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Mardi
Tmife-liiiilième année. — N° 559
24 Décembre 1872
AGENTS
PRECURSEUR
1 - raaux et
's de postos
ihu xem.Es, Office de Publicité r
de la Madeleine,
hollande, M. H. Nlkîh&Van Dit-
mah. à Rotterdam, et tous les di-
recteurs de postes du royaume.
r a lus, Havas, Lafitte, Bullieh
& O, Place de la Bourse, 8.
LONDRES. DeuzT Daviks Kl C«, 1‘
Cecil Street, Strand, et A. Maurice,
18. Tavistock Kov/, Coveut Gai-
den.
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serr
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Journal Politique, Commercial, Maritime, Artistique et littéraire.
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ï, Angleterre .... * * - S
L’Allemagne_____ • * » 1
Les Etats-Unis.. ... S
Brésil et Indes... « » » E
Un numéro 90 centimei.
CHEMIN DE FER DE L’ÉTAT. -- D’ANVERS pour MaUnea et Bruxelles à 5 h. 5S, Ö.47 le
veudredi, 7.05, 9.15 E. Ie 2® ot 3® cl.. 9.50, 10.ËO E. 1« 2» et S» cl., 12.85, 1.18, 3.15 E. 1», 2° et
3°cl.,3.45.4.50,5.50,6.55 E. 1® 2» et 3® cl..8.25,8.45, '10 E. 1®, 2® et 3» cl.,p. Brus.) Lierre 0.55,
7.19,9.33.11.05.1 .<15,5.27,5.53,8.17.—Termonde et Gand 5.K, 9.50, 12.35, 3.45, 4.50 B. 1» 2' et
3» cl.,8.45. — Alost 5.55,9.50,1.18,3.45, 4.50. - Lokeren5.55,0.50.12.35,4.50 E. 1®, 2» et 3»
cl., 8.25. — Ninove, Gramm., Le3sines,Ath (par Brux.) 5.55, 9.50. 1.18, 3.45, 7 E. 1«, 2® et 3®
cl. — Bruges, Osieude. 5.55, 9.50, 10.50, 3.45. 4.50 E. 1«, 2® et3e cl. — Courtrai, Mous-
cron,Tournai et Lille 5.55, 9.50,12.35, 3.45,4.50 E. P, 2® et 3® cl. — Calais 5.55, 12.35, 3.45 E.
P et 2» cl., 4.50 E. P et .2® cl.7. —Louvain5.55,9.15E. P, 2® et 3® cl., 9.50,12.35,1.18, 4.50, 7 E.
1* 2® et 3® cl.. 8.25,10 Ë. 1® et2® cl. —Tirlemont, Liège et Verriers 5.55, 9-15 E. P cl., 9.50,
12.35.1.18,4.50.7,(8.25 jusque Tirlem.), 10K P et 2® cl. — Landen5.55,9.50,12.35,4.50.— Spa
5.55,9.15 E. I® 2® et 3® cl., 9.50, 12.35,4.50. — Allemagne, départ 5.55, levée de la boîte 5.10
matm ; départ 4.50, boite 4.15 soir ; départ 10 h., b me 9.15 soir.
CHEMIN DE FER DU PAYS DE WAKS. - D’ArjVKRR 4.50 (Tête do Flandre), 7.15,
8.50% 10 50, 2.20 3.50%7. — De Gand 4.25, 7,9.25% 10.40,2.15, 5.30%6.55.
CHEMIN DE FER GRAND CENTRAL BELGE
l\!4UKlTO.\!S i
Annonces, la petite ligne de 25
lettres..................o.;&
Réclames (fin du journal)
la ligne............. 0.75
Faits divers, la ligne. » l.so
Rubrique Anvers, la ligne. » 2.50
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au llgnomètre. — Les titres se paient
d’après Vezoace qu’ils occupent.
départs D' Anvers pour : Roosendael. 5.55,7.38.10.19,2.25, 3.40,6.21. — Moerdyk, 7.38,
10.19,2.25,6.21.— Breda, 5.55, 7.38, 10.19. 2.25, 3.40,6.21. —Dordrecht. Rotterdam et au
delà, 7.38,10.19,3.40,6.21. — Lierre, 6.55,9.19, 9.33, 10.05, 1.45, 5.27, 5.53, 8.17. — Heron-
thals et Turnhout Via Nylen), 6.55, 11.05, 5.53. — Herentlials, Turnhout et Tilbourg (via
Asrschot . 7.19, 9.33, 1.45. — Aerschot et Louvain, 7.19, 9.33. 1.45, 5.27, 8.17. — uttornies,
7.19, 9.33, 1.45, 5,27. —Charleroi, 7.19, 9.33.1.45. —Walcourt, Vireux et au-delà, 7.19,
1.45. — Châtelineau. Givet et au-delà, 7.19, 1.45. — Diest, Hasselt, Maastricht, Aix-la-Cha-
pelle et au-delà, 7.19, 9.33,1.45,5.27.
BATEAUX A VAPEUR. — Départs d’Anvers ( Veer dam) pour Boom 8,1 ; pour Rupel
monde 8, 1. — De Boom pour Anvers 10.30, 3. — De Rupelmondb pour Anvers 11.3.30.
