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taires de biens grevés par les servitudes militaires aux
commissions des finances et de injustice réunies. (Adhe-
vendredi. C'est l’éloge le plus éloquent que l’on puisse
faire de la société.
sion.)
m. de theux. Messieurs, j’ai l’honneur d’annoncer au
Sénat que, par arrêté royal du 10 décembre, le Roi a accepte
la démission offerte par M. le lieutenant-général Guillaume
de ses fonctions de ministre de la guerre, et que, par arrêté
royal de la même date, S. M. a nommé ministre intérimaire
de la guerre M. d’Aspremont de Lynden, ministre des af-
faires étrangères. . . . : ..
.le regrette que M. le ministre intérimaire ne soit pas
présent pour vous donner lecture de la communication
qu'il a faite à la Chambre des Représentants. Je vais te ,
mire â sa place.
M. de Theux donne lecture de cette déclaration.
m.dolez trouve que la déclaration du gouvernement :
mérite de fixer l’attention du Sénat. Elle l'ait, justice do
trop nombreuses promesses faites dans un but électoral, et ;
aura probablement pour effet d’empêcher le retour de ;
semblables promesses. Elle a un second mérite, celui de
faire sortir le pays de l’incertitude où il était à propos de la
question d’organisation militaire, et de faire confirmer par
un ministre de droite ce qu’avait tait un ministre de
gauche. .
Je comprends, dit l’orateur, que les chefs de l’armee,
qui avaient pu croire à des changements, ne soient pas
satisfaits, ils désiraient ce qu’ils considèrent comme un
La société Hulp voor allen, dont nous avons eu
déjà occasion de faire ressortir le noble but qu’elle
poursuit avec Une persévérance des plus louables, à
commencé déjà ses secours aux pauvrei':’honteux par
une abondante distribution de pommes’ de terre. Son
exposition, établie au Lion d'or, rue Haute, s’en-
ricliit tôus les jours de nouveaux et rickes objets, et
tout promet qfie cet hiver, comifié les précédents, elle
s'àura se mettrea la hauteur des tfi'Stes circonstances
qui éprouveront la classe ouvrière par l’excessive
cherté de toutes les denrées qui constituent les be
soins dè la vie. Elle fait, à^cet effet, un chaleureux
appel à ses concitoyens qui ne sauraient mieux la
seconder dans son œuvre philanthropique qu’en pre-
nant des lots ou eu envoyant des dons à sa tombola.
Les lots ne.coùtent que 25 centimes et chaque série
de quatre, prise à la fois, donne droit à un bon
pour pain, pommes de terre ou combustible. Avis aux
âmes charitables.
progrès : je ne les en blâme pas. Je trouve même que ce
.iésir d’améliorations les honore, et j’espôrs. que ne les
ayant pas obtenus, ils ne négligeront rien pourtant pour
irer le meilleur parti possible de l’organisation actuelle.
En terminant, M. Dolez se déclare prêt à voter les
dépenses que l’on jugerait utiles pour combler certaines
lacunes que la mobilisation de l’armée, en 1870, a permis
de constater. 11 sait qu’il y a encore beaucoup à faire et il
promet son concours.
m. van schoor adhère aux paroles de M. Dolez.
II. regrette que le gouvernement n’ait pas donné suite à
l’idée de proclamer le service personnel obligatoire, le
seul qui soit en concordance avec les principes démocra-
tiques. •
Il regrette encore què des paroles désobligeantes pour
les officiers aient été prononcées dans une autre enceinte,,
à propos des remplaçants. Il est convaincu que le reproche
qu’elles contenaient est complètement immérité.
m. de TiiEcx remercie MM. Dolez et Van Schoor des pa-
roles bienveillantes qu’ils ont fait entendre.
11 s’attache à préciser la situation dans laquelle se trou-
vaient et le ministre de la guerre et le gouvernement, qui,
de part et d’autre, ont voulu éviter de créer des difficultés
nouvelles, de précipiter une solution à laquelle on ne doit
arriver qu’aprôs un sérteux examen.
De nouveaux systèmes ont été préconisés et discutés, dit
le ministre ; on a parlé de la suppression du remplacement
et M. Van Schoor vient de le rappeler en se déclarant par-
tisan du service personnel obligatoire. Mais nous ne pou-
vions nous prononcer dans cette question sur laquelle tout
le monde est loin d’être d’accord, et je crois que nous avons;
pris le parti le plus sage en n’acceptant pas la suppression
du remplacement.
m. foutamps. Je ne pense pas que le Sénat ait l’inten-
tion d’entamer une discussion complète sur la déclaration
que vient de nous faire le gouvernement. Cette discussion
pourra trouver sa place lors de l’examen du projet de lof
fixant le contingent de l’armée.
Le gouvernement vient de nous dire qu’il ne fallait rien
précipiter. Soit ! Mais il faut que ces questions militaires
restent à l’étude. Et, à ce propos, je remercie les officiers-
de notre armée qui les ont traitées. Les idées qu’ils ont dé-.
veloppées feront leur chemin dans la société,
u. douez. Je crois devoir faire des réserves sur l’espèce
de censure que mon honorable ami, M van Schoor, a faite
des paroles prononcées par mon ancien collègue à la
Chambre des Représentants, M. Pirmez. Il n’est point
parmi nous pour y répondre.
