Full text |
o
LE PRECURSEUR , Vendredi 13 Janvier 1843.
de la capitale s’élèvent de CO à 11)0,000 fr. par an; il n’y en a pas douze
que l’on pourrait citer dans cette catégorie. On peut estimer que la to-
talité des honoraires des 1,295 médecins de Paris ne dépasse pas 1,200,000
fr. par an, soit un peu plus de 2,500 fr. par an, pour chaque praticien.
La mort a frappé, en 1841 et 1842, 56 docteurs en médecine, dont 14
étaient membres de la Légion-d’Honneur. 52 médecins reçus dans des
universités étrangères exercent à Paris, en vertu d’ordonnances roya-
les. Il y a eu en 1852, 278 thèses soutenues à la faculté de Paris; il y en
avait eu 481 en 1857, 576 en 1858,454 en 1859, 585 en 1840 et 289 en 1841.
Bouclions à la mécanique.
On sait que les bouchons de liège se fabriquent à la main dans laCer-
dagne et quelques autres lieux, à t’aide d'un couteau de St.-Claude qu’il
faut affûter à chaque instant.
On a donc dû s’occuper depuis long-temps de les fabriquer à la méca-
nique;on a fait des machines de toute espèce et d’une complication sou-
vent très coûteuse; mais les tranchants s’émoussaient tellement vite, à
cause des petites pierres, des nœuds et autres impuretés du liège, qu’il
a toujours fallu y renoncer.
Il S’appartenait qu’à un homme de génie de vaincre toutes ces diffi-
cultés et cet homme s’appelle Moreau, et il a établi sa fabrique à Brux-
elles.Des navires entiers chargés d’écorces de quercus liber viennent
débarqueràsa porte eten sortent admirablement façonnés en bouchons
de toutes les dimensions,depuis le bouchon d’apothicaire jusqu’au long
bouchon de Bordeaux.
C’est bien,dira-t-on, de fabriquera la mécanique, mais c’est le prix de
revient qu’il s’agit de connaître; nous allons vous satisfaire:
Une tonne d’écorce de liège revient à Bruxelles à. 700 fr.
Le prix de fabrication revient à M. Moreau à... 50 »
Total..... 750 fr.
Une tonne de liège produit 200,000 bouchons,dans les prix de 8, 9,10.
15, 18, 25, 45, 60 et 90 fr. le mille.
En ne prenant que le prix de 10 fr., comme terme moyen, nous au-
rons 2,000 fr.
Dont il faut soustraire le prix du liège et de maind’œuvre 750
Bénéfice par tonne 1,250
Et comme on peut, sans grande mise, fabriquer un million de bou-
chons par jour et qu’on en trouverait l’emploi, cela donnerait un béné-
fice par jour de 6,250 fr.
Tout l’outillage de l’atelier ne coûte pas autant.
Nous ajouterons qu’un ouvrier à la main ne fait guère que de 500 à 1200
bouchons mal fabriqués, pendant que M. Moreau en fait 200,000, parfai-
tement ronds et polis. (Fanal.)
Ville «le liondrcs.
Londres est la ville la plus grande et la plus riche du monde. Elle oc-
cupe une surface de 52,000 carrés, renfermant de vastes pâtés de mai-
sons, la plupart de trois, quatre et cinq étages. On y compte sept quar-
tiers ou districts : la cité de Londres, la cité de Westminster, Finsbury,
Mary-le-Bone, Towers-Hamlets, Southwark et Lambett.
Les deux derniers sont sur la côte sud de la Tamise. La ville compte
350 églises et chapelles du culte protestant, 564 chapelles de cultes dis-
sidents, 22 chapelles étrangères, 250 écoles publiques, 1500 écoles parti-
culières, 150 hospices, 155 bureaux,de bienfaisance outre 259 autres in-
stitutions philanthropiques, 530 administrations, 14 prisons,22 théâtres,
24 marchés.
Elle consomme annuellement 110,000 bœufs, 776,000 moutons, 256,000
agneaux, 250,000 veaux et 270,000 tonnes de beurre, 15,000 tonnes de
fromage, 10 millions de gallons de lait, 1 million de quartiers de blé
(8 millions de boisseaux), 65,000 pipes de vin, 3 millions de gallons d’es-
prit et 2 millions de barils de porter et d’ale.