PAIEMENT PAR ANTICIPATION
P. A. DELA MONTAGNE
DIRECTEUR-GÉRANT.
ÉTOILE BELGE,
Pour la cille et la banlieue :
Le prix de l’abonnement à l’Etoile
Belge parl’entreirnsedu Précurseur
est de -3 francs par trimestre.
tturennx i rue «le l’Amman, I, Auver»
semblent marcher dans la même voie que l’Allemagne,
et rappelle à cette occasion les laits qui se sont passés
dans le canton de Genève. Le Pane a parlé ensuite de
l'Espagne et a dit que la loi sur la dotation du clergé
est contraire aux concordats et, à la justice; il pro-
testé contre cette loi ; il a parlé aussi du schisme parmi
les Arméniens^ Constantinople qui persistent dans la
rébellion et qui. par la ruseront, dépouillé les catho-
liques .(e leurs immunités.
Le Pape se réjouit de Ia'eonstance et de l’activité de
l'épiscopat et du clergé de tous les pays qui, avec le
peuple fidèle, défendent les droits de l'Eglise.
Le Pape invite les métropolitains à réunir leurs sut-
fragants, afin de se consulter pour combattre l’iniqui-
té: il a terminé en invoquant T)ieu de venir à l’aide de
l'Eglise.
Après cette allocution, le Pape a nommé onze évê-
ques, dont six italiens, trois espagnols et deux d’au-
tres nations ; il a reçu ensuite ies cardinaux le félici-
tant le jour de l'an.
M. Aguilar, ministre d’Espagne, près les cours de
Belgique et de Hollande, a donné sa démission. La
Gazette de Madrid a publié hier un décret qui accepte
cette démission.
L’/mpareial assure que le projet de loi relatif au
jury est terminé et qu il sera publié prochainement.
Hier le Roi a diT signer le décret autorisant la pré-
sentation aux Cortès du projet de loi sur l’abolition
immédiate de l’esclavage à Portorico. Ce projet sera
lu aujourd’hui au Sénat.
Par steamer Cordillère, nous avons des nouvelles
de l’Amérique du sud. A Itio-Janeiro, l’empereur de-
vait faire l’ouverture de la session législative le 15 de
ce mois.
Au Chili, le projet de loi du chemin de fer transan-
din n’avait pas encore passé.
Nous présenterions à sa Majesté notre pétition au nom
de la garde-civiquo entière, dont nous sommes les vrais
représentants liai- droit d’élection, on lui exprimant toute
notre confiance dans l’appui que nous ne saurions manquer
de trouver près de la Dynastie populaire qui nous donne
en-toutes circonstances l’exemple du sévère respect et de
la déC.-nse des institutions nationales, et près du Roi qui
prononça aux dernières fêtes internationales de Garni les
belles et mâles paroles suivantes :
» Messieurs les tireurs étrangers, messieurs les gardes*
civiques Belges,
"Je suis venu m’associer île grand coeur aux fêtes, où la
ville de Gand honore d’une manière digne d’elle, le patrio
Usine actif et dévoué dont vous êtes les représentants.
Elle est grande et noble la mission de ceux dont le dé-
vouement embrasse à la fois la. défense de la patrie.de
l’Ordre et de la liberté.
* Honneur à ce patriotisme mâle et éclairé, pour qui le
sentiment du devoir du citoyen est inséparable du senti-
ment deses droits.
» C’est pour lui rendre hommage à mon tour que je lève
mon verre et porte un toast à Messieurs les tireurs des
nationalités étrangères et à messieurs les gardes-civiques
Belges. >>
Paroles qui firent battre d’orgueil et de noble fierté tous
les cœurs sincèrement patriotes.
Nous protesterions aussi contre notre détracteur en
affirmant une fois de plus notre attachement inébranlable
à la Patrie, au Roi,à la Constitution, aux libertés publiques
et aux droits du peuple que nous ne saurions dans notre
pensée séparer un seul instant, et nous déclarerions à la
face de la Belgique entière et de l’Europe attentive, atout
ce qui se passe sur cette terre de liberté, que nous voulons
être mis à même par le Gouvernement de remplir les
devoirs qui nous incombent de par la Constitution, même,
au prix do sérieux sacrifices.
Placés dans des conditions en rapport avec les progrès
modernes, nous nous flattons, le cas’ échéant, de prouver
que nous no serions pas inutiles et que nous ne serions
dangereux que pournos adversaires.
Allons, debout! cher collègue, il y va de l’avenir et de la
dignité de notre chère institution èt.ile la défense de nos
droits constitutionnels, et je ne doute nullement ou nous
pourrons en cette circonstance, comme dans toute autre,
compter sur votre patriotisme éclairé et votre chaleureux
eorfeonrs.
Au nom du corps d’officiers de la garde-civique d’Anvers
Le colonel commandant,
.IOSF.PH DAVID.
AVIS
êA IS. — Los porteurs d’obligations de la Caisse de;
priétaires sont prévenus que les obligations et les co
a i échéance du 15 avril 1873, sont payables dès c-
sous déduction de l'escompte à 6 0/0.
La Caisse des Propriétaires donne des ouvertu
credit sur hypothèque.
