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habit
•ovinces polonaises, était vers la tin tl o 1SG7, do 00;364,“s41
itants, occupant 4,816,157 verstes, soit 87,485 habitants
pat' lieue géographique.
Les moyennes toutefois sont de peu de valeur, par suite
de la grande diversité de climat, de nationalité, decoutumes
et de race. . ,
La population est la plus dense en Pologne, qui donne
pour 107,435 verstes ou 2,220 lieues géographiques, 5,705,607
habitants, soit 53 par verste ou 2,560 par lieues .geqgra-
PW,rovimces ou l’industrie a fait le plus de progrès sont sentati.ûi extraordinaire qui sera .teimée itemtyn 31
celles où la culture du sol assure les subsistances à la popu- courant au I lïéatre r< -yal au pruilt de.» inondes du.
iation la plus nombreuse. G.vnd. doivent retirer leurs caries au bureau du
Un autre point digne d’intérêt est la population des
villes. " ,
Grand nombre de celles-ci n’ont que l'importance de po- i
lits villages. Une centaine n’ont pas 1000 habitants, 150
varient de 1000 à 2000, et 150 n’atteignent pas 3000 en de-
passant 2000; 230 villes ont de 5000 à 10000 habitants ; MO
dépassent les 10000 ; 6 seulement, dépassent les 100,000 ; 3
villes en ont de,75 à 100,000; 5, de 50,000 à 75,000; 6,do ,
40,000 à 50,000 ; 0, de 50,000 à 40,000 ; 22, de 20,000 à 30,000
enfin 80 de 10,000 à 20,000.
Faudra-t-il peut-être encore quelque graJ e accident
avait qu’on se décide à faire disparaître une bonne
fois ce passage qu’on a exécré depuis qu'il existe.
Représentation organisée par la Ligue des Gueux.
La Fru.it dk Madame Anuut.
Les abonnés du Théâtre royal, ainsi que les per-
sonnes qui ontlait retenir des places puur la, repré-
sentation extraordinaire qui sera donnée dei ’
au Théâtre royal au " '
<ani>, doivent retirer leurs caries au bureau du
Théâtre demain 31 courant, ucaul midi. Après cette
heure il en sera disposé.-.
grin brune, avec clous d’argent aux quatre coins, il pot te
au milieu delà couverture un énorme écusson eu argent
inas-if, sur lequel on voit on relief le Génie de l’industrie
représenté par une femme en costume antique, tenant
d'une main une palme ci inscrivait de l’autre, sur un fût
de colonne au haut duquel sé trouve un buste représentant,
la Science, entouré d'une auréolé, lés mots : A Louis
Trasenster, président. Tout autour sé remarquent tons les
attributs ordinaires de l’industrió ét' des sciences SSes
■hetninées, un haiit-fouriièau, une îéconiqjive, la lampe
dits
relie, symbol
, etc. Ai
le 1’;
sont ir
-ociation
•rustes le
et. 1372
ndo l». itc
FRANCE
Nous extrayons le passage suivant de la lettre
adressée par M. le duc de Gramont à M. le comte Daim,
président de la commission d’enquête parlementaire :
« Paris, le 28 décembre 1872.
ni discuter ni faire de polémique ; je me
laits.
des i
Société royale d’Harmonik d’Anvers. - La grande
soirée musicale annoncée pour le <s janvier prochain
est retardée au lundi 13 du même mois et la séance de
musique arrêtée primitivement, au 15 janvier est fixée
au lendemain 16 courant.
Pour ces deux soirees la direci ion a eu la bonne
fortune d’obtenir le concours du célèbre pianiste Hans
de Bulow.
m les por-
; à la so-
isidmts de
lus de 300
imcnso 1a-
;>„Je.ne
Je n'ai jamais prétendu que le cabinet de Vienne ait vu
avec plaisir éclater la guerre de 1870; eneoïe moins ai-je
pu dire qu’il nous y avait encouragés. Bien au contraire, je
suis convaincu que cette guerre l’a surprise péniblement.
- Je n’ai jamais parlé de nos relations avec l’AuU'icbé
avant la guerre, et vous remarquerez que, sur cette ques-
lion, mon silence est absolu. 11 lé sera aussi longtemps que
je le jugerai convenable. .
- Mais j’affirme que le cabinet de Vienne nous avait pro-
mis son concours pour la guerre do 1870, et j’oppose cette
affirmation, accompagnée dos preuves à l’appui, aux dé-
clarations contraires que M. T hiers place dans sa déposi-
tion, soit qu’elles émanent do lui-même directement, soit
qu’elles émanent d’autres personnes qu’il a mises en scène.
» Voici les faits ;
•• Le 23 juillet 1870, c’est-à-dire biep après la déclaration
de guerre, M. l’ambassadeur vint, me voir au ministère des
affaires étrangères, et me remit deux dépêches de son
gouvernement portant toutes les deux la date du 20 juillet,
eu me priant d’en prendre connaissance et me les laissant
pour en prendre copie. .
L’une de ees dépêches, faite pour être publiée et qui
l’a été depuis, posait on principe la neutralité de l’Au-
triche, mettant un soin particulier à bien établir par des
réserves et des précédents,que cette neutralité n’empêche-
rait pas les armements qui pourraient paraître utiles au
point, do vue do la sécurité de l’empire.
- Cette neutralité, qui était proclamée d’accord avec
nous, et dont nous avions le secret, ne devait pas nous in-
quiéter. Mais, pour prévenir tout malentendu, il y avait,
comme je viens de le dire, une autre dépêche, très com-
plète et très explicite, qui était écrite le même jour, qui
me fut remise le même jour et laissée de meme par M.
l’ambassadeur d’Autriche pour en prendre copie.
•> Je ne suis pas le seul qui ait reçu communication des
deux dépêches qui en faisaient l’objet.
•> Cette communication fut faite à Saint-C oud ol à d’au-
iros membres du gouvernement.
- Or, c’est de l’une de ees dépêches du 20 juillet isjç.qui
m'ont été remises par M. l'ambassadeur d’Autriche, signées
par M. le ministre des affaires étrangères d'Autriche, c'est
de l'une doues dépêches, decelhi qu’eu n’a pas jugé à pro-
pos de publier, que, laissant de côté' d’autres parties dont la
divulgation ne me parait pas opportune ni justifiée, c’est,
dis-je, de cette dépêche que j’ai extrait le passage sui-
vant :
•• Veuillez donc répéter a S. M. et à ses ministres que
nous considérons la cause de la France comme la nôtre,
- et que nous'co'itribueronsau succès de scs armes dans
» les limites du possible. »
- Voilà donc ce que le prince dejMettcrnich était chargé
iio répéter à l’empereur et à ses ministres. Puisqu’il rece-
vait, l'ordre de le répéter,cela indiqua qu’il l’avait déjà dit;
eten effet, fidèle à ses instructions, il ne tenait pas un autre
langage.
