Smeekschrift aan Bonaparte Den 31° juli hebben de pastoors van de vier parochiën en van de vijf succursalen hunnen eersten dienst gedaan. « On commenga à hausser le fond et à renouveler le pavé de l'eglise, on remit dans un état décent les fenêtres et colonnades, on a dû, en attendant, remettre les trois entrées ou portails, les toits durent être indispensablement restaurés, les goutières et bandes de plomb volées devraient être remises. « Toutes ces restaurations n'absorberont pas seulement en peu de temps les deniers, que les exposants avaient su se procurer avec une peine infinie, mais créèrent des dettes conséquentes, qui sont à payer faute de fonds, « Lorsqu'on entre dans cette église on s’apergoit au premier coup d'ceil que rien n'a été fait encore en proportion de ce qui reste à faire. « Dépouillée de sa chaire de vérité où la voix de ceux qui prêchent Yobéissance, la gratitude, le dévouement et le respect que doivent les habitants de cette ville au chef de la nation, doit faire retentir les voutes du temple. « Sans mafître-autel, devant lequel les ministres se font gloire d’en- tonner le cantique: Seigneur sauvez les Consuls, Seigneur sauvez la République. : « Engagés dans cette mer sans bords, les remontrants ne craignent pas de fixer à deux cent cinquante mille francs la dépense qui reste à faire pour perfectionner cet ouvrage. « Pénétrés de limpossibilité de pouvoir trouver cette somme mar- quante pour continuer leurs entreprises, les suppliants se voiaient réduits à se contenter d'en gémis: ils renfermaient en eux-mêmes une douleur impuissante, lorsque l'événément le plus heureux leur montra le remède à des maux qu'ils croiaient incurables. « C'est votre apparition dans nos murs! « Vous, citoyen premier Consul, qui, à toutes vos éminentes qualités, \joignez le désir bien prononcé d'étendre vos vues paternelles sur tout ce qui concerne la maison du Seigneur; pénétré de cette grande Eedaflegging Den 14" augustus hebben de kanunnikken en _onderpas- toors van Mechelen onder de mis in handen van den prefekt vérité qu'entre ses mains sont toutes les puissances et tous les Gou- vernements. « Vous nous apportez ce remède dans la permission que vous daignez nous accorder d'implorer votre munificence pour que le Gouvernement veuille nous assigner une somme qu'il trouvera conforme à sa profonde sagesse et proportionnée aux premiers besoins de cette église mère et à l'entretien de ses Ministres. ‘« Les suppliants en prenant la liberté d'exposer à vos yeux, citoyen premier Consul, l'état déplorable où se trouve Yéglise dont l'adminis- tration leur est confiée, n'ont aucun intérêt personnel, donnent tous leurs soins’et leurs travaux gratuitement de père en fils; ils n'ont d'autres vues que la nécessité urgente et la Majesté due à Être suprême. « Ils osent essayer de toucher en leur faveur, sous leur qualité pré- nommée, le coeur paternel et magnanime du chef de la grande nation. « Ils attendront sa décision, prêts à la recevoir avec autant de recon- naissance si elle est favorable, que de respect si malheureusement elle leur était contraire. « Daignez vous persuader, citoyen premier Consul, que dans tous temps votre cher souvenir restera profondément gravé dans les coeurs de tous les citoyens de cette grande ville, qui font retentir lair des at de la République, et lui souhaitent avec lus fortuné que celui d'Auguste et louanges du premier Magistr les suppliants un gouvernement p plus comblé de gloire que celui de Trajan. « Fidélité, soumission et respect « Anvers le 3o messidor an XI. « Edmond Cambier, Jean-Bapt.-Jos. « Beeckmans, J. van Halle, » 18