D'ailleurs, il faut tenir compte de ce que la polémique
des officiers a été d’une vivacité excessive à l’endroit de
l’ordre civil. Il n’est donc pas étonnant que l’ordre civil à
son tour se laisse entraîner au même mouvement dans sa
réplique.
Qunur à ce qu'a dit l’honorable M. Fortamps du maintien
à l’éiuue des questions militaires, je tiens a ce qu’il soit
acté que l’organisation militaire actuelle est maintenue.
C’est une garantie qu’il importe de donner à l’armée.
m. de theux déclare qu'actuellement le gouvernement
est formellement d’avis de maintenir le remplacement.
Mais, dit-il, il en est du remplacement comme d’autres
choses; les événements peuvent modirter uneopinion bien
arrêtée, et on ne peut lier l’avenir.
I,'incident, est clos.
L’Assemblée procède à la nomination de la commission
d’agriculture.
La séance est levée à 5 heures.
Demain séance publique à 3 heures.
ANVERS, 17 Décembre.
Le Denier des Ecoles.
On nous prie d’annoncer que l’assemblée générale
des adhérents au Denier des Ecoles aura lieu diman-
che prochain, à midi et demi, dans la Salle de vente
de Laines, rue dés Claires.
128 1009 1419 2076 4571 5559 6578 7420 8289 9555
255 1087 1551 2222 4755 5655 6608 7697 844
297 1178 1747 3007 4773 6006 6633 7716 8470 9707
450 1182 1750 3244 4923 6040 6660 7726 8886 9929
490 1226 1771 3287 5088 6255 6666 7783 9145 9955
520 1242 1945 3508 5212 0414 7022 8122 9151
744 1305 1993 4333 5225 6444 7331 8176 9333
1008 1311 2011 4558 5301 0571 7411 8226 9405
Le remboursement aura lieu dans les bureaux de la
Banque d’Anvers à dater du 20 mars 1873 contre re-
mise des titres, accompagnés de la série complète des
coupons non échus.
Le coupon n° 6 sera payé en même temps au porteur.
Chambre de commerce d’Anvers.
Séance du 16 décembre.
La Chambre a été informée par M. le ministre des
travaux publics, que les mesures nécessaires ont été
prescrites par son département pour qu’il soit expé-
dié provisoiremeut, et jusqu’au moment où le service
bimensuel de la ligne Ryde soit établi, des dépêches
pour Rié-Janeiro, Montevideo et Buenos-Ayres, par
tes bateaux deMM. Lamport et Holt, partant d’Anvers
vers le 15 de chaque mois.
Elle a reçu communication de M. le vérificateur des
poids et mesures à Anvers que le nouveau modèle de
poids en fer à l’usage du commerce anversois, adopté
le 22 juillet dernier, peut être examiné par les intéres-
sés, dans ses bureaux, le samedi de 9 heures à midi.
En attendant que les améliorations qu’elle a de-
mandées en ce qui concerne l’éclairage de l”Escaut
soient effectuées, la Chambre prie M. le ministre des
affaires étrangères, d’affecter à ce service le bateau-
phare que l’administration tient en réserve, et de le
placer provisoirement à la courbe de Terneuzen à
l’endroit dit Schaapstal.
Nous rappelons que c’est demain que se donnera ia
représentation de l’admirable drame de Victor Hugo
Ruy-Blas, joué par la troupe du Théâtre du Parc de
Bruxelles,avec le concours de M. Lafontaine,s u profit
de la Société philanthropique d’Anvers.
Par ce temps d’hiver qui court, alors que la misère
menace le seuil de beaucoup de pauvre 3 familles, l’ap-
pel de la Société philanthropique mérite d’être géné-
reusement écouté par nos concitoyens. D’un autre
côté, en versant leur obole pour cette représentation
ceux-ci jouiront de l’interprétation parfaite d'un des
chefs-d œuvre de la littérature dramatique française.
Avis aux retardataires.
On nous prie d’annoncer que les réunions de la
Société de Gymnastique et d'Armes, convoquées
pour mercredi 18 courant, sont remises à vendredi
prochain 20 courant, aux heures indiquées sur les
billets de convocation.
Les réunions ont lieu au nouveau local Boulevard
des Arts,
Nous profiterons de cette circonstance pour
féliciter la Société de Gymnastique et d'Armes des
progrès rapides qu’elle a réalisés dans ces der-
niers temps. L’installation du nouveau - gymnase
est presque complète; le moment de placer jes en-
gins définitifs est venu ; on a réservé la grande salle
aux seuls exercices gymnastiques et une nouvelle
salle a été appropriée aux cours d’escrime ; on trouve
dans le même local une bibliothèque et un café.
Les cours de M. J. Happel prennent chaque jour
plus d’importance, et en même temps la Société de
Gymnastique et d’armes \oit le nombre de ses mem-
bres s’accroître indéfiniment. Nous remarquons dans
les bulletins de convocation que 67 nouveaux mem-
bres seront soumis au ballottage dans la séance de
Diverses arrestations ont été opérées dans la journée
d’hier.
D’abord celle d’un individu demeurant dans la rue
au Fromage, sous l’inculpation d’abus de confiance
commis au préjudice d’un négociant de notre ville.
L’accusé avait reçu, il y a trois semaines, de ce négo^
ciant la somme de dix mille francs pour aller faire des
achats de vieilles voiles et de cordages à Hambourg.
Au lieu de remplir sa mission, cet individu a dépensé
Cet argent en débauche. Quand, sur laplaintedu négo-
ciant, on l’a arrêté, il ne possédait plus que quatre-
vingts francs environ.