43;,° ARM UII SEOIR
Le conseil communal de Bruxelles s’est réuni hier
soir en séance secrète pour discuter la question des
traitements des écoles primaires. A la suite de ce
comité, la séance a été rendue publique, et le conseil
a voté, à l’unanimité, le budget scolaire, s’élevant à la
somme de 347,000 fr.
Le conseil a également adopté une ordonnance re-
lative aux inhumai ions et; aux exhumat ions.
»,«*>* pfcsoimcii «jui H'nbnnncroiil A <l««<«-i- «lu
.jaiivlei- prochain, recevront le Journal A
partir «lu Joui* «le leur iiinu-riptioii,
Elle» auront «Iroil » tout re «jut a paru «le
la nouvelle »érie «le TABLETTES en vole «le
publication. 3<>i vole! le aomiunire t
i.k >< vuïace do trésorier, par M*»« Claire De Chaudeuetix.
n; yî'.z, causerie scientifique. — les iiirovoki.i.i’s df, i.a
MORT, par Ernest Pa liga u.
*’Al'IS I>IVE12s.
Ciimidatlofiiii.
1n commerce qui est fortement éprouvé à Garni, par suiie
des inondations, c’est, sans contredit le commerce horticole
Les pertes seront relativement considérables; on cite parmi
les etablissements qui ont le plus souffert, ceux de MM
bpae, près du Jardin Zooîogique, Lammens storv aii
quartier de St-Sauveur, De Bock, François et Yervaens a
la Pecherie, Laureu, ter Plaete, Baumann, à la nouvelle
promenade, Lrffelinek et N an der Meersch, rue de m
Maison de force. Dans ce dernier établissement, l’inon-
dation a ete si rapide, dans la journée du U, qu’en trois
heures de temps les serres construites à mi-sol, avaientplus
de quatre pieds d’eau et tout l’établissement ne présentait
plus et. ne presente en ce moment qu’un immense lac d«*
deux pieds de profondeur. - A I.edeberg et Gendbrugghe
il y a des jardins où on ne distingue plus que le faite de«
serres. Que serait-ce si la gelée se mettait de la part ie' Tous
les loyers sont submergés.
A en croire les apparences, nous sommes décidément
réconciliés avec le ciel. Le solstice d’hiver et le dernier
quartier de la lune nous ont ramené une température des
plus clement-es. Lundi, 16 soleil brillait comme aux plus
belles journées printanières.
De toutes parts les nouvelles annoncent une baisse des
eaux très-considérable.
, “ y* «écembrk était un anniversaire de grand froid. En
1822, le thermomètre marqua ce jour-là 22 degrés de froid.
Lu revanche, en 1538, on vit à la Noël fleurir la violetie
uaus les jardins.
1872 pourra être comparé à cette année, car dans divers
jardins, on trouve des violettes et des rosiers de Rentra m
Le Moniteur publie en tête de sa partie officielle
l’arrêté royal suivant :
LEOPOLD U, Roi des Belges ,
A tous présents-et à venir sai.lt.
sur la proposition et. de l’a vis de notre coaseil des minis-
tres,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Notre ministre des finances est chargé de l’intérim du
département de la guerre pendant la maladie du comte
d’Àspremont-Lvnden.
Donné a Laeken, le 23 décembre 1872.
LEOPOLD.
Par le Roi :
Le ministre d’Etat, membre du conseil,
C« DE TIIEI X.
•gaiement
Les nnuceaux abonnes recevri
vers la fin de ce mois : 1e Les Revues politique ei
commerciale de l’année; 2° l’Etat de la marine
marchande belge au 31 décembre.
Les beaux IJvres-Etrennes <(««<■ hou*, nifriins
à prix réduits à nos abonuits, peuA'ent être
evaminés dès aujourd'hui eu nos hurraux.
Les abonnés à la poste, dont l'abonnement finit
le 31 décembre, sont priés de le renouveler en
temps opportun, à leur bureau de poste respectif,
pour ne pas éprouver d'interruption dans la
réception du journal.
Commerce, marine, etc.
I.e contrat pour la pose d’un câble sous-marin, entre Rio
de Janeiro, Montevideo et Buenos-Ayres a été signé ven-
dredi à Londres. Le câble devra être jiosé endéans six
mois. Tout le capital est souscrit dans l’Amérique du Sud.
La Correspondance de l’exposition universelle de.
Vienne, publiée le 10 de cc mois, dit que le nombre exces-
sif des exposants français a nécessité un choix entre eux,
d’ou il suit que l’art et l’industrie français seront représen-
tés de la manière la plus brillante.
La commission allemande, à laquelle il manque éga-
lement. de la place, est partie d’un point (le vue tout diffé-
rent,et a fait sa ré parti tion.moiusdans le sens d’une image
brillante que dans celui d’une image fidèle do l’industrie
allemande. Quiconque a régulièrement demandé une place
à la commission, en obtiendra une.Ce n’est qu’ainsi que le
progrès comparatif pour chaque Etat et pour les Etats en-
tre eux peut, être sérieusement étudié
RESUME POLITIQUE.
