cutée, disséquée. Des systèmes superbes ont été échafaudés: des remèdes minutieux, et dont on prédit merveille, ont été composés. Un peu partout l’on reconnaît que l'éducation nationale est à refai- re. La préoccupation générale s'explique. Développons l'énergie, c’est-à-dire faisons des hommes forts, physiquement et intellectuellement. Telle est bien la position du problème. Le développement progressif et normal du corps doit être plus que le corollaire et l’adjuvant de celui de l'esprit. Une belle âme dans un corps sain est plus que jamais un idéal. Assouplissons nos membres, élargissons notre poitrine, donnons du ressort à nos muscles par la marche et la gymnastique raisonnée. Songeons-y avant que les rhumatismes nous commandent de pitoyables exercices avec appareils anodins ! For- mons nos organes à la résistance, pour permettre à notre esprit de donner sa mesure. Inculquons à la jeunesse le goût des sports, et pénétrons-la, sans les mesquineries traditionnelles, de la science de vivre. Offrons-lui les exemples; puisons d’abord chez nous et, ensuite à l'étranger les leçons de l’expé- rience. Soyons pratiques et actuels, et que notre somme de connaissances soit précise et immédiate- ment utilisable. Armons-nous de toutes façons pour la lutte moderne. Le triomphe attend les corps robustes et les esprits ouverts aux idées larges. On ne peut aisément trouver à redire à ce