Elle occupe et fait vivre 116,502 cordonniers, 14,553 tailleurs, 2491 for-
gerons, 2015 couteliers,5030 peintres en bâtiments, 1076 marchands de
poissons, 2662chapeliers et bonnetiers, 13,201 charpentiers, G822 ma-
çons, manœuvres, etc , 5416 menuisiers, 1005 charrons, 2150 scieurs de
bois, 2807 bijoutiers, 1172 frippiers, la plupart juifs, 3628 compositeurs
d’imprimerie, 700 pressiers, 1398 libraires et papetiers, 2653 horlogers,
4227 épiciers, 1450 laitiers, 5625 boulangers,2091 barbiers, 1040 prêteurs
sur gage, 1522 bouchers, 1686 marchands de fromage, 1082 pharma-
ciens, 4199 marchands de draps et de toiles, 2107 carossiers, 1367 mar-
chands de charbon, 2155 tonneliers, 1581 teinturiers,2319 plombiers, 907
pâtissiers, 869 selliers, 1247 ferblantiers, 805 marchands de tabac, 1470
tourneurs, 556 entrepreneurs, etc. Toutes ces personnes sont âgées de
plus de vingt ans.
Londres emploie, en outre, 10,000 familles particulières aux différents
articles de toilette. On trouve, 77,000 établissements de commerce
et d’industrie, 4400 tavernes, 330 hôtels, 470 débits de bière, 960 mar-
chands de vin etliquoristes. Il y a six ponts sur la Tamise.
Sciences médicales.
Parmi les circonstances extraordinaires qui ont souvent amené les
grandes découvertes scientifiques, on ne peut oublier l’accident arrivé
à Turin, au docteur Costa, actuellement à Paris, où il occupe, avec la
plus grande distinction une chaire de l’université.
Il n’était encore qu’élève en médecine lorsqu’il commença son traité
sur la mort par asphyxie. Bien que le premier ouvrage fut loin d’attein-
dre à la perfection de ceux qu’il a publiées depuis, et qui lui ont acquis
une célébrité européenne, on y reconnaît néanmoins une rare abon-
dance d’utiles observations accompagnées des réflexions les plus judi-
cieuses, une foule d’idées neuves et lumineuses, une sagacité remar-
quable dans le choix des faits propres à établir un système, en un mot
les germes de toutes les belles qualités qui recommandent aujourd’hui
ce professeur distingué.
Arrivé à la partie de son traité où il parle de l’asphyxie par strangula-
tion; des souffrances que doit éprouver le patient avant d’expirer, et
voulant en donner les détails les plus précis, les plus circonstanciés il
se décida à tenter une expérience qui ne devait lui laisser aucun doute
sur la solidité de ses assertions. Pour cet effet, il prit une corde à laquelle
il fit un nœud coulant,et l’ayant fixée d’une manière solide au gond su-
périeur de sa porte d’entrée, il tenta de se la passer au cou, bien déter-
miné à pousser l’expérience aussi loin qu’il lui serait possible. Comme
le lacet se trouvait à une hauteur où il ne pouvait atteindre, il dut mon-
ter sur une chaise pour l’exécution de son étrange projet.
De cette manière étant parvenu à se passerai! cou le nœud coulant il
comraençaà s’affaisser de tout son poids,supportant avec une constance
inouïe les douleurs qu’un commencement d’asphyxie ne tarda pas à lui
faire éprouver. Par une fatalité que le docteur n’avait pas prévue, une
contraction nerveuse, causée par la géne desa situation imprima à ses
pieds un mouvement convulsif qui renversa la chaise sur laquelle il était
élevé, de sorte que le pauvre Esculape en herbe resta bien sérieuse-
ment accroché, éprouvant dans toute leur horrible réalité les souffran-
ces qui précèdent le dernier instant d’un pendu.
C’en était fait du malheureux, si la Providence n’avait amené sur le
lieu de cette scène un de ses amis qui, trouvant la porte entr’ouverte,
entra dans l’appartement sans plus de formalités.