Le gouvernement français s’esi; occupé d’un article
qui a paru l’autre jour dans le Corsaire,journal ultra-
radical, article qui mettait en scène un ouvrier privé
de travail par la crise parlementaire et qui opposait à
la misère de cet ouvrier la riche aisance des députés
de Versailles. L’antithèse était longue et soutenue par
un style extrêmement incisif; elle a produit, à ce qu’il
parait une grande émotion dans l’Assemblée, surtout
dans les rangs de la droite monarchiste. Le ministre
de l’intérieur, auquel l'incident avait été déféré
a renvoyé le tout au général Ladinirauld, gouverneur
de Paris et commandant l’état de siège, qui vient, par
un arrêté, date du 22, d’interdire le journaljprécité en
qualifiant, son article d’excitation la haine des ci-
toyens les uns contre les autres, et d’attaque contre
3’àutorité de l’Asseinblee nationale.
La sous-commission qui s'occupe de l’organisation
des rapports entre les pouvoirs s’est réunie à 2 heures.
La séance a été levée à 3 heures, après de simples
conversations. La sous-commission ne délibérera pas
avant que M. Thiers se soit rendu dans son sein.
En attendant la rentrée de l’Assemblée,les journaux
de la droite ne négligent pas le terrain et font tout
leur possible pour peser sur les députés qui s'obstinent
à ne pas vouloir marcher avec les ultras de leur parti.
A défaut d’arguments puisés dans la situation inté-
rieure, ils vont les chercher au-delà de la frontière.
(C’est ainsi que l'Univers qui, comme on sait, a l’ima-
gination très-grande, publiait hier la « grosse nou-
velle » que voici ;
L'attitude de la presse semi-officielle allemande semble-
rait indiquer que le gouvernement, de l’empereur Guillaume,
convaincu que la dernière guerre n’a pas suffisamment
affaibli les moyens 'pécuniaires et militaires de la France,
prendrait ses mesures pour faire face à une agression,
.voire môme pour provoquer une lutte en 1874.
Des personnes bien informées affirment que M. le prince
de Bismark aurait manifesté l’opinion que l’idée, journel-
lement développée dans la presse française, d’une revanche
justifierait- aux yeux île l’Europe le droit de l’Allemagne à
conserver la place forte de Belfort- comme garantie de la
sincérité de la paix. T,a Gazette de Yoss, journal de Berlin,
qui a plus de 27,000 abonnés, et puise ses inspirations en
haut lieu, a entrepris une campagne en ce sens depuis un
mois, en ne cessant de représenter la France comme l’enne-
mie décidée du repos de l'Allemagne.
« Nous recevons, se hâte d’ajouter l’Univers, cette
noter de source très-sûre et- très-autorisée. Elle est de-
là plus rigoureuse exactitude. » D’ordinaire, le journal
-de M. Veuillot ne s’inquiète pas de la foi plus où moins
grande de ses abonnés ; il sait que cette foi est très-
disciplinée et il use toujours largement de la situa-
tion. Aujourd’hui, cependant, il a besoin de se porter
iui-même caution de sa nouvelle à pression, sans cela
ton le rangerait parmi ses confrères du boulevard pari-
sien obligés de démentir régulièrement le lendemain
•ce qu’ils inventent la veille.
Quoiqu’il en soit, nous attendons le langage delà
presse allemande avant d'attacher à la nouvelle de
ïUnivers la moindre importance.
La situation ministérielle, à Berlin, vient de rece-
voir sa solution. Le Journal officiel publie l'ordon-
nance suivante de l'Empereur au prince de Bismark ;
«« Sur la proposition que vous m’avez faite le 20 dé-
cembre, je vous relève de la présidence du ministère
•de l’Etat. Vous continuerez à présider les affaires de
l’empire et la politique extérieure.
« Iians les cas ofi vous serez empêché de prendre
(personnellement part à une séance du ministère, vous
:aurez le droit de donner votre vote, en ce qui concerne
Mes affaires qui touchent aux intérêts de l’empire, par
feitremise du président de la chancellerie de l’empire,
Le Journal d’An vers réédite sur la question des
inhumations un des plus vieux clichés de la Ga-
zelle de Liège et du Bien Public. A le lire, le pro-
jet de règlement élaboré par le college échevinal
d’Anvers est une monstruosité, digne des sauva-
ges du nouveau-monde e! sans précédent en Bel-
gique. _
lue pareille ignorance serait impardonnable si
elle netait pas feinte. La règlementation desinhu-
mations existe dans toutes^ les grandes villes, à
Liège, à Gand et même à Malines, siège de l’ar-
chiépiscopat. Loin de porter atteinte à la liberté
religieuse, elle protège d’une façon efficace et gé-
nérale la liberté de conscience contre tout acte
d’intolérance et d’hostilité. Elle rétablit l’égalité
des citoyens devant la loi. Ni le cabinet d’Anethan,
ni jusqu’ici le cabinet-Malou n’a jugé utile de res-
treindre les attributions de l’autorité communale
en matière d’inhumation. Pourquoi ?
Parce que le gouvernement a reconnu qu’il ne
pouvait céder aux exigences du clergé sans violer
la Constitution. Le Journal d'Anvers le sait si
bien qu’il a laissé dormir la question quand son
ami M. Jacobs était au pouvoir.il n’a pas les mêmes
raisons pour M. Malou ,• au contraire 1 Aussi le
met-il brutalement en demeure de se jeter dans
le guêpier.