Ensuite deux ouvriers ont^été écroués pour un vol
de poêles commis dans la 2® section.
Les autres arrestations n’ont pas eu le vol pour
motif:
Un ouvrier du port a été conduit en prison pour
avoir porté un coup de couteau à un passant, le sieur
Finck, tjui traversait le Marché aux Chevaux.
Enfin un autre individu, plafonneur, qui livrait ba-
taille à un'ouvrier militaire au Marché St-Jacques a
été arrêté pour avoir frappé ce dernier de quelques
coups de poignard à la suite desquels le malheureux
ouvrier militaire a dû être transporté à l’hôpital.
— Nous avons à enregistrer les malheurs et âcci-
dents suivants
Hier après-midi, le nommé Fockentyn, cocher de
vigilante de service à la station du chemin d fer de
l’Etat, voulant quitter la file des voitures, a été jeté
de son siège sur le pavé par suite d’un mouvement
brusque de son cheval. En tombant, le malheureux
reçut un coup de sabot à la tempe pendant que les
roues du fiacre lui passèrent sur la figure. Il a été
transporté à l’hôpital.
— Versie même moment de la journée, un bateau
d’intérieur, le Sano, qui partait chargé pour Monti-
gny-sur-Sambre, fut abordé par un steamer à la hau-
teur de l’embarcadère vis-à-vis du Pilotage. Le choc
fut si violent que le bateau sombra presqu’aussitôt.
L’équipage heureusement a pu être sauvé.
— Des excursionnistes, revenant aujourd’hui de
Gand, nous apprennent que dans cette ville les eaux
se retirent. Depuis hier, elles sont en baisse de 7 cen-
timètres.
Ajoutons, à titre d’observation et d’avis à qui de
droit, que ces voyageurs se plaignent des longues at-
tentes qu’ils ont à subir à la station du Pays de Waes,
à la Tête de Flandre, avant que le bateau de passage
vienne les prendra pour la traversée. En attendant
ce passage, tout le monde est forcé de se tenir en
plein air, et, parce temps de bises rafales, cette
situation est tout, hormis agréable.
— La personne qui a perdu hier une montre peut
la réclamer rue Jacobs, 59.
une nouvelle période ascensionnelle a comm mcé et les eaux j
ont atteint leur hauteur maxima le 2 décembre. Le niveau
constaté à l’écluse de la Fonderie était, à çqfcte daté, de
3“93 au dessus de l’étiage. "’W1-
A partir du 3 décembre, le niveau de la Meuse a baissé
®rfr"e0f maïs,Le 5 décembre, Ton constaté à nouveau un
mouvement ascensionnel;
Cette crue persistante est due,en grande partie,aux eaux |
venant de la llaute-Marne, en France.
en france, À n antes. — I n affligeant spectacle sans
précédent connu , Is’eA offert à nos yefix aujourd’hui dit
Yliidépendance de l'Orient. Le maximum ilP laferna,; qui
devait être de 6 mètres 10 êt ne devait arriver 'que dlman- j
die à Nantes s’est, propagé avec une rapidité et une ampli-
tude extraordinaires ; dès huit heures, ce matin, le fleuve
atteignait 6 m. 26 et ne tardait' pas à s’élever à 6 m. 30, t
Tous les abords de la Loire, depuis te pont jeté à Tem- ;
bouchure de l’Erdre jusqu’à l’extremité ouest de la ville,
sont recouverts d’eau qui, en nombre d’endroits, n’atteint ,
pas moins d’un métré de hauteur.
Bien qu’il ait été fourni p'us de 2,000 pièces de bois, che-
valets, etc., etc., les communications parles appontements !
sont encore incomplètes.
I.es diverses lignes d’omttibus ont cessé d’être desser-
vies.
Le train qui arrive à Nantes à 6 heures a dû s’arrêter à
la Poisonnière, où les voyageurs à destination de Nantes
ont dû prendre un des trains correspondant avec ceux de
la Vendée.
Le courrier de Bretagne nous a également fait défaut, la
ligne étant coupée entre Nantes et Savenay.
en Italie. — Une correspondance do Rome, portant la
date du 6 décembre et adressée au Times, donne sur les
inondations les détails suivants :
« L’automne a été désastreux pour l'Italie, et jusqu’à
présant l’hiver ne promet pas de lui être plus favorable.
Mardi dernier nous avons eu une violente tempête du
sud-ouest, accompagnée d’une forte pluie. Les fenêtres
battaient avec furie, les tuiles étaient emportées, les
vitres, pendant toute la nuit, se brisaient dans toute la
ville. Cependant il n’y a pas eu de dommage sérieux.
» Ailleurs il y a eu des dégâts terribles. A Naples, la
tempête a fait beaucoup de mal. Le sirocco régnait depuis
près d’une semaine.
» Dans la nuit de mardi sa violence a été telle qu’elle a
rappelé à ceux qui en ont été témoins, la tempête du 21
janvier 1866, pendant laquelle 23 vaisseaux ont péri dans
le port. La jetée de San-Vincenzo , longue d’un mille et
qui avait coûté des sommes énormes, a été en grande partie
détruite. La communication entre le phare et la côte a été
interrompue ; un des hommes s’est sauvé, mais un autre,
dit-on, a été noyé. Plusieurs vaisseaux ont sombré dans
le port ; d’autres ont été abandonnés par leur équi-
page. Deux frégates cuirassées ont été jetées contre le
quai, mais on assure qu’elles n’ont pas éprouvé d’avaries.