Quels ne furent pas sa surprise et son effroi lorsqu’il aperçut son ami
suspendu au fatal lacet et ne donnant plus aucun signe de Vie ! Après
avoir coupé la corde, il parvint à porter le malheureux Costa sur son lit
où les soins de l’amitié autant que les efforts de la science lui furent im-
médiatement prodigués. Ce ne fut qu’au bout de trois ou quatre heu-
res que le pauvre asphyxié se vit entièrement hors de danger. Sesamis
l’ayant alors interrogé avec empressement sur les couses d’un déses-
poir si inconcevable, apprirent avec étonnement que cette sorte de sui-
cide n’était que le malheureux résultat d’une imprudente expérience,
tentée dans l’unique but de se procurer la démonstration des faits qu’il
prétendait établir.
t Malgré la lecture de son cahier, ouvert sur la table, au chapitre de
l'Asphyxie par strangulation; malgré ses protestations réitérées, la ville
de Turin resta long-temps persuadée que le bon docteur avait voulu
mettre fin à ses jours, et n’avait échappé à la mort que par la circon-
stance fortuite de l’arrivée de son ami et indépendamment de sa vo-
lonté.
Juridiction Commerciale.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS.
Audience du 9 janvier 1845.
Assurances maritimes. — Rats et chats. — Avarie «les
Marchandises.
n L’assureur n’est pas responsable de l’avarie causée à la marchandise
par les rats. .
L’assurance maritime ne peut garantir, sauf stipulation particulière,
que les accidents ou fortunes de mer indépendants de la volonté et du
fait humain.
Cuit contre la compagnie d’assurances générales.
Cettequestion complètemenLneuvea été résolue dans les circonstan-
ces suivantes :
, M. Cuitavait chargé sur le navire la Marie, faisant routede Marseille
a Rouen, 87 balles de noix de galle, et les avait fait assurer par la com-
pagnie d’assurances générales pour une somme de 4.000 fr. environ.
A 1 arrivée à Rouen, les noix de galle étaient dévorées par les rats, et
lorsqu’on procéda à l’expertise, il s’échappa d’une seule balle onze de
ces animaux. Aussitôt M. Cuitvoulutexercerson recours contre la com-
pagnie assureur, et provoqua les mesures ordinaires, la visite et le rap-
port de deux capitaines choisis par les parties. La marchandise était
complètement perdue. M. Cuit soutenait que l’assureur était responsa-
ble de toutes les avaries snrvenues à bord, eL qu’il n’y avait point à éta-
blir de distinctions qui n’étaient prévues ni par la police ni par le Code
de commerce.
La compagnie d’assurances générales, de son côté, répondait au con-
traire, en citant Clairac et les ns et coutumes de mer, qu’elle n’avait
qu’une preuve à fournir : à savoir, qu’il y avait des chats à bord;or,
cette preuve est faite par le rapport des experts. On ne peut savoir,
d’ailleurs, si les rats n’ont pas été misa bord avec les noix de gallequ'ils
paraissent affectionner, à en juger par l’énorme consommation qu’ils
en ont faite; et alors le propriétaire n’aurait à imputer qu’à son propre
fait la perte de sa marchandise.
Après avoir entendu sr amédée deschamps pour M.Cuit et m* fremf.rt,
avocat de la compagnie d’assurances générales,
« Le tribunal, après en avoir délibéré :
» Attendu que par conventions verbales, la compagnie d’assurances
générales a assuré, le 31 mars 1842, au demandeur 87 balles noix de galle
chargées sur le navire la Marie, en destination de Marseille sur Rouen;
» Que l’assureur a pris à ses risques et périls toutes pertes ou avaries
provenant de tempêtes, naufrages, échouement, baraterie de patron et
généralement de tous accidents et fortunes de mer énoncés en l’art. 350
du Code de commerce;
n Attendu qu’il est reconnu par les parties que la traversée du navire a
été constamment heureuse, que nul accident de mer n’est venu compro-
mettre la sûreté ni la qualité des marchandises,que s’il résulte des piè-
ces produites et des procès-verbaux dressésà l’arrivée du navire à Rouen,
que les balles de noix de galle, quoique bien arrimées, avaient été atta-
quées par les morsures des rats et tellement détériorées qu’il était im-
possible de reconnaître les marques et les numéros,cette avarie ne sau-
rait être classée dans la catégorie des risques acceptés par les assureurs;
» Qu’en effet l’assurance maritime a pour objet de garantir l'assuré
contre les accidents de force majeure,indépendants de la volonté ou du
fait des préposés à la conduite et à la garde du navire, et qui peuvent
affecter l’ensemble des marchandises chargées;
» Qu’aux termes de l’art. 352, les déchets.diminutions, pertes qui arri-
vent par le vice propre de la chose et les dommages causés par le fait ou
la faute des propriétaires ne sont point à la charge des assureurs;
» Que, dans l’espèce, soit que Ton considère le dommage comme ré-
sultant du vice propre delà marchandise dont la propriété peut être
d’attirer les rats, soitqu’il provienne de la faute du propriétaire ou de
ses représentants,qui auraient négligé d’employer les moyens suffisants
pour mettre les marchandises à l’abri des atteintes de ces animaux, il
n’y aurait pas lieu d’en rendre les assurés responsables;
» Attendu qu’en admettant, ce qu’il n’y a lieu d’apprécier ici, que le
capitaine peut être responsable du dégât survenu à la marchandise, ce
fait,desa part, ne pourrait être considéré comme un cas de baraterie
dont l’assureurauraitcouvert le risque au demandeur;
» Par ces motifs, déclare le demandeur mal fondé en sa demande,l’en
déboute, et le condamne aux dépens. »
Actes officiels.
