lève tard; à la longue, il perce les brouillards épais ; plus rouge, plus tendre et bienfaisant, il dore toute cs le la nature, adoucit les vents déjà froids et, ve crépuscule, illumine les brumeuses buées. Les forêts FOSSES. — Somnolent les petites villes orgueilleuses.… (p. 96). flamboient d’ors harmonieusement nuancés: les routes, imbibées de fraicheur, miroitent; la rosée blanche, givrée parfois, scintille ainsi d'immenses parures de diamant. La nature persiste à rire. C’est un sourire, aimant, réconfortant, tel celui du vieil- lard qui carresse, en s’assoupissant, un enfant aimé. Mais voici l’hiver; les feuilles rouillées parsè- ment le sol, se flétrissent, s’émiettent ; le givre, le el oœ ga les tourmentent et les ourlent de perles; les