Un steamer anglais s’est perdu au large de Pouzzoles, où
trois voiliers ont aussi coulé bas.
» Les journaux contiennent une liste interminable d'ac-
cidents. Mardi soir le vent était si violent que, dans la
partie basse de la ville, les voitures et les omnibus osaient
à peine circuler. Les communications télégraphiques sont
interrompues sur différentes lignes et. la ligne du chemin
de fer entre Rome et Naples est rompue.
Pendant ces jours-ci il y a eu de nouveau de fortes
pluies dans différentes parties de l’Italie ; de nouvelles
inondations, dues en partie à la fonte des neiges sur les
montagnes, menacent plusieurs provinces ; la fonte des
neiges a été produite par le sirocco.
La erue des eaux du Pô a été considérable et fait obsta-
cle à la réparation des quais endommagés.
LeTessin a beaucoup monté. A Plaisance, il y a eu de
nouvelles inondations. Dans le voisinage de Florence, on
signale beaucoup de désastres ; les personnes arrivées de
Rome hier et avant-hier, par Pise et Livourne, font un
triste tableau des inondations do la campagne. Le Tibre
est très-haut, mais jusqu’à la nuit dernière on n’indique
aucun sinistre. Il a plu beaucoup la nuit dernière et le ciel
est encore trôs-sombre. Le rapport publié hier par ordre
du syndic, le comte Pianciani, annonçait qu’ici il n’y a à
redouter aucun danger.
Cercle ArlisUque.
A cause de la représentation de la Société Philan-
thropique, la conférence de M. Piccardt annoncée
pour mercredi, n’aura pas lieu.
l.ctlres, sciences et Arts.
□Hier, dans la venté publique du cabinet de M. Gé-
rard Legrelte, rue des Peignes, a été yendu pour
4,900 l’r,, un tableau porté au catalogue Comme étant
de Quintin Massys,et représentant un Eccèltomo.
Ce tableau a été acquis par M. Giebens, de notre
ville.
Cbro!ii<5ue Ju«1ieiali*e
La cour de cassation de Florence, vient de rendre un ar-
rêt important comme principe et comme application.
La loi du 24 juin 1864 autorise le remboursement des
rentes et servitudes annuelles frappant certaines terres
possédées par des particuliers, en faveur de corporations
religieuses. Il en resuite qu’en cas de remboursement inté-
gral, toutes les prérogatives des corporations religieuses
disparaissent.
Ce remboursement a été fait dans des cas nombreux,
mais il reste toujours à ce sujet de nombreux procès pen-
dants, principalement à Rome, dont deux ont fait grand
bruit.
Le collège anglais et les dames françaises du Sacré-Cœur
n’ont pas voulu se soumettre à la loi, sous prétexte que ce
sont des corporations étrangères. La cour de cassation,
confirmant l’arrêt d’appel, les a déboutées, en déclarant
qu’elles sont soumises à la lai italienne.
Cet arrêt de la Cour suprême a de l’importance au point
de vue international et tranche la question pour les procès
encore pendants.
Journellement on peut se procurer des ï2nîi?i*eJ
IVwfcBies d’Ecosse et d’Ostende ainsi que des Ho-I
mards et toutes sortes de poissons frais, volaille et. gj.l
bier, à,des priHBpodérés.chez van en-herinx. Chaussée J J
Malines, 3o, (auparavant Parc aux Huîtres, Cité).
Les funérailles de dame Jeanne Asseubersiisl
Iveuve dn M. Ciiarlea-Frnnçoin Wlllemn, décédé,! J
EAnvers. le; ISïflécembre, auront lieu mercredi 18 courant, ;
fi. heures du malin, à l’église paroissiale de St-Joseph.
tes aminci connaissance s qui. par oubli, n’auraient pas recul
de carte de faire part, sont priés de considérer le présent avj<|
comme en tenant lieu.
tLes funérailles de .M. I.éonaril Jnreues
lliier lie Biick, décédé à Anvers, rne de la Loi. 70, ](J
15décemliiv. auront lieu tuerorodi |s courant, a 9 hoiiiv, I
matin, â l’église paroissiale de St-Wîllehrord.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas ren I
de carte de taire part, sont priés de considérer le présent avis I
comme eh tenant, lieu.
Dr s. iinoWiN sigibmund, dentiste américain, demeurant L
15, rue du Luxembourg, à Bruxelles, sera visible tous leJ
jeudis de 10 à 4 heures, Hôtel St-Antoine, à Anvers. 417J
GUERISON ™ PULMONAIRE
ET DE LA BRONCHITE CHRONIQUE
CADEAUX-ÉTREN N ES
AUG. THIERY, 18 ET 20, KLAPDORP.
DERNIERES NOUVELLES.
AGENCE EAVAS-BULLIERREUTER.
Versailles, 16 décembre.
L’Assemblée a procédé à plusieurs rectifications des
votes de samedi.
Emprunt National Français île 3 milliards.
DERMlkNlfiK HEURE.
Buciiarest, 16 décembre.
La Banque de Paris ot des 1’ s-Bas, place du
Spectacle, 6, Anvers, est ofii iement chargée
par le Trésor français de rece • R les. versements
et les libérations à l’emprunt de trois milliards et
d’en donner quittance.
