Cet inventaire, qui existe encore aux Archives communales, où il est classé sous la cote V3E, est en majeure partie un inventaire des archives elles-mêmes ; les fol. 169 r° à 171 v° sont consacrés à la bibliothèque proprement dite, qui comprenait une cinquantaine d’ouvrages. On retrouve encore dans l’inventaire de 157* > mention de quel- ques-uns des ouvrages légués par G. Pauwels en 1480. L’indication des titres est généralement très sommaire ; quelquefois elle se résume au seul nom de l’auteur. Pour autant qu'il soit possible de s’en assu- rer, la partie manuscrite comportait les ouvrages suivants ; les ou- vrages marqués d’un astérisque proviennent du legs Pauwels : * Bartolus super 1 et 5 Digesti noui, super Digesti veteri et C[odice]. * Codex scriptus. * Digestum Infortiatum scriptum. * Digestum vêtus scriptum. * Tractatus de judicibus et testibus scriptus. Orationes Ciceronis scriptae. * Practica Ferrariensis scripta. Rethorica Ciceronis scripta. * Epistolae Senecae scriptae. Pars epistolarum Ciceronis scripta. Commentaria scripta in Jus Canonicum. Oratio Ciceronis in Marcum Metullum, scripta. Clementinae, scriptae. Spéculum regum fratris Alvari hispani, scriptum. Item noch een lanck Boeck Int leer, met sloten, daer inné staet gescreven in rhyme seker spel vande Passie ons heeren Jesu Christi (1). collégiale en question, dont voici le texte : « Alsoe mits der gelegenheyt van der saecken, Myne Heeren Borghemeestren ende Schepenen dezer Stadt Antwerpen eene bequaeme plaetse hadden doen vinden dienende tot der Librarye op den stadhuyse alhier, ende omme aldair, behoirlycken overbrengende, de Stads- Boecken, de selve Boecken te doen vergaderen ende oick inventarieren alst behoirt, So es by Myne Heeren voirscreven gecommiteert ende committeren mits desen, Mr. Adolff van Blyleven onzen mede schepene in der Weth, tot hem assumerende den secretaris Van der Neesen ende Corneil Lanschot greffier van der rekencamere, pro ut ende ten fine ut supra ad executandum, etc. Actum in Collegio xxj Martij 1570. Stylo Brab. " Le document existait donc encore en 1825, et ne peut être considéré comme tout à fait perdu. (1) Pour autant que nos identifications, forcément conjecturales, puissent être défendues (le tractatus de judicibus doit être l'Ordo judiciarius de Tancrède), on retrouve ici l’ensemble des ouvrages de droit du pensionnaire Pauwels. Trois des quatre classiques latins ont disparu. En revanche les accroissements (huit ouvrages) ont apporté quelques manuscrits de Cicéron, deux volumes de droit canon et le Spéculum regum d’Alvarez Pelayo (t 1350), et enfin le texte d’un mystère de la Passion, en flamand, — dont la perte est sans doute plus regret- table que celle de tout le reste. II