Il importe,dit-il, que le pays sache si,oui ou non, ie gou-
vernement a l’intention d’entrer dans cette voie justement
réparatrice.
M. le ministre de la justice qui a montré un si louable
empressement à s’occuper des aliénés ne peut-évidem-
ment pas oublier que depuis douze aus des millions de
catholiques demandent justice, c’est-à-dire paix ei respect
ii leurs morts.
La question des cimetières n’est pas difficile à résoudre ,
un bon coup de balai donné dans les arguties des légistes,
dans les préjugés et les haines amoncelées par la maçon-
nerie, et la solution apparaîtra simple et lumineuse.
Parler de millions de catholiques à propos
d’aliénés, c’est aller un peu loin. Réduisons, par
pitié, ce nombre à sa juste valeur et disons qu’il
peut y avoir en Belgique quelques milliers î’ul-
tramontains assez extravagants pour vouloir ba-
layer nos institutions les plus chères. Le Journal
d'Anvers et le général Oapiaumont tiennent à
figurer en tète de la liste. Le Journal d'Anvers
n’est cependant qu’un prête-nom. M. Malou ne s’y
trompera pas. C’est M. Jacobs qui tient le manche
du balai de notre confrère et ce qu’il espère ba-
layer ce ne sont pas les haines amoncelées mais
bien le cabinet. La question des cimetières n’est
qu’une machine de guerre et nous sommes cer-
tain que les protestations de la presse ultramon-
taine laisseront le ministère parfaitement indiffé-
rent.
L'ordre du jour proposé par le corps d’officiers de
la garde-civique d’Anvers est le suivant ;
A. 1e Proposition de demander la réorganisation totale.
A son défaut, demander :
B. 1° Circulaire de rappel aux administrations commu-
nales pour les rappeler à la stricte observation de la loi,
principalement pour les incorporations futures.
2° Un recensement des dix dernières années à l’effet de
retrouver les citoyens qui se sont soustraits à la loi, ceux
qui sont venus habiter les communes où la garde est active
et ceux dont la position s'est améliorée au point de ne
plus devoir figurer dans la réserve.
3» L’élection des officiers, sous-officiers et caporaux
pour 10 ans.
4° La mise en vigueur de la nouvelle théorie à partir de
la période de 1873.
5° L’abolition et le rappel de l’examen pour les gardes
âgés de moins de 35 ans.
6® La durée des exercices à 3 heures au lieu de 2.
7» L’armement du fusil Comblainpour toute la garde.
8“ L’établissement du tir de garde-civique dans les neuf
chefs-lieuX de provinces, l’encouragement puissant au tir
par des prix de valeur et à l'instar de la Suisse, la fête an-
nuetf: du-.tir national ayant son tour de rôle par pro-
vince.
9° La nomination d’une commission ayant pour mission
d’étudier ie changement de l’uniforme et d’en proposer un
nouveau à bref délai.
Proposition de demander au Gouvernement de vouloir
organiser à Bruxelles en 1873, à l'occasion du 25e anniver-
saire de la remise en activité de la g irde-civique, une
grande Revue de toutes les gardes-civiques du Royaume,
à passer par sa Majesté Léopold Ilcommechefdela garde-
civique de Belgique,
La remise de nouveaux drapeaux.
Un grand Tir National et International, et la créai ion
d’une décoration commémorative pour ies membres de la
garde qui auront 25 ans de service actif, et- qui continue-
rait à être accordée au fur et à mesure des droits acquis.
L’attitude du corps d’officiers de la garde civique
d’Anvers répond au sentiment des populations. La
Belgique entière élève la voix pour défendre une insti-
tution essentiellement nationale et à laquelle nous
devons nos plus anciennes franchises. Le moyen de la
mettre désormais à l’abri des attaques dont elle a été
l’objet est. de l’organiser d’une façon solide et défini-
tive. Cette opinion, nous en sommes certain, est par-
tagée par tous les chefs de corps et la réunion de
dimanche leur permettra de la manifester hautement
et efficacement.
Actes officiels.
Administration de la trésorerie et de la dette pu-
blique. — Par arrêté royal du 16 décembre, sent nommés
agents du trésor savoir : à Bruges, M. Ciavareau, agent à
Malines ; à Malines, M. Willems, agent à Audenarde ; à
Aufienarde, M. Beke, agent à Huy ; à Huy, M. Delimoy,
premier commis à l’administration centrale.
— Par arrêté royal du 21 décembre, sont nommés; Sous-
chef ue bureau à l’administration centrale, M. De Ridder,
agent du trésor à Turnhout ; agent du trésor à Turnhout,
M. Delhuvenne, 1er commis à l’administration centrale.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES
FRANCE.
Nous lisons dans le Soir :
Les ambassadeurs japonais que le mikado a accrédités
auprès des principales cours de l’Europe, viennent d’arri-
ver à Paris, après avoir séjourné en Angleterre pendant
quelque temps.
C’est un incident singulier de la civilisation que l’arrivée
en Europe des envoyés japonais. Pour qui connaît ce vaste
empire, qui, pendant des siècles, s’est tenu dans le plus
complet isolement, ce n'est certes pas un mince sujet d’éton-
nement que l’excursion de la nouvelle ambassade.
