ÂUX SOURECES DU NiIL. 243 ëntre lui & moi: Comme rien ne m'empêchoit de tirer où ilf étoit; & que je craignois qui == je Savancât du côté de quelqu’un de mes ens, & qu'il né prit la viande & s'en allât ; “OQ je lui lâchaî mon coup, & je l'atteignis deux ouces au-deffous de Faile; de forte qu'il omba roide tb € Quand jallat ramafier ce monftrueux oifeau , je ne fus pas peu furpris de trouver mes mains couvertes d'une poudre jaune. Je le retournar & je vis que les plumes de fon dos rendoierit auf de la poudre brune, ceft-à-dire, de la couleur dont elles étoient. Il y avoit abondam- ment de cette poudre; & pour peu qu'on fecouât les plumes, la poudre voloit comme fi on avoit jetée avec la houpe d'un coëfteur. Les plumes de la gorge & du ventre étoient d'une belle couleur dorée, & ne paroiffoietit avoir rien d'extraordinaire en elles: mais les grandes plumes de deffus les aîles & du haut du dos étoient formées en petits tubes; de manière que quand on les preffoit, il en for- toit de la poudre ‚qui fe répandoit fur la par- tiela plus fine de la plume, & cette poudre, ainf: que je Îat déjà obfervé, étoit brune Les groffes plumes des ailes étoient aulli dé= Qi À sss