- .rajouterai eniinque les assurances de concours en-
voyées le 21 juillet, remises et répétées le 23, avaient été
également directernent.confirmées, le 21, parM.le ministre
îles affaires étrangères lui-même.
» On pourra discuter des journées entières sur les-
causes de la guerre, on ne parviendra jamais à effacer le
caractère officiel dé ces communications ni à empêcher
qu’elles aient été faites. .
•• Kt, maintenant, je le demande à tout honnête homme
est il vrai, oui ou non, que l’Autriche nous avait i remis
Min-ooneours pour tu guerre de 1870 !
Veuillez agréer, monsieur le président, l’assurance de
ma haute considération.
» Duc de Gramont,
BELGIQUE.
A V EHRJS, 30 Décembre.
Nos abonnés de l’intérieur qui nous ont fait la
demande d’exemplaires du
LIVRE D’OR DE LÀ PEINTURE
ET DES
GALERIES ROYALES D’ANGLETERRE
les recevront dans la journée de demain. — Il m
nous reste qu’un nombre très restreint d’exem-
plaires de ces beaux ouvrages qui forment, comme
livres d’art, les,plus belles Ètrennes à offrir.
A l’occasion du Nouvel-An, le gouverneur de la
province recevra les autorités civiles et militaires de
liai heure
On nous prie d’annoncer que M. !e Bourgmestre ne
recevra pas le jour de l’An.
tSuppression îles Cartes de vissite.
■L’usage de déposer des cartes chez les amis et
connaissan es le lr janvier tombe en désuétude à
Bruxelles. Dans notre ville la même réforme com-
mence à trouver des adhérents. L’occasion est pro-
pice pour engager toutes les personnes qui ont de
l’argent, à dépenser en petitesses banales, à le donner
plutôt aux malheureux. Les-pluies des mois derniers
ont laissé sans abris et sans pain une foule de fa-
milles ouvrières île Gand. La Flandre nous demande
de l’aider à réparer ces désastres. Des fêtes s’
Elisent pour repondre à
. son appt 1. Joignons à leur
produit les Etrennes des inondés. Nous enregistrons
les premiers dons qui nous ont été remis pour tenir
lieu des visites et des cartes du Nouvel-An.
MM. John David............................. /,■ 50
Alphonse Stcerilct.............. . . , „ ->ÿ
Encore et toujours le passage à niveau de la rue
Carnot !
Donnons d’abord la parole à un habitant de Borger-
hout exaspéré à juste titre du - perfectionnement »
des ennuis que causent à lacirculation les manœuvres
des trains :
Monsieur le Rédacteur,
, . 30 décembre.
bp passage à mvean do la rue Carnot, qui devait cire
supprime depuis le lr décembre, devient un véritable défi
jets par 1 administrai ion du chemin de 1er à la patience du
public. Les interruptions de la circulation n’v font qu’aug-
menter, A présent, les trains ne ko bornent plus a passer
et a manœuvrer devant la traverse où lu va-et-vient des
non, depuis peu
Cette nuit i
es théâtres,
passants et des véhicules est, si continu
ils ont pris l'habitude de s’y arrêter et de fermer net le
passage pendant des quarts et des demi-heures, au grand
dommage des gens d’affaires pressés de faire leurs courses
■ jvV<flontairenient lésés de la sorte dans leur temps si pré-
nit même, plus de doux cents personnes sortant
. . se sont trouvées arrêtées pendant mie bonne
demi-heure par un train qui-restait là, immobile comme
une mil rai lie de dune. Que signitienl de pareils abus ? A
qüi la faute? Je demande, comme votre correspondant du
20 novembre, qu on se donne la peine do le rechercher et
de destituer les négligents ou les incapables. Il faut abso-
lument que cela prenne une lin, et si, comme on le dit le
passage à niveau doit encore exister plusieurs mois dans
ees conditions, l’administration des chemins de 1er devrait,
encore aussi epurimire une passerelle pour piétons, ce
qm d ailleurs aurait dû être fait depuis phisieuri années
Le public ;v montré A ce sujet une longanimité éton-
nante . ces» •.iris <toute pour cela que r;>i|rüinist,ratiôn s*-»
moque de lui. Quelques protestai ions seront peut-être «••-
lutolreg,. C est pourquoi je vous serais vivement oldi«œ
de vouloir bien insérer la mienne.
Recevez, etc.
.Le chemin de fur de ceinturé» est achevé ; il e- ( à la
disposition de l'admini tration. Nous a von» mém- lu
dans le Journal de Bruxelles, parlant au imm du
ministre des travaux publics, que te passage a niveau
d-; la rue Carnot pouvait être supprimé comme super-
t u puisque la voie de détournement était prèle Fetea
le même journal, cette suppression eut dû avoir lieu
depuis le 20 de ce mois. Il serait nécessaire de deman-
catégoriquement à l’administration du chemin de
1er pourquoi la déclaration ministérielle est rc-iéo
jusqu ici lettre iii ji le pour elle.
Nous apprenons que la gendarmerie est toujours de
service à la 5“ section, pour maintenir l’ordre menacé
par le fait que nous avons raconté hier.
.Jusqu’ici des voies de fait n’ont pastffi être constatés.
— Ce matin vers il heures on a retiré du Canal
d’Hérentlials le cadavre d’une femme inconnue, âgée
d’environ 50 ans, très bien habillée etparaissants’ètre
suicidée il y a environ trois jours..
— Plusieurs personnes ont vu se noyer hier après-
mi ii un jeune gamin tombé dans l’Escaut du haut de
la Tête de la Grue. Le cadavre n’a pas encore été
retrouvé.
— La police a' arrêté sur la dénonciation de la
Wijngaardnatie, cinq veilleurs de nuit pour vol aux
(nouveaux Bassins.
— Cette nuit, le bateau d'intérieur Alphonse a
ichassé sur son ancre et est allé se heurter contre un
navire amarré dans i’Kscaut. U Alphonse a subi des
avaries telles qu’il a fallu le faire échouer devant la
PTéte de Flandre.
— Société de musique. — Aujourd’hui PAS de
répétition. La prochaine aura lieu jundLO janvier.
— Au marché au bétail de ce jour on « exposé en
vente : 09 bœufs, 74 vaches et 9 taureaux ; total 182.
Le bœuf sur pied a été vend u de fr. 0-90 à 1-05, la vache
dé 60 à 92 c. et le taureau à 42 c. par kilogr.