(Moniteur du 11 janvier.)
Brevets. — Des arrêtés royaux, du 21 décembre 1842, accordent:
Un brevet d’invention,de 10 années,au sieur A.-N. Herring,confiseur,
domicilié à Anvers, pour un procédé servant à fabriquer du chocolat;
Un brevet d’invention, de 10 années, aux sieurs J. Collon et Galy Ca-
zalat, domiciliés à Bruxelles, n» 1, pour une nouvelle café-théière dia-
phane ;
Un brevet d’invention, de 10 années, au sieur G. Gaggia, domicilié à
Bruxelles, rue de l’Observatoire, n» 11, chez le sieur Lacambre,son fon-
dé de pouvoirs, pour un appareil servant à fabriquer une pâte ou mélan-
ge farineux imitant le tapiolha et la patenta-,
Unbrevetd’invention,de10 années,au sieurF.-J.Wilmart,mécanicien,
domicilié à Namur, rue Bas-de-la-Place, n» 976, pour un bec à gaz à en-
veloppe mobile.
Un brevet d’invention, de 10 années, au sieur J. Vanhaute, serrurier,
domicilié à Gand, rue Terre-Neuve, n° 57, pour un appareil propre à
maintenir les eaux à la même hauteur dans les chaudières distillatoires.
— Conseil Communal. — Autorisation. — Par arrêté royal du même
jour, l’administration communale d’Herenthals (Anvers), est autorisée
à maintenir, pendant un nouveau terme de deux ans, les dispositions
qui ont fait l’objet de l’arrêté royal du 10 août 1841, et qui sont relatives
à la perception de l’octroi communal.
— Barrières. — Un arrêté royal du 9 janvier, porte :
En révoquée la disposition de notre arrêté du 16 novembre 1842. qui,
modifiant celuidu 51 octobre 1840, a créé au Kiel un bureau de barrière
spécial à chacune des routes provinciales d’Anvers à Boom et d’Anvers
à Schelle, de sorte que, conformément à ce qui a été établi par le der-
nier de ces arrêtés, il n’y aura au Kiel, pour ces deux routes, qu’une
seule barrière, qui sera placée à leur point de jonction.
Etat-civil (le la Tille d’Anvers, du au 9 Janvier.
DÉCÈS» — SEXE MASCULIN.
J. Noydens, commis, âgé de 25 ans. — C. Tackx, postillon, 41 ans. —
J. N. Fontinois, chasseur au 1«r régi de chasseurs à pied, 21 ans. — A.
Dendooven, scieur de long, 70 ans, veuf de M. T. Herkens, époux de M.
J. Van de Cruys. — C. Van den Aura, maçon, 85 ans, époux de A. C.
Schephuysen. — P. F. Bom, loueur de voitïires, 75 ans, époux de M. J.
Goszen. — J. B. Struyf, charpentier de navires, 45 ans, époux de A. M.
Gys. — R. J. B. L. Van den Corput, courtier en marchandises, 76 ans,
veuf de C. J. Barbie.
5 Enfants qui n’ont point atteint l’àge de 7 ans.
DÉCÈS. — SEXE FÉMININ.
