exagérée, depuis Vresse on est continuellement dans les bois et les fôrets, puis de belles prairies et encore des bois, et de petits ruisseaux serpentant à travers tout cela ajoutent encore au charme de la promenade. Pas une maison, si petite qu'elle puisse être; rien que la solitude et la poésie!.... Un rare bûcheron, quelques vaches où chèvres, gardées par un simple chien, et pâturant à leur aise les herbes si belles et si vertes de ces vallées enchanteresses. Puis le tableau change, et quel tableau! Ici la main de l’homme a rendu tout accessible. La route directe pour les hauteurs aurait été impraticable aux voitures. On y a tracé des lacets tournant trois ou quatre fois sur eux mêmes, pour sortir des fonds du « Ruisseau des Bois ». Cela dure une demi-heure, et quand on a atteint le haut, on aperçoit encore entre la futaie l’endroit d’où l’on est parti. C’est simplement admi- rable. IV. Ensuite La Forêt et la rive gauche de la Semoys jusqu'à Membre dont on traverse le pont, et retour par la rive droite (2 à 3 heures). V. Puis l'exploration de la montagne, en face du pont de Vresse, à droite en venant du village. Cette montagne est très élevée du hauton domine tous les alentours à 5 ou 6 lieues à la ronde; par un jour clair, on aperçoit les clochers de 7 ou 8 villages dans des bas-fonds, sur des hauteurs, même entre les montagnes et les bois. C’est un spectacle ravissant : La montée a été rude, gare à la descente, ct c’est ici que l’Alpenstock