— La viande dépecée a été vendue chez les bouchers
pendant la semaine passée aux prix suivants •
Bœuf fr. 1-64 à 1-92 ; vache fr. 1-00 à 1-86 ; veau fr.
1-62 à 1-90 ; mouton fr. 1-64 à 1-98 ; porc fr. 1-58à 1-85
le kilogramme.
— Oh nous écrit de Malines ; •• La nommée Elisa-
beth Van der Audera, âgée de 30 ans, après avoir eu
hier soir, une discussion avec son mari, est allée
s’énivrer et s’est jetée dans le canal au faubourg de
Pennepoel.
a• l’-s ï>*vf£i?*;.
ASsm.iATuyv lies iMitMF.l ns. Jeudi a eu lieu à I ■lége
une solennité qiu réunissait a 1 université un nombre con-
sidérable d’anciens élèves des écoles spéciales annexées
à l’université de Liège, i’js élèves qui sont devenus les
' x chefs d industrie de la Belgique, v enaient célé-
le25" anniversaire de la fondation de la Société qu’ils
Mueseler, îles
et du travai1,
chiffre L. T.di
L'album lui-inéme est rente
en cristal et en ébène avec po
A la première page de 1 ni
traits des membres honorair,
comte, celui du vice-présiden
sections. Les autres pages so
portraits des divers membre!
On a également offert à M
bleau photographique représentant, à côté les uns des
autres et grimpés autour de leur président, les 312 niom-
bres'do l'Association dont l'album confient les portraits.
En présentant Valbum à M. Trasenster, M. Descamps
lui a adressé un discours qui a été souvent interrompu par
do chaleureux applaudissements.
M. Trasenster, vivement, ému, a répondu à. M. Descamps,
puis l’excellent orchestre du Théâtre Royal de I.icge a fait
entendre les sons joyeux d’une brillante sérénade offerte
par l’Association des ingénieurs à son président.
Quantité da télégrammes de félicitations de différentes
villes d’Allemagne,’ de Rassie, de Norwégo etc., ont. aussi
attesté ctnnbien*les ingénieurs sortis de l’Ecole des mines
de Liège conservent vivace le souvenir dos belles années
Liège,
de leurjcunes; ,
Au déjeuner offert par le directeur de la Vieille Montagne,
à leur aima mater.
i* offert par
M. Van Seherpejbzeel-Tlïÿm a remis AM. St-Paul deSinçay
la croix de commandeur de l'Ordre des SS. Maurice et
Lazare, décernée par leroi d’Italie en récompense des
magnifiques travaux qnelaSociété de la Vieille-Montagre
a exécutés en Sardaigne.
concours. — Voici le programme du concours de la
classe des beaux-arts pour 1873 :
Sujets (fartappliqué. — Architecture : On demande le
projet d’un arc de triomphe dédié à la paix, à ériger à
l’entrée d’une grande ville, au centre d’une place publique
décorée, a laquelle viennent aboutir de grandes voies et
promenades.—Prix ; 1,000 fr.
Musique : Ou demande la composition d’«« quatuor
pour instruments cl cordes. — Prix ; 1.000 fr.
Sujets littéraires. — Premère question : Rechercher
l’époque à laquelle l'architecture a subi, dans les Pays-
Bas, l’influence italienne. Indiquer les personnages aux-
quels on doit attribuer cette influence et citer les œuvres
des artistes.
Deuxième question : Faire l'histoire de la sculpture en
Belgique aux XVII» et XVIIIe siècles. — La valeur des
médailles d’or, présentées comme prix à chacune de
deux questions,est île 1,000 fr.
La classe a accepté pour le concours de 1874 le sujet, d’art
suivant ; Un prix de 600 fr. sera accordé à l’auteur de la
meilleure gravure au burin, exécutée en Belgique pen-
dant la période du P1 janvier 1872 au 1er janvier 1874, d’a-
près l’œuvre d’un maître ancien ou moderne de* l’école"
flamande
Les intéressés peuvent, s’adresser au secrétaire perpé-
tuel de l’Academie, M. Quételet, pour tous autres renseigne-
ments relatifs à res
■jirincipatn
ont creoe en 1847 sous ce titre : •• Association des ingénieurs
ides arts et manufactures utiles mines do
sortis de l’Ecole des ;
Aune heure et demie de relevée a ou lieu, à la Salle
Académique, une séance publique, qui a présenté un très-
vil’ intérêt. La salle avait été dêcorée.àcette occasion da dra-
peaux aux couleurs des différentes nations. La séance était
présidée par M. Trasenster, professeur à l’Ecole des mines
et président de l’Association des ingénieurs ; il avait, à sa
droite M. Descamps, représentant,, vice-président, et à sa
gauche, M. Oscar Rongé, secrétaire. Au pied do l’estrade
se trouvaient rangées les diverses autorités invitées à cette
parmi lesquelles on remarquait MM. de Lue-
„ 'meurde la province ; Riereot, bourgmestre;
Closset, président du conseil provincial ; I.oomans, recteur
de l’Université; Folle, administrateur-inspecteur, Jocliaras,
inspecteur-général des mines; Gerriaert. inspecteur-géné-
ral honoraire des mines ; l.aguosse et. Vau Sclierpenzeel-
Thim, ingénieurs en chef; J.d’Andrimont père, président de
l’Union des charbonnages; les professeurs de l’Eco’e des
mines ; les membres du collège échevinal; M. Sadoine,
directeur de l’établissement de Seraing; les délégués des
Associations des ingénieurs de Paris, d’Allemagne, dos
,etc. Sur les bancs de l’hémicvle avaient
des Pays-Bas,etc.,
pris place tous ies
tores de l’Association, au nombre de
directeurs
industriels.
M.
marquable. Après avoir _
triels liégeois pour l’accueil si
ue qu’ils faisaient
_ ’ ’ ’ ta rap-
associatioh, ie but qu’elle
plus de 400, parmi lesquels se trouvaient presque tous les
de cinq charbonnages et de cinq établissements
a ouvert !a séance par Un discours très re-
rerùercié les autorités et lesindus-
triels liégeois pour l’accueil si sympathiqu
a l’association des ingénieurs, l’honorable
pelé 1 origine modeste da cette associatif _
s’était proposé d’attoindi-.vetlebien immense qu’elle a déjà
réalisé. A ce propos, M. Trasenster a passé rapidement en
revue les progrôsde l’industrie belge depuis la fondation de
l’ecoie de Liège en 1835. Il a terminé par une chaleureuse
péroraison, où il a traduit ainsi ce qui doit être le mot
d’ordre de tous les chefs d’industrie : « En avant dans les
recherches de la science;-en avant dans les découvertes de
1 industrie, en ayant dans la .solution du problème social »
Cet,éloquent discours a été couvert par d’unanimes ap-
plaudissements.