C. Nelis, dentellière, âgée de 66 ans, veuve de A. J. Gommaert. — E.
Pieters, 59 ans, épouse de A. J. De Waerseggers. — A. M. Lambrechts,
90 ans, épouse de J. H. Herrffs. — J. M. Cardinas, dentellière, 70 ans,
veuve de J. B. Van den Brande. — A. T. De Mets, 89 ans. — J. Auwer-
kerken, 10 ans. — H. Brabans, 57 ans, épouse de F. Market. — M. T.
Dorrekens,74 ans, veuve de J. Braat.— M. Laurys, faiseuse de bonnets,
36 ans. — J. M. Drumon, 68 ans, veuve de G. Tervoort. —A. M. Brisight,
couturière, 69 ans.—E.L.Van Ertborn, 57ans, épouse de M.L.J.Morelus.
5 Enfants qui n’ont point atteint l’âge de 7 ans.
3 Enfants mort-nés.
DÉCÈS.
Sexe masculin 15. — Sexe féminin 18. — Total 51.
NAISSANCES.
Sexe masculin 30. — Sexe féminin 28. — Total 58.
MARIAGES.
J. C. Schauw avec C. Van den Eynde.—B. L. Bust avec A. M. Cremin.
— C. Knop avec P. Ysewyn.
THEATRE ROYAL.
Vendredi 13 : te Comte Ory. — Le Foyage à Pontoise.
COMMERCE.
Place «l’Anvers «1»« 13 janvier.
CUIRS. — Il s’est traité pendant ces derniers jours environ 4000 secs
et 800 salés de Buénos-Ayres et Montevideo à divers prix.
INDIGO. — On a réalisé une 10»» de caisses de Bengale et Java à des
prix soutenus.
METAUX. — Nous avons à citer la vente des 800 Saumons Missouri,
reçus par Jean Key, de New-York. Le prix payé n’a pas transpiré.
SUCRE BRUT. — On a fait env. 250 caisses Havane blond à un prix
qui n’est pas positivement connu.
r Ventes publiques.
CAFE. — Il est passé aux enchères, pour cause d’avarie , 1000 balles
Brésil blanchâtre de 11 1|2 à 45 centimes par 1]2 klg. en consommation.
HOUBLON. — On a adjugé 15 balles d’Amérique plus ou moins avarié
de frs. 58 à 68 par 50 klg. consommation.
Mouvement «les Cotons en France, en 1813.
Stocks au lijanv. : Et.-Unis. Brésil
Havre....... 84,700 2,480
Marseille ... 8,560 »
Autres ports 5,500 »
Egypte. Autres Total.
— sortes. —
» 5,120 90,500
20,600 8,760 57.700
» 4,000 7,500—155,500
balles.. 96,560 2,480
Arriv. : Havre...... 545,051 11,850
Marseille... 27,642 750
Autres ports 9,550 »
20,600 15,880
» 15,546 370,427
13,813 9,758 51,945
» 10,550 20,100-442,470
balles.. 580,243 12,580
Débouc.Havre....... 527,951 12,110
Marseille ... 29,022 550
Autres ports 9,550 »
15,815 35,854 577,970
» 12,666 552,727
22,163 J 4,168 65,945
» T1,750 21,300 -439,970
balles.. 360,523 12,000 22,163 58,584
Stocks: Havre....... 99,800 2,210 » 6,000 108,000
Marseille... 0,980 200 12,250 4,270 25,700
Autres ports 5,500 » » 2,800 6,300—158,000
Au 51 déc. : balles.. 110,280 2,400 12,250 13,070 •
Mouvement «les TaÜacs à Brême
pendant l'iinnéc 18it.
Voici un relevé des importations et; des débouchés à Brême, durant
1842, ainsi que de l’approvisionnement au lr janvier 1842 et 1843 :
Importations. Débouchés.
Maryland..... 20,106 bouc. 18,352 bouc,
Virginie..... 6,268 « 5,457 »
Kentucky.... 9,595 » 9,127 n
Côtes.......... 5,852 >. 5,087 »
Total..... 59,821 bouc. 58,005 bouc.
Stock en !■» main
au 1w janvier 1842.' même époque 1843.
Maryland... 2,369 bouc. 4,123 bouc.
Virginie... 726 n 1,557 »
Kentucky.. 550 » 1,018 s
Côtes...... 1,682 » 447 »
Total... 5,327 bouc. 7,045 bouc.
