitde même; & il n'en a pas fallu davantage pour bâtir le conte que je viens de rapporter. Lon a remarqué que des perles de la mer Rouge étoient toujours plus belles dans les par- ties de cette mer qui regoivent les plùs grands tributs d'eaw pure. Aint les plus eftimées font celles qu'on pêche depuis Suakem, en allant du côté du fud; ceft-à-dire „ dans cette partie qui correfpoud au pays ancien. nement appelé Berberia & Azémia. Viennent enfuïte celles qui font prifes fur la côte d'Àra- Y iv