L’honorable président a repris de nouveau la parole
pour annoncer qu’uiie personne, qui désire rester incon-
nue, vient de fonder un prix de 5,000 francs, qui sera
distribue dans dix ans, avec les intérêts capitalisés de
cette somme, an directeur du charbonnage belge qui aura
eu le moins d'accidents pendant cette période décennale.
Des notices très-intéressantes sur des sujets relatifs à
des nouveautés industries ont été lues ensuite par divers
membres de l’Association.
A quatre heures et. demie, la séance a été levée et à cinq
heures avait lieu à l’Hôtcl-de-Ville un splendide banquet
de 300 couverts. Chaque table était présidée par un com-
missaire de l’Association.
Au dessert, M. Trasenster, président, a porté le toast au
Roi. Il a rappelé combien la sagesse de nos souverains a
et.e utile à notre pays, qui a pu échapper aux tourmentes
de 1848 et, de 1852 ét aux dangers des questions diplomati-
ques naguère soulevées, et d’une gi ‘ ' '
notre indépendance beaucoup plus
Rus-
i m; série o’\ rnou's mur mi s oui été perpétrés
sie, dans le district de Michoetew. Lu propriétaire juif y
habitant une hôtellerie avec sa famille composée de sa
femme» de son frère et de quatre enfants. Le 15 décembre,
a 6 h. du ®oir,'ifenx onvâiers agricoles entrèrent dans sa
maison jet fieman-teront. d" l'eau-de-vie qu'ils refusèrent dé
payer, exigeant eu outre qu'on leur prêtât cinq rtiwfleir
Sur leur réfusde paypr, le propriétaire prit f
afin d’avoif de
A peine les
pièces fie conviction ci on les mit
ms de riioi dlerie étaient-ils couché
e prit, leurs cas «nette
et on les mit «irliori
priis quelques instants, qu’ils furent reveilles parle en;
An feu .'et se virent, en fuyant la maison, attaqués par 8
hommes parmi lesquels se. trouvaient les deux ouvriers qui
étaient venus boire dans la soirée.
Le propriétaire et sa famille furent terrassés et liés.La
maison fût ensuite pillée, après quoi le propriétaire, sa
femme, son Irôre et scs 3 enfants cadets furent, jetés dans
l.o Syllogos philologique de Constantinople a publié
d’importants compte» rendus et provoqué un concours de
bons travaux suries questions nationales.
Ces renseignements intéressants sont empruntés à un
travail de M. Albert Dumont, intitulé: Souvenirs de
^Adriatique.
L’ainé des garçons parvint, seul à s’échapper et à s’abriter
ans la foret voisine.I,es autres périrent dans les flatm
}lé et la police fait, d’actives
complices. (Times.)
— La nuit de Noël, une
msjiort (Pennsylvanie) et 500
dans les caves ; 14 sont mor-
n des malfaiteurs a’ été an
recherches pour découvrir sr
:ii<n i.cmr.w n’i \r. m.use
église s’est, offomliée.â Willii
personnes ont été précipitée.'
tes et 30 ont été blessées.
incendie. — sept morts. — Dans un incendie qui a eu
lieu mardi à New-York, dans Center'Street, sept femmes
ont péri dans les flammes.
VARIÉTÉS.
!.E» écoula liEi.r.ÉMQi ES. — On ne trouve pas un hameau
habité par les Grecs modernes, soit dans l’empire turc, soit
dans le royaume grec, qui n ait une école primaire. Le
nombre dés Grecs qui ne savent pas lire est très peu élevé.
Ces écoles se divisent en deux classes, les unes donnent
renseignement mutuel, les autres ce qu’on appelle dans le
pays 1 instruction hellénique, c’est-à-dire que leur pro-
programme renferme tout ce qu’un Hellène doit savoir :
le grec ancien, l'histoire générale, l’ariihinéijque, les
éléments des sciences naturelles. Les élèves mêmes
perdent beaucoup de temps à traduire quelques ; âges de
latin et font des-exercices français. Si imparfaite que soit
cette éducation, elle entretient lo goût des choses de
l’esprit.
Les Grecs y attachent une grande importance. Partout
on trouve des legs faits aux écoles. Le saint Synode s’oc-
cupe souvent desprogram mes ; ou peut voir dans la cor-
respondance récemment publiée du patriarche Grégoire,
mis à mort par la Porte, au début il” la révolution grecque,
une longue suite de lettres qui leur sont, consacrées. Quel-
................. dfst: " ’ ‘
1ÆÊNIERES NOUVELLES,
Paris, 29.décembre.
Dans sa séance .d’hier, la première sous-commission
n’a pris aucune détermination.
Sa prochaine réunionaétén.iournée àdimanclieâjanvier.
Elle se réunira chpz»le duc de Broglto.
Paris, 28 décembre.
La conférence que M. Thiers a tenue hier avec, la sous-
commission a produit une satisfaetion réciproque.
On assure que l’accord a été établie suries qi
principales.
Le diner à l’ambassade d’Allemagne a été ajourné.
M. Thiers a diné jeudi chez lecomte -Ipponyi eti"
il dînera chez lo comte d’Arnim.
Marseille, 29 décembre.
On aniionce de Rome, *m date u 29, queM. de Bourgoing
est part i hier; les journaux catholiques témoignent leur sa-
tisfaction de la nomination de M. de Corcelles.
On parle do la probabilité du rappel de M. Fournier.
On assure que les officiers de VOrénoqua ont reçu l’ordre
de s’abstenir de visites politiques le jour de l’an. '
M. Briot, commandant de l’Orénoque, a été promu capi-
taine de vaisseau.
ont.
Nagasaki,
ïde, froid
ne guerre qui a mis en péril
’oti ne croit. M, Tra-
senster a fait ressortir, à l’honneur de la Belgique, que de-
puis 40 ans elle n’avait été troublée par aucune lutte,
qu elle s’était livrée avec, gloire aux travaux industriels et
avait eu la chance de maintenir intacte sa Constitution.
L est a la dynastie, a-t-il dit, que nous devons tous ces
bienfaits, parce qu’elle :> rompus son ride.