MAllCilËS
Folteren, \ \ janvier.
Grains et graines : From. blanc, par sac de fland. fl. 12-16 à 12-05;
from. rouge, 12-17-6 à 12-02-6; seigle, 7-17 à 7-08; orge, 7 à 6-12; sarrasin
8-15 à 7-15; avoine, 6-06 à 5-14; lin par 3 kilos, 4-18 à 2-08; graine de trèfle,
par 1(2kilo, 0-04-9 à 0-04-5; huile de colza, par aime, fl. 58-10; id. de lin,
49; id. de chanvre, 51; graine de lin, 12; tourt. de colza, par 200 liv. de
Gand, 7 1|4; id. de lin, 91 [2; id. de chanvre, 7-02.
St.-Wicolas, 12 janvier.
Grains et graines : From. blanc, par sac deWaes, fl. 12 à 11; from. rou-
ge, 12-05 à 11-05; seigle, 8 à 7-08; orge d’hiver, 6-15 à 6-05; orge d’été,
e’-05 à 5-15; sarrasin, 8-15 à 8; avoine, 6 à 5; fèves, 8-10 à 8; lin, par 5 kib
2-15 à 1-15; graine de lin, 15-05 à 11-05.
Fille, i 1 janvier.
Colza...............fr.
Œillette rousse.......
Id. bon goût sur march .
Id. bon goût soutirée ...
Id. froissage soutirée-
Lin...................
Cameline...............
Chanvre................
Epurée pour quinquets.
Id .pour réverbères...
Heii.es l’hect.
87 —----------
77 — 77 50
80 —---------
82 —---------
93 —---------
91 —---------
Graines l’hect.
28 50 24 —
29 — 27 50
19 — 24 50
22 50
TocRT.Ies 100.
15 — 15 50
14 — 15 25
17 — 20 —
15 50 -------
14 — 15 —
PARTIE MARITIME.
Sinistres.
BROUWERSHAVEN, 9 janv.—Le navire anglais Centenary, c. Fostei*,
parti d'Alexandrie (Egypte) pour Rotterdam, s’est échoué avant-hier,
au soir, sur le Banjaerd. — L’équipage, composé de 15 hommes, a été
sauvé. — Le navire se trouve en ce moment sur un côté. Par suite du
temps orageux qui règne, on craint de ne pouvoir conserver grande
chose de l’inventaire.
LIVERPOOL, 10 janvier. — On rapporte que le navire espagnol
Maria, parti delà Chine pour Manille, s’est perdu.
CUXHAVEN, 8janv. — Le navire Magnet, c. Andersen, allant de
Mallrupp à Anvers, est entré ici ce matin avec un forte voie d’eau.
Nouvelles «le mer.
GAND, 12 janv. — Arr. du 11 : le koff hol. De Hoop, c.Fulke, de Du-
blin, ch. de laine; le koff hol. Gertruida, c. Bosnyck, de Rochefort, ch.
de pierres.
TEXEL, 11 janvier. — Arr.: Concordia, c.Wygers, de Surinam.
NIEUWE-DIEP, 10 janvier. — Prêts à faire voile : De Zeemeeuw, c.
Kayser, p. Batavia; Nicolaas Wilzen, c. Lange, p. Surinam; Colonist, c.
de Bel, p. d°; Colchis, c. Knight, p. New-Orleans; Manhattan, c.Wethe-
rill, p. New-York.
LONDRES, 11 janv.—Arr. du 10: Charles, c. Brown, de Montevideo.
En charge : Deux-Amis, c. Waldack.p. Gand.
DEAL, 10 janv. — Arr.: Adrnl. Van Keemskerff, c. Strumpter, d’Am-
sterdam eta fait voile p. Batavia; Columbine, c.Welch, de Calcutta;Ja-
net Willis, c. Baillie, de Démerary.
BEACHY-HEAD, 10 janv.-Arr.: Diligentia, c. Horneman, deBatavia.
PLYMOUTH, 10 janv.—Arr.: Star,c.Innes, de Kertch.
LIVERPOOL,10 janv.—Arr.: New-York, cw,de New-York;parti le 19
décembre.
COVE OF CORK, 8 janv.—Arr. : Cybele, c. Fitchet, de Montevideo.
DUNKERQUE, 11 janv.— Arr.: Liberty, c. Collard, de Bournham.