Il n’a fallu rien moins, pour briser ainsi les traditions
dont l’origine remonte aux temps antiques, que la volonté,
d’un souverain jeune, intelligent et voulant, à tout prix,
s’affranchir de la lourde tutelle de ses grands feudataires.
Il a fallu aussi plusieurs expéditions de la France, des Etals-
Unis,et de l’Angleterre, pour ouvrir les premières brèches
de la clôture qui séparait le Japon du reste du monde.Puls
est venu le mikado actuel,qui,instruiton ne saitparqui des
secrets de l’histoire de l’Europe contemporaine, a fait ce
qu’on appelle chez nous une révolution ou plutôt un eoup
d’Etat.
L’ambassade japonaise qui se trouve en ce moment par-
mi nous est composée de personnages importants dans
leur pays, de quelques-uns des plus grands chefs de la
noblesse. Ce sont tous des hommes intelligents, érudits,
très capables de s’assimiler rapidement les éléments de
notre civilisation et, dans tous les cas, de les étudier avec
la finesse qui distingue les races orientales.
La mission qu'ils paraissent avoir reçue ne doit pas se
borner là. Elle a d’abord pour objet principal de nouer eatre
les grandes puissances de l’Occident : l’Angleterre, la
France et la Russie, avec les Etats-Unis d’Amérique, des
relations d’amitié qui n’ont pas existé jusqu’à présent ;
puis de combiner, après avoir suivi avec attention les
besoins matériels des nations européennes, des traités de
commerce, dans le but de faire aboutir au Japon les pro-
duits qui lui manquent et de rendre, en échange, à l’Eu-
rope, les produits bruts ou manufacturés au Japon.
subsidiairement, la composition de l’ambassade permet-
tra à ses membres Je suivre, selon leur compétence, les
progrès de l’artillerie, ceux de l'instruction publique, les
procédés et les instruments agricoles perfectionnés, les
œuvres scientifiques, ie mouvement des arts et des lettres,
l’organisation administrative dans les divers pays qu'ils
sont appelés à visiter, le commerce, l’industrie, etc.
On ne saurait trop se îélieiter de l’envoi en Europe des
ambassadeurs japonais, car la conséquence nécessaire de
leur voyage ot de leurs observations doit être une plus
vive impulsion dans le mouvement qui commence à peine
entre leur pays et le nôtre. Les commandes seules qu’ils
ont à faire à notre industrie viendrontxn aide à celle-ci, et,
si un traité d’amitié et de commerce est le résultat do leur
visite, il est impossible que le chiffre de nos affaires avec
un empire considérable par l’étendue, contenant une popu-
lation industrieuse et intelligente ne -s’accroisse pas dans
une grande proportion.
On télégraphie de Paris au Times :
Il semble que le parti conservateur désire être le parti
du gouvernement, tandis que la gauche, soutenant le gou-
vernement en principe, ferait opposition aux ministres.
Les députés de toute couleur profiteront des vacances
pour exposerà leurs commettants les événements politiques
qui ont eu lieu. Leur principale besogne sera de préparer
le terrain électoral pour des nouvelles élections et le parti
conservateur résistera moins à une dissolution éventuelle
quand il se croira plus de chances à diriger les nouvelles
élections.
"y- t'euie, qui avau tres-sen-
siblement baisse dans les derniers jours, a monté de nou-
veau de quelques centimètres,par suite d’une nouvelle
de la Lys. 1
A Ai oieatièr e.>, en effet, 1 eau a gagné du terrain et douze
fabriques «fontactue ement forcées de chômer. La situât on
est la meme a Merville. U JÜ
la Lys déborde partout de Glomenghem iusctu’à
Des champs entiers sont ravinés le long de la rivière
La I.aeque n a plus de digues à partir du marais do i am
bres, Les habitants de Lenglet craignent beaucoup que
1 eau n entre dans leurs maisons, 1 H
Heleron, Neufpré, Pecqueur et Widdebroueq sont éo-a!e-
ment sous 1 eau. 1 c-a,c
Lavallée de la Laciuetteeldu Mardiek est la plus rn&l-
ti aitee. Dans le bas de Saint-Quentin, neuf maisons sont
bloquées parles eaux et il esta craindre que les habitants
ne soient toreés-de les abandonner,
La rivière de Mardiek a une digue crevée près de la ferme
de Su acelles, et les maisons de ce côté sont aussi fort me-
, s.pR01 R? r“A u • — Le 1,01 a fait remettre à M. le comte
de fSerclaes, gouverneur de la province de la Flandre
orientale, une somme de 10,080 fr. pour les victimes d,--
inondations.
—- M. Ernest Picard et M. Ozenne sont arrivés samedi à
bruxelles. Ils out gu une entrevue &vôc 1ô ministre de*
affaires étrangères.
les si 1TE8 de l'iyresse — Le lo de ce mois, deux do-
mestiques de terme de la commune de Dilsen près Mae-
seyek, s’en retournaient après avoir bu, quand ils ’ se
p ri i eut de querelle : 1 un deux tomba dans la Meuse Ou
suppose que l’autre, voulant venir à son secours, y sera
tomba aussi ; toujours est-il que le cadavre du premier j
ete retrouve et qu’on recherche celui du second C’étaient
deuxjeunes gens de 25 et 22 ans.
prenez carde. - On signale à Liège de fausses pièce*
de deux francs ; plusieurs habitants en ont reçu vendredi
et samedi et se-sont aperçus, mais trop tard, de la fraude.