Ces versements peuvent s’opérer aux mômes
conditions qu’en France.
A la Chambre des députés M.Werner a interpellé le
gouvernement relativement au chemin de fer.
Il a présenté une motion blâmant le gouvernement,
déclarant illégale la réforme du 1/11 et refusant de re-
connaître la garantie de l’Etat.
Le débat continue.
Sous-comité de la ^section. — Les membres du
sous-comité de la 3e section sont instamment priés
d’assister à la réunion qui aura lieu aujourd’hui mardi,
17 courant ’ 7 ’ "h. du soir, au local habituel. Hôtel
du Bien-Etre, Courte rue des Claires, à l’effet de
procéder au renouvellement annuel du bureau.
Emprunt provincial de 1SG1.
Les soixante dix-sept obligations de cent francs, du
6e tirage annuel, appelées a être remboursées le 20
mars 1873 par cent cinquante francs chacune,et tirées
au sort en séance publique de la Députation perma-
nente le 13 décembre 1872, portent les nos suivants :
i aITS DIVIîRSv
Inondations.
En. Belgique. — Le Journal de Gand reçoit d’un de ses
abonnés la lettre suivante qui donne des dé’tails navrants
sur l’état des eaux en cette ville :
Monsieur lé Directeur,
» La ville de Gand offre en ce moment un triste spectacle.
Les caves et les cuisines souterraines sont généralement
inondées, surtout dans les quartiers nouvellement con-
struits, et il en est de même d’un grand nombre de rues,
parmi les plus habitées.
» Il faut remonter à plus de vingt ans, pour se rappeler
pareil spectacle, et aujourd’hui les désastres qu’il entraîne
sont plus graves, plus nombreux qu’autrefois, à cause du
développement qu’a pins l’industrie et des nombreuses
constructions qu’on a faites dans des quartiers qui sem-
blaient à l’abri des inondations, depuis le creusement du
ouragan a gènes, le 12 décembre : « Pin même temps
que se déchaînait dans les latitudes septentrionales la
tourmente atmosphérique qui a fait fureur en Angleterre,
dans la Manche,et en France pendant la matinée de dimanche
dernier, les premiers indices de la tempête se révélaient
sur la Méditerranée et se développaient par rafales inter-
mittentes sur une surface de plus de 300 lieues entre le cap
de Creux (Espagne) et l’Italie.
» L’ouragan signalé de Douvres le matin parcourait, les
1,200 kilomètres qui séparent la Manche de la Méditer-
ranée avec une vitesse de 100kilomètres à l’heure et bou-
leversait cette dernière mer avec une violence telle, que
même dans les baies on en a ressenti les effets.
» Le terrible météore avait balayé la surface liquide
dans toute sa largeur et dans toute sa longueur. Pas un
navire n’avait osé affronter la tempête. Pas une voile qui
tînt bon devant l’ouragan.
« Les bâtiments partis de Gênes, de Nice, de Toulon, de
Marseille et des autres ports du golfe de Lyon fuyaient de-
vant la tourmente et tâchaient de se réfugier soit aux îles
Baléares, soit en Sardaigne, soit en Corse, ou bien s’effor-
caient de rallier quelque port du continent.
’ » La pluie tombant partorrents, un vent d’une puissance
inouïe , inondait, fracassait sur les côtes plantations,
arbres et habitations, dévastait routes, ponts et chemins
de fer, anéantissait les récoltes et soulevait des . monta-
gnes d’eau qui, s’amoncelant et se brisant sur le rivage,
allaient ravager les chétives cabanes et les jardins des pê-
cheurs et des douaniers.
» Maintenant que depuis vingt-quatre heures l'ouragan
semble s’être apaisé, on peut se rendre compte des désas-
tres qu’il a causés. On peul. dire que sur les trois cents . -----
lieues de côtes, entre l’Espagne et l’Italie, il est bien peu I Métalliaues : 613/16
d’étendue de rivage qui n’ait à montrer ses plaies. ! Piastres ........Y. j — —
» En ce qui concerne la Ligurie, les ravages sont énor- Turcs...!!!!!!!" J--------
mes. Le chemin de fer qui côtoie la mer est maltraité en j PARIS, 17 décembre. - (Cours d’ouverture).
M. Naquet proteste contre l’assimilation de tout le parti
radical à ses doctrines.
M.Baragnon dit queM. Naquet se jette lui-même à l’eau.
M. Bouvier déclare que la famille et, ia propriété n’ont
pas de meilleurs soutiens que les républicains.
La discussion du budget des finances est reprise ; lés
chapitres 45 à 51 sont adoptés.
Les amendements de M. de la Monneraye présentés au
nom de la commission des services administratifs, et qui
tendent â réunir les fonctions des receveurs particuliers et
des receveurs généraux aux percepteurs d'arrondissements'
de chef-lieu, de département, et à réduire de quarante-
deux à vingt le nombre des receveurs-percepteurs de Paris,
sont adoptés.
Londres, 16 décembre.
Une députation des sociétés géographiques et d’autres
sociétés est allée faire une visite à MM. Goschen. et Lowe
à l’aide d’un traitement nouveau, par le docteur jules boiter, ,| I
Paris.ex pr.if.-ssenr de pli\M.dngii?. i.-hova 1 i»*c i-t ?minai).l! I
de plusieurs ordres. Brochure de 134 pages, 9raeédition. Prijl
fr. 1.50. Se trouve chez De Beul, pharmacien. Longue rue Neuve I
57, à Anvers, et Ch. Delacre, pharmacien, à Bruxelles. 43 I
THEATRES, CONCERTS, ETC.