Dép. Commerce de Lille (st.), c. Guichon.p. le Havre.
BORDEAUX, 7 janv.—En rivière : Jeune-Léonie, c.Rozo,de Bourbon.
— Extrait du rapport du capitaine Tiron, commandant le Créole, entré
en i^re i <
« Je suis parti de Bourbon le U octobre. Sur le banc des Aiguilles, j’ai
communiqué avec le trois-mâts hollandais le Stad-Thiel. c. Chevalier.
J’avais besoin de plusieurs petits objets, et le capitaine Chevalier a été
d’une extrême obligeance à mon égard.» ,
CUXHAVEN, 9 janv. — Arr. du 8 : Adolph, c. Schwenson, de St-Tho-
mas- du 9 : Tarquin, c. Ladlum, de San-Yago-de-Cuba.
CONSTANTINOPLE, 20 déc. — Dép. du 1 : Wm Burton, c. Robson,
d’Odessa p. Anvers; du 15 : Porto-Ré, c. Andrich, de d° p. d°.
BUENOS-AYRES, 5 nov.—Arr. du 22 oct.: Randers,c. Clausen, d An-
vers. .
Steamers Français
A partir de Marseille pour l’Inde.
Les 1", Il et 21 de chaque mois.
Paquebots Américains
Attendus de New- York au Havre.
Ville-de-Lyon..........dép. 24 décemb.
utica,.................dép. 1er janvier.
Albany,................dep. 8 janvier.
Steamers Anglais
A partir d’Angleterre.
Steamer Acadia, partant de Liverpool pour
Halifax et Boston , le 4 février.
Steamer Great-Wcstern, partant de Bristol
pour New-York , ie H février.
Steamer pour les
thampton le 15jaier.
Paquebots Américains
A partir du Ilavrep. New-York.
Bnrsandy ,............. dép. incessamm.
Baltimore,.............dép. 16 janvier.
Emetald,...............dép. 24 janvier.
Rhône,.................dép. 1er février.
Anti de Sou
Steam r Anglais
A ttendus n Angleterre.
Steamer Britani , lépart de Boston et
Halifax , les 1/5 jai i , attendu à Liverpool
vers le 15 janvier.
Steamer des Antilles, attendu à Southamp-
ton du 20 au 25 janvier.
MOUVEMENT DU PORT D’ANVERS.
Arrivages.
Du 15, après-midi.—Le steamer anglais Wilberforce, c. Stranack,de
Londres, ch. de diverses marchandises et passagers.
Départs.
Du 15, matin.—ha goël. angl.Tantery,c.Wilson, p.Londres, chargée,
La goël. dan. Bien, c. Hagensen, p. Harlepool, sur lest,
» angl.Adolphus Yates, c. Tardiff, p. New-Castle, »
» » Leda, c. Tope, » »
Le brick » Constantia, c. Corlyon, à l’aventure, »
V. S.-S.-E. — Marées du H : Haute 3 h. après-midi. — Basse 9 h. matin.
Du 13, après-midi. — La gaiiote belge Jeune Clémence, c. Smith, p.
Hull, ch.
Chargements «les navires déjà annoncés.
ALFRED (anglais) d’Alexandrie (Egypte); 2893ardebs froment, 1 partie
nattes à garnir, J.-B. Donnet, cons.
PANTHER (anglais) de Messine; 1958 caisses citrons, 892 d» oranges, 1
d0 albâtre, J.L. Lemmé et Ce, cons. — 100 barils corinthes, 50 ton-
neaux soufre, à ordre.
MARY (anglais) de. Livourne ; 2 futailles huile d’olive, 2 caisses macaroni,
CoomansetBorn. — 1 d° ouvrages d’albâtre, 1 d° tableaux, J. L.
Lemmé etCe.— 1 balle séné, 20 d» grainedecumin,G. J.Essingh.—
210 d» baies de genièvre, 6 pipes huile, Ch. Loyaerts. — 800 balles
baies de genièvre, 20 blocs marbre, 1 caisse marchandises, 2 balles
d°, 10 d» lin,4 d°chanvre, 1 d° séné, à ordre.
(Jgÿ*. Par Phoenix, venu de Dublin et Liverpool : futailles peaux
de veaux salés, 11 balles d» secs, 1 futaille marchandises Cavens etO-
|