L'honorable président a annoncé ensuite que S. M. atnit
voulu saisir celte occasion pour honorer quelques-
me libres de l’Association qui, dans l'industrie et
professoral, ont acquis des droits a la r- counaissanee pu-
blique, il a ensuite appris à l’Assemblée, au milieu d ap-
plaudissements frénétiques, queM. Dallomagne, directeur
dos etablissements de Sclessin; Julez Deprez, directeur du
\ al-St-Lambert; Edouard Despret et Auguste Gillon, pro-
fesseurs à l’Ecole des mines, et Thym, directeur de Yaten-
ttn-Coq, étaient, nommés par le Roi chevaliers de l’Ordre
de Léopold. M. Trasenster a remis à chacun d’eux les in-
signes de l’ordre, et les noms des nouveaux chevaliers ont
eie salués par les bravos les plug sympathiques et les plus
. Des discours ont ensuite été prononcés par MM Des-
camps, vice-président de l’Association ; Gillon, professeur
et industriel ; Paquet; Van den Bergh, au nom de l’Institut
royal néerlandais ; Périsse, au nom des ingénieurs civils
de France; Hancart, président de la section bruxelloise,
et Goret, président de la, section liégeoise de l'Association,
De chaleureux applaudissements ont accueilli tous ces
discours et ainsi finit cette fête, «lont il faudrait narrer en-
core plus d’un incident, et. qui eut Ijionnour de compter
dans son sein un membre de la Société anglaise do tempé-
rance, qui, pendant tout le repas, n’a bu que de l’eau claire.
Mais cotait une exception... tout, à fait, une exception.
La tète si bien commencée a été suivie d’un lendemain
magnifique, i In soleil de printemps favorisait les excursion-
nistes allant visiter les principaux établissements des en-
virons de Liège.
Il serait impossible derend recompte de la visite avec dé-
tail; autant faire i’histefiqueUecliaque établissement indus-
triel. La description même succincte .le choses si pleines d’in-
teret qui se sont, discutées hier devant les veux des invités
de i Association des ingénieurs, constituerait un cours d’ex-
ploitation et de fabrication.
Bornons-nous donc à quelques indications. C’est naturel-
lement le bassin de Seraing qui a eu le plus grand nombre
de visiteurs. Seraing, Ougrée, Marihaye, Sclessin, c'est-à-
dire les nouveaux procédés industriels employés, soit dans
. illères, soit'dans la fabrication de 1S
et dei acier Martin Simmens, devaient en effet
le plus grand nombre. '
Après avoir parcouru pendant Ja journée les différents
etablissements que nous venons de mentionner, les mem-
bro.s de I Association se sont rendus le soir chez leur pré-
sident,. Des sept heures et, demie, une véritable légion
d ingénieurs se présiflit.a chez M. Trasenster, qui les reçut
avec la plus vive cordial itc, entouré des membres desa
famille. * •
A huit heures,une députation mrftmoîSa de M. Doseamps
viee-presulent.de l'Association: dé M. Goret, président ‘de
la section liégeoise, et dé plusieurs autres membres, vint
oîirn* à M. 1 ras-enster un splendide album, contenant les
portraits d’ingénieurs sortis de l’école des mines et, établis
actuellement aux quatre coins de la Belgique et même de
1 Europe, car un grand nombre des anciens élèves de l’école
des mines occupent actuellement des positions élevées
dans de lointains pays.
Luibn.ra offert au président de l'Association est une
magnifique œuvre d'art. Rrlismsnt relié en peau de . ha-
WMOSPiiiaiES régionales. — Le Dtiilp Teléf/mph a eu
l’ingénieuse idée de réunir, sous cotte rubrique spéciale
(a Soël dans le monde entier, dos télégrammes de toutes
les latitudes, indiquant, à la mémo heure la température
les préparatifs de fête et les cout umes de chaque pays.
( es télégrammes sont datés de Paris, Berlin, Munich,
Stuttgart, Rome, Bruxelles, Saint-Pétersbourg, Stock-
holm, Christiania, Genève, Borne, l.itoonne, Gibraltar,
Marseille, Lyon, Malte, Alger, Constantinople, Alexandrie,
le Caire, Suez, Aden, Bombay. Madras, Singapore, Penang,
Saigon, Batavia, Hongkong, Shanghaï. Nagasaki, Mel-
bourne, Sydney, Port-Adelaïde. Terre-Neuve San-Fran-
cisco.sans compter les principales villes du Royaume-Uni.
Voici l’état de l’atmosphère dans les diverses régions :
Paris, beau temps; Berlin, Munich, Stuttgart, magnifique;
Rome, pluvieux; Bruxelles, beau; St, Pêtersbourg,- tem-
pête de neige ; Norwége, brouillard ; Genève, brouillard et
pluie; Berne, temps superbe; Lisbonne, magnifique; Gibral-
tar, pluie: Marseille, temps superbe ; Malte, id.; Algérie,
chaud avec sirocco ; Constantinople, pluie; Mexandrie,
froid et tempête; Caire, beau et froid; Suez, fort ventile
S. O.; Aden, chaleur excessive ; Bombay, Calcutta, clair ;
Agra, couvert; Singapore, pluie ; Chine, beau; Batavia,
clialeur torride et malsaine ; Hong-Kong, Ira
clair et chaud ; Melbourne, beau et. chaud ; Adélaïde,
et désagréable ; Terre-Neuve, variable, orageux; San-
Franeisco, beau.
qui cédera? — Il y a quelque temps, nous annoncions
que la ville de Liège était en délicatesse avec les proprié-
taires des voitures de place. On ne s’entend, parait-il, ni
sur le tarif de certaines courses, ni sur la durée du bail des
places de stationnement, A ce sujet, des réclamai ions ont
été formulées par lesdits propriétaires. Premi er point du
débat.
Second point.L’administration communale ayant constaté
que le minimum de location des stationnements était tou-
jours dépassé par les soumissionnaires, a cru pouvoir légè-
rement hausser ce minimum. Elle a ouvert une adjudica-
tion, puis une seconde. Personne ne s’est présenté. Les
propriétaires dés Voitures, coalisés,se sont, prononcés pour
l’absténlion. Devant cette attitude l’administration n’a pas
jugé qu’elle dût recourir à un troisième appel.
| Or, les baux de location expirent le 31 courant, et voilà
la situation que crée le conflit. A dater du Ier janvier, pas
une voiture ne pourra stationner, sauf aux gares, et qni-
; conque se mettra en contravention s’exposera à un proeôs-
1 verbal; Cela pourra donner une animation factice à la
ville, mais entraînera pour ses habitants d’assez sérieux in-
, eonvénients. Qui cédera ?
; en fameux chenapan. — Les époujt A..., raconte le
: Corsaire, avaient une grande confiance en la moralité de
leur jeune nièce, nommée Anna, âgée de 17 ans, qui était
chargée de tenir les livres de commerce de leur rnagasi
da mercerie et du soin de la caisse. La jeune fille était oi
pheline, et les époux A... la considéraient comme leur
propre e niant.
Cependant, Anna avait lié connaissance avec un voya-
geur de commerce qui la courtisait, depuis plus d'un an.