Théâtre royal dîAnvei-H. - Mardi 17 décembre. - ' I
début .le M. Luivigue : 3» début de Mme Furseli-Madit-r I
Robert le Diable, grand opéra en 5 actes.
Bureaux â 6 1/2 h. ; rideau à7 h.
ISfationanl TTooneiiïl v»n Antwerpen (Bestuur L
Lemaire). — Woensdag 18 december. — De Kinderen, nieuw I
tooneelspel in 3 bedrijven. — De Klappermolen, blijspel metl
zang in I bedrijf. ’
Begin ten 7 üre.
Salie de concert «lu Théâtre «les, Variétéil
(entrée par la rue des Escrimeurs). — Mardi 17 et jours suivants [
de 10 à 3 heures, ouverture de l’Exposition des Tableaux Sculpte/
Peinture en bois de liège (Kurcksehilderijeni, exécuté par M
Conrad Hoek.
Maatschappij De "Vrije Kunst. — Zaterdag ->l I
december, luisterrijk ONGEMASKERD BAL, in de vereenigj,.l
zalen van het Théâtre des Variétés. — Gedurende de poos zail
St-Nikolaas alle soorten van lekkerneijen aan de jufvrouwenI
nitdeelen. f
K tai t. n zijn np i-.hu I, ,., 1 (.■ •. 1 krijg-n in I»«-t I. k uil d,-i 11 1
schappij, Café Beige, Teniersplaats ; in den Boer van Thienen I
Mechelsche Plein, in den Watergeus, Gerardstraat, en in heil
Hôtel du Chemin de fer, aan den prijs van : fr. 2.00 voor eenenl
heer en juffer. Des avonds aan het bureel : fr. 2 voor eenen heerl
en fr. 1 voor een juffer.
dans le but d’engager le gouvernement à donner son con-
cours à la nouvelle expédition qui va explorer la région
arctique.
M. Lowe a promis qu’il enverrait sa réponse après
examen du projet.
Manchester, 16 décembre.
Le Guardian apprend de Berlin que l’empereur Guil-
laume a été invité à aller visiter Saint-Pétersbourg au
mois de mai.
Les directeurs catholiques des écoles d’Irlande, refusent
designer le nouveau contrat et ceux qui ont déjà signé,
retirent leur signature par ordre de l’archevêque et des
évêques.
M. Hartington refuse de payer les salaires augmentés et
votés par le Parlement jusqu’à la signature du contrat. On
assure que M. Gladstone soutient la décision de M. Hni-
tington.
Dépêches télégraphiques de l'agence James
Mc Lean.
Rome, 16 décembre.
En conséquence du vote du comité privé des Cham-
bres, votequi supprime les jésuites, les ministres tien-
dront Conseil pour arrêter la marché à suivre par le
gouvernement et le roi.
Le vote en question a été reçu avec grande faveur
par les ahti jésuites du Vatican.
Bulletin des Bourses.
BRUXELLES, 17 décembre. — (Cours d’ouverture).
f Emprunt 1871.... I------
| » 1872.... 861/2
{Annuités..........|------
canal de Schipdonek
» La bourgeoisie vit inquiète et tourmentée. Réduits à
ne circuler que sur des poutres déposées bout à bout dans
les rues inondées, elle se renferme autant que possible
chez elle, examinant tristement la marche ascendante des
eaux,qui pompant l’eau des caves,qui murant les soupiraux,
qui endiguant sa porte à la rue ou la barricadant au moyen
il’un mur qu’on exhausse à mesure que les eaux montent.
Presque tous les industriels sont obligés de fermer leurs
usines, parce que les fourneaux des machines ou les
ateliers sont envahis par les eaux, et l’on craint que le
manque de gaz ne réduise à l'inaction même celles qui ont
été établies dans des conditions exceptionnellement favo-
rables.
» il en résulte que des milliers d’ouvriers sont privés de
salaires. Et les eaux ont fait irruption dans un très grand
nombre d'habitations ouvrières, au point qu’on a au les
évacuer.
» Eutretemps les eaux - mouten! toujours, de sorte qu’on
ne peut jusqu à présent prévoir quand finira cedouloureux
état de choses. De nombreuses rues, des places publiques
des milliers d’habitations, qui ont été préservées jusqu’à
présent, seront peut-être envahies par les eaux quand'ces
iignes ; araîtront dans votre estimable journal.
» Dans le voisinage immédiat de l’ancienne porte St-Lié-
vin, on compte sept fabriques que l’inondation a rendues
inactives, et l’on parle de dégâts très-considérables qu’elle
a causés.
» Notre horticulture se trouvera infailliblement atteinte
dans sa prospérité, par suite de l’inondation des jardins et
des serres pendant la saison rigoureuse, et l’on en voit un
(yuanil nrimrvPA nr»Aa 1p iVhomïn far> l’ï?fo +
maints endroits. Ajourd’hui même (12 décembre), on si- !
gnale un sinistre entre Menton et Vintimille. Sur cette sec- i ^mpumt îsn
tion, qui est le territoire italien, un éboulement assez cou- ■ Rent“ 3 0/0 a terme
sidérable a couvert la voie ferrée, et la circulation vient Crédit mob. franc,
d’être interrompue. ; Emprunt italien..