_ Ces pièces sont assez bien réussies ; elles sont au milïé-
Ou nous écrit do Garni, 21 décembre :
A l’occasion de renouvellement de baux dans le
grand-béguinage de Gand, les béguines ont élevé de
nouveau des plaintes de ce que les loyers que récla-
mait la commission des hospices étaient trop élevés.
Mais lorsqu’on a vu, par les chiffres publiés, que des
couvents où habitent une centaine de béguines, n’é-
taient pas loués à plus de sept ou huit cents francs;
que la moyenne des loyers était en proportion de moins
de trente-cinq francs par au et par béguine, c’est-à-
dire, que les béguines dans leurs spacieux couvents
pavaient moitié moins que la plus pauvre femme ha-
bitant une chambrette louée à la semaine, le bruit
a cessé, ou bien l’on n’a plus parlé de la question du
béguinage que pour blâmer la commission des hospices,
de louer le bien des pauvres à trop bas prix.
Depuis, par un désastre qui s’étend à une partie de
la ville, les eaux viennent d’envahir le béguinage, et
il s’est trouvé grand nombre de maisons ayant vingt
ou trente centimètres d’eau au rez-de-chaussée. Pen-
dant qu’on reparlait du béguinage pour raconter les
péripéties du sauvetage des béguines,la nouvelle s’est
répandue que le duc d’Aremberg déjà propriétaire de-
puis unedixaine d’années du petit béguinage de Gand,
venait d’acquérir presqu’aux portes de Gand, à Mont-
Saint-Amand, un terrain de 7 hect. d’étendue, pour
y construire un béguinage nouveau, où s’établiront les
huit cents béguines du Grand Béguinage ; et le Bien
Public s’est empressé d’annoncer l’événement comme
heureux pour les béguines qui seront ainsi désormais
en sécurité. Que veut-il dire? En sécurité contre les
eaux , certainement, car celles-ci, ne monteront
jamais à Mont-Saint-Amand. Mais elles paieront
loyer à M. le duc d’Aremberg comme elles en
payaient aux hospices; et à moins que M. le duc se
contente d’un payement en prières, elles paieront un
loyer deux ou trois fois plus élevé que ne réclamait
,1a commission des Hospices de Gand. Quoi qu’il en
soit, le béguinage ancien où logeaient environ huit
cents personnes, pourra être soit loué soit, vendu, et
de toute manière la population qui se plaint si souvent
de la cherté des loyers, trouvera là une ressource
considérable.
A ne parler de ce qu’on ne connaît point, il y a le
danger de dire parfois tout autre chose qu’on ne vou-
lait. Au dire du Bien public, le béguinage nouveau
que le duc d’Aremberg va construire à Mont Saint
Voici le texte de la lettre adressée par le colonel-
commandant la garde-civique d’Anvers aux autres
chefs de corps, du pays et dont nous avons publié hier
le résumé :
Monsieur et cher collègue,
Les attaques violentes dont notre Institution a été l’ob-
jet à deux reprises dans la Belgique militaire de la part
du *• Colonel de l’armée » et leur reproduction dans une
brochure intitulée : « Ce que vaut la garde-civique,» ont
profondément ému le corps d’officiers de lamilice citoyenne
d’Anvers et ne sauraient laisser indifférent tout bón pa-
triote attaché à la Constitution, au Roi, aux libertés
publiques et à nos droits. .
Il est vrai que le ministre de la guerre a décliné à la
tribune nationale, en son nom et en celui de l’armée, la
responsabilité ou la solidarité de pareilles attaques et ap-
préciations, en laissant au colonel de l’armée toute la
responsabilité de ses actes comme citoyen usant de son
libre droit d’écrire, mais ces déclarations vagues du gou-
vernement, et le silence des autres membres du cabinet
dans celte grave circonstance, ne sauraient nous suffire,
surtout quand on considère que notre détracteur est un
officier notoirement connu pour son influence dans le ca-
binet même du ministre.
Comme réponse du gouvernement; il nous faut des actes.
Il faut qu’une institution nationale inscrite dans la Con-
stitution comme gardienne des libertés publiques et de nos
droits, chargée du maintien de l’ordre et au besoin de la
défense de l’intégrité du territoire national, soit respectée
par tous, défendue le cas échéant contre les calomnies
dont elle peut être l’objet, et réorganisée sur dos bases en
rapport avec les progrès modernes.
En présence de l’incertitude de la réforme militaire,il faut
que la garde civique, si elle ue peut être réorganisée en-
tièrement-,elle qui,contrairement aux assertions du colonel
de l’armée, n’a jamais manqué à ses devoirs et qui se lait
fort en toutes circonstances de les accomplir jusqu’au bout,
reçoive au moins par la stri ;te exécution de la loi actuelle,
par des modifications importantes et des améliorations
réglementaires indispensables à y introduire, des preuves
sincères et concluantes des sympathies du gouvernement
et de son ferme désir de la maintenir loyalement, dans
toute la force que lui attribue’;et garantit la Constitution.