Dernièrement,elle finit par se rendre aux instances du
jeune homme dont elle devint la maîtresse. Celui-ci, qui
avait de mauvais desseins, exalta son imagination par ses
promesses et ses serments, et Ja décida à fuir avec lui. il se
lit remettre dans cette intention les économies des époux
A— dont Anna avait la garde, et, qui consistaient en dix-
huit obligations de la Ville et quatre obligations du Crédit
foncier. La veille de leur départ, il reçut la somme de 700
fr. qu’Anna avait dérobée à son oncle.
Le 16 au matin, jour fixe pour leur fuite, Anna se rendit
à l’endroit que lui avait indiqué son amant, p”ès du ma-
gasin de sa famille, situé boulevard de Bolleville. Elle at-
tendit vainement toute la journée, puis finissant par se
douter de quoique perfidie, Anna se rendit au domicile de
sou amant, où ullo apprit, qu'il s’était enlui depuis deux
jours eu emportant une somme de six raille francs que lui
avait confiée la maison qu’il représentait.
Seule et sans ressources, Anna pénétra le soir même, à
la liiveurde la nuit, dans lacliambredosépoux A.,où, après
avoir écrit une lettre au crayon, elle se lit sauter la cer-
velle avec le revolver de son oncle.
Lorsque les époux. A... sont accourus, elle avait cessé de
vivre. On recherche le coupable.
scène dans une menagerie. — Le Sioiss Times publie
l’émouvant récit d’une scène horrible, qui a eu lieu lundi
à Turin dans la ménagerie Bidel et Fairnali.
1 Le dompteur Bidel était entré dans laçage aux lions, où
l’on avait amené également des lionnes, des ours, des
hyènes et un agneau. Après l’exercice des sauts, on passe
à celui du baiser fraternel, qui se fit sans encombre, les
divers animaux se touchant paisiblement le museau.
On procéda ensuite à l’exercice consistant à placer la
tète do l’agneau dans la gueule d’un lion.
Celui-ci ayantfermé lagueule. titun mouvement dequeue
et roula des'veux terribles, et bientôt l’on vit lo sang de
i l'agneau couler. Des enfants jetèrent des cris de terreur,
des femme» s’évanouirent, mais le dompteur saisissant, le
lion à la gorge, lui lit rendre prise et lâcher la victiru-', le
lion se retira en rampant dans un coin de la cage.
’dallreuHeiiseinont, Bidel avait tourné le dosa une lionne
'qui sejeta sur lui avec un cri de rase; heureusement les
dents de ta lionne ne purent traverser les vêtements du
dompteur, et d’un bond il «o dégagea en poussant un cri
furieux, puis, cinglant de droite et de gauche, il chassa les
animaux sur le devant de laçage.
11 y eut chez ces derniers un moment d’^iésitalion,'pen-
dant lequel Bidel, le revolver en main, ouvrit, la porte du
fond et sortit de la cage. •
En le voyant reparaître sain et. sauf, le public lui fit une
on ai ion enthousiaste. La pâleur mortelle do ses traits per-
mettait d’apprécier à, quel danger il venait d'échapper.
fermez vos portes u nuit. — On écrit de •.Rome, 22 dé-
cembre, au- Times ;
Une pratique fort commune autrefois-à Rome, et attri-
buée à la négligence ou à la connivence de la police papale,
semble revivre, à savoir les vols sarde seuil des portes.
Bon nombre de rnaisons de Rome restent ouvertes pen-
dant la nuit. , «s habitants peuvent rentrer à tonte heure,
ils trouvent la porte de la, rue ouverte et allument leur
veilleuse, ou, faute de veilleuse, cherchent leur chemin
dans l'obscurité. '
Jadis, il n’était pas rare que des voleurs sa tenaient, dans
le corridor,' le couteau à la main et enlevaient la bourse au
dernier arrivant.
Nous avons maintenant une police bien organisée, bien
velue et bien armée, qui maintient l’ordre dans les prome-
nades et la régularité dans les files de voitures, mais la
nuit, elfe semble moins vigilante.
Il y aune huitaine, un lieutenant-eoionel italien montait
les marches de sa demeure rue d’Areioae, lorsqu’il fut
arrêté par deux garçons de 20 ans, dont, l’un le menaça d'un
couteau pendan- que l’autre lui enlevait son portefeuille,
contenant malheureusement L100 fr. eu billets de banque
Une raésavanturo pareille est arrivée à une dame, à qui
on a enlevé sa montre avec, chaîne, à sa rentrée le soir. Le
voleur prit la, ftiite*ello cria, et la police heureusement
étant à proximité, le voleur fu.t arrêté, encore nanti dé
gués établissements
import
Tel
tingitchf, par une plus grande
el est à Constantinople celui que l’on appelle la grande
école de la nation, véritable gymnase où on suit les pro-
grammes des lycées français ; tels sont te gymnase Pliilip-
popolis qui possède Une belle bibliothèque et un musée,
celui d’Alexandrie fondé par les frè-es Abêti, celui de Ja-
nina qui compte déjà deux siècles d’existence et qui porte
aujourd’hui le nom de ses derniers bienfaiteurs, les frèr- s
Zozima. Le collège d. Janina existait déjà au xvn” siècle
sous le nom d'école de Kiouma, grand marchand de Ve-
nise, qui avait donné l’argent nécessaire pour l’établir.
En 1820, un incendie detrnisittou» les établissements do
la communauté grecque. Huit ans plus tard, cinq frères
épirotes, Jean, Anastasc, Miche’, Zois et Nicolas Zosirnas,
fixés en Russie, où ils avaient (ait fortune, attribuèrent
tous leurs biens à la ville pour rétablir le gymnase et, un
hospice. Le premier fonds, dont une partie a été perdue
à la suite des é vénements politiques etaussi par le fait, de
gestions compliquées, mais qui a reçu depuis de nouveaux
legs, doi '
. donne en ce moment un revenu de 110,0009______
■a fondation créée par les frères Zosirnas comporte un
lycée do quatre classes et une école hellénique ; eile compte
300 élèves; elle possède une bibliothèque Où on
>us les classiques français, ies encyclopédies, les
grandes collections latines et grecques, plus de livres qu’il
nyn faut pour entreprendre des travaux sérieux. Un ca-
binet de physique a été acquis.sur la même dotation : selon
' donateurs, I
professeurs ont rédigé et
, donnés gratuitement aux
les intentions des
fait imprimer des livres qui sont
élèves; des bourses sont, attribuéesaux”enfants pauvres,
qui logent chez les particuliers aux frais de l’institution ;
enfin, deux jeunes Grecs qui ont fait preuve de zèle et d’in-
telligence vont, chaque armée compléter leurs connais-
sances dans une des grandes universités de l’Europe.