» L’ouragan a détrempé les terres, qui s’affaissent en Consol. Turcs 5 0/0
jetant bas les tours de soutènement. Il faut maintenant Ch. de fer Autrich.
subir plusieurs transbordements entre la frontière Iran- ; Ch. da fer Lomb...
çaise et Genève. i MADRID, 16 déc
* » I.es phénomènes électriques qui viennent de se pro- extérieur 31 00.
duire se présentent rarement avec une pareille intensité
sur les côtes septentrionales de la Méditerranée, même
aux approches du solstice II y a bien longtemps que l’hi-
ver n avait été aussi pluvieux sur nos côtes. .
» Afin de donner une idée de la rapidité avec laquelle tes
vents franchissent les distances, voici, d’après les calculs
faits à bord, les différentes vitesses parcourues par les
grands courants d’air, par heure :
» Vent qui tend bien les voiles d’un navire : 20,000 mètres
à l’heure.
»> Vent bon pour moulins à vent : 21,000 mètres à l’heure.
» Vent pour une bonne route en mer : 35,000 mètres.
» Vent qui fait earguer tes hautes voiles d’un navire :
55,000 mètres.
» Vent impétueux : 70,000 mètres.
» Ventsoufflanten tempête : 80,000 mètres.
» Grand et suprême ouragan : 100,000 mètres par heure.»
84 70
87 3)
53 45
55 50
785 —
410 -
6 0/0 Amér. 1882....
3 0/0 Espag. intér..
30/9 » 1869...
Morgan...........
Ville de Paris, 1871
Lots Turcs........
7 0/0 égyptiens___
Prime sur l’or...
3 0/0 Espagnol intérieur 26.90 ; 30/0 dito
Consolidés angl..
5/20 b. Amér. 1882.
Ch.deferUlin.act.
. Erie .
Emir. Turc 5 0/0.
» Ottem. 1869
Espagnols 3 0A)...
Italiens 5 0/0...
Ernp. l'rauo. 1871.
Emprunt 1872_____i
LONDRES 17 décembr
913/4 â 917/8
91 - » -
423/4 » 43 -
54 - » 54 1/4
633/4 » 64 —
283/4 » 29 -
661/2 . 663/4
(Cours d’ouverture).
50/0Améric. 1871.
Pérou..........
Rente arg......
„ » PaP........
Chemins de fer :
Rotterd.-Anvers.
Namur-Liége____
Luxembourg.....
Lombards.......
78 3/4 t 79 —
651/2 » 653/4
6 — . -
241/2 » 25
VIENNE, 17 décembre. — (Cours d’ouverture).
Crédit mob. Aut.l 334 — {Napoléons d’or... 8 71
Lots de 1860..... 103 20 |Aut. rente pap... ; 66 40
» - 1S64.....1 143 — {Lombards................|------
FRANCFORT, 17 déc. — (Cours d’ouverture). Faible.
Autr. rente arg..
grand nombre près le chemin de fer de l’Etat.
» Déjà les eaux menacent la place de la station. II suffi-
rait d’une hausse de 0m25, pour qu’elles y fissent irruption
par les regards d’égbüts.
» Le boulevard Lousbergs est inondé notamment en face
de l’hospice. Près l’ancienne porte de Bruxelles, l’eau se
jette en torrent impétueux au-dessus des écluses fermées.
La place dite Porte-aux-Vaches est complètement inondée,
ainsi que les rues avoisinantes et l’eau fait irruption dans
tes maisons. Dans quelques habitations ouvrières de con-
struction ancienne, il y a 60. à 80 centimètres d’eau au rez-
de-ehaussée. Dans une usine, en face de la Porte aux
Vaches, onavaitespéré d’empêcher l’invasion des eaux au
moyen d’un barrage : travaux inutiles? Au moment démon
passage, Peau du haut Escaut faisait irruption et le torrent
envahissait successivement les divers ateliers, sous les
yeux du patron consterné.
» La rue des Rémouleurs, la rue des Meuniers, 1e quai
du Ramage sont transformés en fleuves. L’athénée est de-
venu ina-bordable par Suite de l’inondation des rues et
quais avoisinants. L’entrée des conduits d’aérage pour les
salles de l’hôpital a été obstruée par tes eaux.
Quand on parcourt ces quartiers inondés, on ne peut se
défendre de payer un juste tribut d’éloges aux marchands
de bois de notre place, qui mettent loyalement à la dispo-
sition du publie et de la ville toutes lés provisions de bois
de leurs magasins; on ne voit partout que planches, pou-
tres et billes, et l’on se demande comment ils retrouveront
ces quantités considérables de marchandises qu’on vient
leur enlever pour tes répartir dans ces rues désolées. Et
la police ! il est de mode d’en dire du mal, mais j’en veux
dire du bien, après avoir vu des commissaires se faisant
accompagner au cœur des quartiers inondés par leurs
agents sautant jusqu’à mi-jambe dans l’eau, pour aller
présider à des mesures de précaution.
» Je me résume en disant que l’inondation actuelle
cause à la ville de Gand des chagrins que beaucoup de per-
sonnes n’oublieront de longtemps, des pertes qui se chif-
frent dès à présent par millions, et qu’il y a lieu de crain-
dre qu elles entraînent dès cas de maladies nombreux et
graves. »
A Charleroi. — La baisse des eaux des différentes
rivières continue à faire des progrès marquants et on
peut dès maintenant annoncer que la navigation pourrait
etre reprise sur la Sambre, vers la fin de eette semaine
si la pluie voulait une bonne fois nous faire grâce et faire
place à la gelée.