Nous voulons ; Un nouvel armement, une nouvelle théo-
rie, des encouragements puissants au tir, des règlements
et des modifications indispensables à une loi qui s’abîme
d’elle-même et que nous ne pouvons, sans manquer à nos
devoirs de citoyens patriotes et constitutionnels, laisser
descendre à l’étal de lettre-morte.
Je viens donc, Monsieur et cher Collègue, vous convier
au nom du corps d’officiers de la garde-civique d’Anvers,
à vouloir vous rendre à Anvers, le dimanche 29 décembre
1872, à l’effet de nous y constituer en fédération ou assem-
blée générale, dans laquelle nous arrêterions un projet
définitif de pétitionnement exprimant les vœux qui y au-
ront été discutés et adoptés au vote. (Café de l'Europe,
Grand’Place, 11 li. du matin.)
Cette pétition nous la ferions circuler dans le corps
d’officiers de nos gardes-civiques respectives et uous de-
manderions ensuite â sa Majesté Léopold 11, notre bien-
; -Ripé souverain, de vouloir nous recevoir.
son propre palais) vient d’ordonner une visite domei-
liaire, à la suite de laquelle on a découvert les coupables
On a trouvé chez eux, nous assure-t-on, la clef qui servait
à ouvrir le tiroir ou le pupitre où étaient déposés les ob-
jets, ainsi que l’argent provenant des vols. » ‘ .
I \ directe* r * OLE. — On lit dans VOrgane de Mons ■
On aurait vole cette nuit dans la eliambre de M l’otel
directeur du théâtre, et au préjudice de celui-ci, une sommé
de 4,910 francs en or. il n’y aurait eu aucune effraction du
meuble où se trouvait l’argent,
La police, prévenue cc matin, a (ait une descente et a
dressé procès-verbal.
la dame be wciie. — On écrit de Binche au Journal de.
Charleroi :
- On voit depuis quelque temps aux environs de la sta-
tion, à Binche, une apparition mystérieuse, une femme
montée sur un cheval blanc-.on l’a appelée la Dame Blanche
Qui elle est-, on l’ignore : pourquoi elle vmnt dans ces pa-
rages, on ne le sait pas plus. On la voit, le soir, quelque
temps qu’il fasse, galoper dans la campagne, à une assez
grande distance des curieux, qui s’assemblent journelle-
ment près de la station. Personne, jusqu’à présent, n’a osé-
s aventurer u sa rencontre. Ses allures sont étranges • «mob-
aueiQiSelle passe tranquilleraeni, au pas de sa nrontar^y-\
disparaît- : mais le plus souvent elle est emportée dans.
galop effréné, son cheval franchit les fossés et les iia-iœ
avec une agihteextraordinaire,puis tout à coup ilse drosse
lait plusieurs tours sur lui-même et repart avec une vf”
tesso vertigineuse. Tout cela se fait sans qu’aucun bru lu
vienne frapper l’oreille des spectateurs
» Cette apparition fait beaucoup de bruit dans rmt'-
ville: naturellement on a trouvé une légende nui » •,’
prétention d expliquer le fait. La voici dans tante
naivste :
■> En 1558, le château de Binche a été ioeeïtdié • ««• « •
les victimes on comptait Amalberge, surnommé i '* i
meunière delà Samrae, ainsi que son mari uc'w
hdele serviteur de la Reine (?), le chevalier ,jP m 0r<lVe *l
Le corps de ce dernier a été retrouvé .lausles v m s?mn[ia'
te, mais on no pat jamais découvrir te ri • - uiman-
à qui on ne pqt donner de sépulcre * AmalbeU'<i
dans jes vajlees de Preses et les bocages de la Sarame en
»e “EJjwùt an dom murmure du moulin ' ame' ôu
" Setto v°ix, on ie devine, c'était, d’anrèa la erovan.»»
e°G l'Mnalliçrgô appelant son époux ét' ù—
f$”Aul‘e‘ Auiôurdhui, on se demandes» fa-
** n.c;-1.t,as * f'îhô d Amalberge, dont le temps
d apreu'N es serai.. fiiR dans l’antre monde et ' ' r"
BELGIQUE
A^'VERS, 84 Décembre.
A. l’occasion «le la Fête «le i^OFL, le
journal ne paraîtra pas demain.
En réponse à la réclamation d’un négociant en vins
insérée dans notre m’ du 21 courant, le chef de station
d’Anvers-Bassins nous informe que les colis vins
étaient déchargés et à la disposition du destinataire
en Entrepôt d’Anvers,depuis le 17 décembre,à l’excep-
tion d’un fût vin différé à la gare de Valenciennes et
arrivé depuis. Ce fût n’a donc pas été égaré à Anvers
comme le destinataire le supposait.
Demain, fête de Noël, l’orchestre -U- la cathédrale
exécutera à 10 heures la 3e messe de Hay dn ; le salut
à 4 12 heures sera compose exclusivement de motets
de M. Benoit.
■— Cette nuit, vers deux heures, la police a arrêté
dans la rue de la Flèçhp, un aide -maçon, demeurant à
Borgerhout, occupé à voler du plomb dans un bâti-
ment en construction.
— Le marché aux veaux tenu aujourd’hui à cause
de la Noël se composait de 80 tètes, vendues sur pied
de fr. 1 à 1-10 par kilog. ’ *
1 à qui Dieu |