L’histoire de ce gymnase est celle de tous les établisse-
ments d’instruction dans les villes de Turquie; tous sont
l’œuvre de particuliers généreux qui d'ordinaire ont fait
fortune an dehors. Ainsi, dans un petit village, situé en
face d’Argyro-Cast ro et qui compte à peine cent maisons,
la libéralité d'un Grec de Constantinople, M. Christaki
Zographos. institue aujourd'hui Un orphelinat et une grande
école où on réunira, pour les élever gratuitement,, les en-
fants de la contrée.
De si honorables bienfaits ne sont pas destinés à être,
connus; en Kpiremême, bien des Grecs les ignorent. Un
médecin de Janina, M. Lambridis, vient de publier la des-
cription du canton de Zagori; il a donné, pour chaque vil
lage, les sommes attribuées aux écoles ; c‘est par centaines
qu'il cite les noms de ces bienfaiteurs.
La reconnaissance des Grecs est assurée a ces dévoue-
ment. L’ecoie de Zosirnas célèbre par des services annuels
la mémoire de ceux qui l’ont fondée on qui l’ont enrichie ;
leurs noms sont récités dans les prières publiques. Cette
piété est générale dans toutes ies communautés grecques
pour les bons patriotes. On se tromperait, bien en effet si
l’on pensait qu’ils sacrifient surtout à la gloire; ils obéis-
sent à une passion plus haute, l’amour de leur race.
J’assistais dernièrement, en Kpire, dit l’écrivain auquel
nous empruntonsc.es intéressants renseignements, à une
de ces audiences quotidiennes que les évêques donnent à
leurs fidèles etqui commencent le matin pour finir avec la
nuit. Dans la fouie de gens de toute condition qui se présen-
taient devant, le prélat avec cette familiarité lespectneuse
propre à l’Orient, se trouvait une pauvre vieille femme.
Elle eut quelque peine à expliquer l’affaire qui l'amenait.
Nous comprimes enfin qu elle avait perdu son fils Nico-
las, que tous ses parents avaient de quoi vivre et qu’elle
voulait léguer sa cabane et ses deux vaches, le peu quelle
possédait, en tout deux mille drachmes, à la nation. Far
ce mot. elle entendait la ville d’Athènes, mais elle de-
mandait au métropolitain de la conseiller et d’attribu
cette fortune à une œuvre qui intéressât la race tout en-
tière. U fut convenu que l’école fondée pour les jeunes
filles par M. Arsaki, à Athènes, recevrait mille drachmes
et l’univeisité le reste de celle fortune. Ce dévouement
à l’hellénisme se retrouve sous toutes les formes, sou-
vent chez des Grecs qui ne savent rien de la politique ni
de l’histoire. Un sentiment plus fort que tous les autres
leur persuade que la Grèce peut beaucoup pour la cause
commune. Les Hellènes, qui sous la domination turque
avaient su conserver les caractères propres à leur race,
ont vu enfin en 1830, après une lutte de dix années, un
tiers d’entre eux affranchi. Ce royaume de si médiocre
étendue, qui commence aux monts Odrys pour finir au cap
Matapan, qui compte la population de trois départements,
devait exercer une puissante action sur le développement
de l’hellénisme. Il est devenu une sorte de territoire sacré
t.ravai
K
où tout le patriotisme des Hellènes répandus en
exilés jusque dans l’tnde ou en Amérique, a t.r
l’œuvre de la commune grandeur.
Ce qu’ils ont voulu surtout, c’est de fonder, sur la seule
terre qui leur appartient en propre, des institutions ca-
pables de servir au progrès et à la gloire de la race. C’est
ainsi qu’ils ont établi l’université d’Athènes; elle est
l’œuvrede la nation cl. non du gouvernement,des Grecs de
tous les pays plus encore que de ceux du royaume. Quand
il a fallu construire le palais où se font les cours, la Grèce
propre a donné 308,000 drachmes, les souscriptions des
Grecs de Turquie et de tout l'Orient se sont élevées au
chiffre de 422,000 drachmes. Ces listes ont été publiées, on
y trouve l’offrande des plus petites bourgades. Ce sont les
piastres du peuple entier qui ont rendu possible ce monu-
ment: ce sont elles aussi qui, après que 1 édifice a été bâti,
lui ont constitué une dotation.
Le recteur, à la tin de chaque année, lit fa liste des dons
faits à l'université, des propriétés qui lui ont été léguées ;
à côté d’un bois situé eu Valachie, on trouve un bahal o
...............................Asie
cabaret perdu sur !a cote de l’Asie Mineure, des maisons
' ' hameaux inconnus ............
ou
dans dés hameaux inconnus ; à côté d’une grande manu-
facture comme celle d’Emmanuel Constantin, àMansoura,
vingt é lioppes et pauvres rabanes. Le total de ces reve-
nus annuels monte à 140,000 drachmes; Une plaque de
marbre placée dans le palais de l'université, au liant de
noms de ces bienfaiteurs qui
dés pays si divers. L'institution fondée
re des Hellènes, l’œuvre de ia na-
tion tout enliôre. Athènes est l'école des Hellènes
l'escalier principal, porte
appartiennent à des pu>
ainsi est. vraiment l'œuvr
entière! Athènt
t les professeurs qu’on y trouve sont nés pour la
sn Turquie, mais les élèves de toutes les provin-
itinople,
8 de Ma-
plupart en Turquie, mais les
ees ottomanes viennent les entendre.
L’université compte quatre facilités, 40 professeurs et
annuellement de 1,000 à i,1000 élèves.
En 1867, sur 373 candidats qui, depuis 1840, avaient passé
avec succès les examens de la faculté de droit, on comptait
5 Thraces, 6 Macédoniens, 15 Epirotes. 3 Théssaliens, 6
Ioniens; pour la médecine, 13 habitants de Constat!
de Pliilippopolis et. d’Andrinople, un même
cédoniens, 34 Epirotes, 20 Thessaiiens.
La Grèce envoie des médecins dans toutes les provinces
de l’empire ottoman, Ce qui est plus important encore,
c’est le nombre des institutrices qui solfient chaque année
de l’école de jeunes filles instituée par M. Arsaki. Sur
l'Adriatique, à Durazzo, dans le Balkan, à Philippopolis,
au centre de l'Anatolie à Angora,on trouve des jeunes filles
qui ont fait leur éducation dans cette école. Elles habituent
les enfants au travail domestique, à la couture, en même
temps qu’elles leur enseignent les <.................
éléments des lettres et
Une société a été fondée'dont l’objet est d’établir des
écoles, de publier dos livres d’édueation.soit en traduisant
des manuels consacrés par l’usage en Allemagne et eu
France, soit m en composant de nouveaux. Cette société,
qui prend le nom de Syllogos pour le progrès
pfLes ministre» de Russie, d’Espagne et de Guatemala i
été reçus au Vatican, à l’occasion de la fête patronale di.
Pape.
Le Pape lira aujourd’hui le décret de canonisation de. Be-
noit Labre.
- Londres, 28 décemb.
Il a été versé 41,000 livres sterling à la Banque.
Rome, 29 décembre.
Le ministre de Belgique, M. VanjJLoo, est arrivé.
La nouvelle qu’il serait question de détacher de la loi
des corporations religieuses, les clauses concernant les
maisons généralices.pour en faire l’objet d’une loi spéciale,
est cont.rouvée.
St-Petkrsbourg. 29 décembre.
Le bulletin publié ce matin à une heure et un quart con-
state que le prince hérit ier a passé une nuit calme.
S. A. I. a dormi cinq heures sans interruption. La fièvre
est restée stationnaire.
L’état des forces de l’auguste malade est satisfaisant._
Bucharkst, 26 décembre.
Le Sénat a rejeté, par 28 voix contre 12, la motion de
M. Dcseiiiuis, tendante à infliger un vote de méfiance au
gouvernement dans la question des chemins de fer
‘ il a décidé que le gouvernement ne devait pas se char-
ger de l’exploitation des lignes ferrées en question dans
l’état où elles se trouvent actuellement.-
Le Sénat a passé ensuite à l’ordre du jour.
New-York, 29 décembre.
M. Boutwell a ordonné la vente en janvier de cinq rail-
lions de dollars en or et l’achat de bons pour cinq millions.
I>Elt\IhSri HEURE.
Rotterdam, 29 décembre.
Le conseil Communal de Rotterdam vient de voter
le contrat avec la société Rolterdamsçhe Handels-
Vereeniging pour l’agrandissement de Rotterdam et
la construction de :
nouveaux docks et entrepôts.
Bulletin des Bourses.
téi«Ngrsiplii<îMe>».
BRUXELLES, 30 décembre. - (Cours d'ouverture',
““AüAr œzmn
PARIS, 30 décembre. — (Cours d’ouverture!. Lourd.
Emprunt 1871. 84 45 t6 0/0Amér.
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67 75 (Ville de Paris, iÉB
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S,MADRID. 28 déc. - 30/0 Espagnol intérieur 25.40; 3 0/0 dito
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LONDRES 30 décembre. - (Cours d’ouvertnrel.
9}3Mt9i7/8 5^réric.!871; 89^ 893/4
----.-----Rente arg__
“—•511/2 * pap....
?:8
Empr.
tISSSiifgge
8*5:58
(Coure d’ouverture). Faible.
d’or... 8 Tô!^
«ta S! EH.?::: è
FRANCFORT, 30 déc. - (Cours d'ouverture). Feri
^rS:|ÊË
ï’.iat-CivH d’Anvi
Déclarations de décès du 28 décembre 1872.
reir, rue du Congrès.
(US de 7 ans, 0 mort-i
E ! i™*17 '
MARIAGES.
J. Thys avec M. Du Lion. — J. Cormon avec P. Dirick. - V.
Driesscns avec A. Van der Linden. — F. Surgeyssens avec E.
Begelinger. — J. Wanbecq avec M. Kratby. — P. Timmermans
avec B. Kyokmans. - N. Van der Heyden avec J. Craeneu. -
i «M: " t.’KS KH:
Claes avec M. Derkinderen. - P. Deckers avec S. Van der
Borght. J. Meulenberghs avec M. Detrixhe. - H. Janssens
VScUKA7lv,
avec
vee J.
lavée A.
avec
- O. Ryns avec P.
UTIIJTfi C3ÉHnÈR7%.JL,E. — Bureau pour la
rédaction de mémoires, lettres, pétitions, écrits decircon
de l’Anglais, de l’Allemand, du Fia
stance, traductions i
etc, — Comptes-rendus divers.
mand, du Français,
Sténographie des cours et tribunaux.
Longue'InéeTvt,'.
GRAND DEUIL ET DEMI-DEUIL
COMPTOIR SPÉCIAL et ATELIERS DE CONFECTIONS
AUG. THIÉRY, 18 ET 20, KLAPDORD,
IMIsiles d'Holloway. - Résultats plein s de succès.-
souvent procuré leur rétablissement. Cures d’ulcères, plaies, in-
flammations, abcès, difformités parscrofulès, obtenues par l’usage
des sublimes médecines curatives d'Holloway,peuvent être citées
par milliers et un grand nombre de certificats volontaires pour
attester leur efficacité, abonde dans les .journaux delà métro
des colonies, et des pays étrangers. Un
épreuve sera
et conduire à
essaie
leur
ptentla maladie,
rant la qualité du sang. L
fermes les abcès, en
iS,î"£;
granulation».
THEATRES, CONCERTS, IffîJ.
Théati-e royal d’Anvers. — Mercredi h'janvier.
Guillaume-Teil. grand opéra en 4 actes 7 tableaux.
Bureaux à6 1/2 h.; rideau à 7 h.
Mai d i 31
rie Mm* Auoot. opéra bouffe inédit en 3 actes, paroles de MM.
Clairville. Siraudin et Kouing. musique de M. Decocq. - On com-
mencera par : Madame est couchée, comédie en 1 acte.
Bureaux à 6 t/2 h. ; rideau à 7 b.
t.y rail Betteken,
Vrijt» K
vierde vertoon in g van bel t
in 5 hedriivon. — ne Vrijers
dijspel mei zang m i bedrijf
grecques, a ouvert un concours 'sur des questions de philo-
logie et sur les méthodes d’éducation qu’il serait le plus
convenable d’appliquer dans le pays.
Les Grecs de tout l’Orient ont contribué à former ies
fonds nécessaires pour cette œuvre. En trois années, de
1868 à 1871, elle avait reçu 190,000 drachmes, créé 16 écoles
en Turquie, dépensé 17,000 drachmes pour imprim ■" -fi
distribuer des livres élémentaire®. Depuis trois ans. aom-
bre de villes dans l’empire ottoman tendent (les a toeia-
'ions semblable?.
d/^('ttml’nl?pll>cJti^NlÈuV’A’ÀRSBAlL,'inliet loiwaîto
Bouffés Anvèrsois. — Aanvang ten 9 une.
Kuuenh'.'f. te Boigrfrhout. - Aanvang ten9 ure.
îlaaniag Ujamiarij, groot CONCERTO.
VIENNE, 30
SI
5! S- 0-
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‘*o5-!'? a il®
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