On nous écrit d’Ostende, 16 décembre ;
La chaloupe de pêche, n° 140, qui a été jetée derrière
l’estacade Est, il y quelques jours, a été renflouée aujour-
d’hui à la mer haute au moyen du remarqueur de l'Etat
et conduite dans le port.
HHier soir, vers 10 heures, 1e nommé Lemmens, veilleur
préposé aux malles-postes, est tombé dans 1e port en vou-
lant se rendre de l’un bateau sur l’autre et s’est noyé. Il
laisse une veuve avec 7 enfants.
Ostendeetses environs ont été jusqu’ici heureusement
préservés de l'inondation qui désole une partie de notre
pays et de l’Europe. Il n’y a qu’à une distance de une et
leux lieues de la ville que les terres basses sont submer-
gées, sans toutefois que le dommage causé soit très grand.
Aujourd’hui nous avons joui d’un temps exceptionnelle-
ment beau et sec, avec un vent du N. N.-O., ciel nuageux.
i Créd.mobil. Autr. ! 3551/4
1 Bons Amér. 1882. 961/4
8Ch.de fer Autr... 3561/4
iLfimburd».......I 200 —
encore dix jours. — On annonce que la période des dé-
bordements sera achevée 1e 27 décembre, jour bénit où le
soleil reparaîtra.
Puissent nos astrologues me pas se tromper cette fois !
Crédit commun» 1 liclge.
EMPRUNT RE 6 MILLIONS 800 MILLE FRANCS HE 1861.
l28 Tirage. —16 Décembre 1872.
Les 17 nos non compris au tirage de l’année 1871 et faisant
de plein droit partie du tirage de la présente année, sont :
13309 13325 13336 13351 13377 13390
13314 13330 13345 13364 13379 13395
13319 13334 13346 13370 13380
Les 5 séries suivantes sont désignées par le sort :
Série 421 représentant les nM 42001 à 42100
» 239 » » 23801 » 23900
» 241 - » 24001 » 24100
» 322 » » 32101 » 32200
» 589 » » 58801 » 58900
primes sont échues aux obligations suivantes
Le
A Liège. — Voici la cote des plus hautes eaux observées
en différents points de la Meuse pendant la crue actu -lie
comparée à la cote des hautes eaux de 1«50 et de 1862. ’
Cette crue présente plusieurs périodes : Les eaux ont
monté du 19 au 23 novembre, jour où elles ont atteint, à
l’éclusejde la Fonderie, une hauteur de 3m45 au dessus de
l’étiage.
’étiage.
Depuis ce moment, le niveau de la Meuse a baissé régu-
lièrement jusqu’au 29 novembre de lral0. A partir de ce jour.
— est-ce rien vrai ce qu’on nous écrit de Boortmcer-
beelc ? Si cela est vrai, le bourgmestre, catholique, sei-
gneur du vil lage,aurait été éliminé aux dernières élections
avec ses huit conseillers, lesquels sont tous remplacés par
des libéraux. Jusque là, il n’y aurait rien d’extraordinaire,
car c’est chose qui peut arriver. Mais ce qui nous paraît
invraisemblable, c’est que 1e ministère s’obstinerait à ne
faire aucune nomination de bourgmestre et d’échevins
parmi les nouveaux élus.
Il y a plus : le secrétaire communal, catholique comme
tous les membres de l’ancien conseil, aurait dû se retirer ;
le receveur communal aurait été frappé d’une attaque d’ap-
poplexie, et 1e curé serait mort !
Ce n’est pas tout : le nouveau conseil communal refuse-
rait de nommer un secrétaire aussi longtemps que le gou-
vernement ne nomme pas le collége.
Encore une fois, cela est-il possible? Se peut-il qu’une
commune soit tombée dans un pareil état à'an-arclue!
Nous faisons toutes nos réserves en accueillant ces ren-
seignements qui nous semblent avoir grand besoin de con-
firmation. (Etoile belge.)
en espagne. — Une dame qui se trouvait dans le train
d’Andalousie, arrêté il y a trois jours à Ciudad-Real,
s’adresse en ces termes au chef de là bande :
— Pour 1e compte de qui vous emparez-vous de l’argent
des voyageurs?
— Pour 1e compte des âmes du Purgatoire, répondit 1e
qhef.
— Soyez sérieux, reprit la dame avec assurance; je vous
demande cela parce que j’ai des saufs-conduits du comité
carliste et du comité fédéral. Donc, que vous soyez répu-
blicain ou absolutisie, vous devez me laisser passer sans
me dépouiller.
— Oui, mais voilà le diable, c’est que, comme je vous
dis, nous ne travaillons pas pour une cause politique, mais
pour racheter, au moyen de fortes aumônes, les âmes du
Purgatoire.
Ceci dit, le chef enleva son porte-monnaie à la voya-
geuse.
N-42048.
» 24005.
23863.
42035.
23872.
24040
fr. 25000
10000
4000
2000
2000
1000
1000
N° 23867..
23878..
24023..
24047..
24055..
32182 .
42072..
fr. 500
» 500
» 500
» 500
» 500
» 500
N° 24080.. fr. 1000
32103.. » 1000
32176 . » 1000
58810.. » 1000
58856.. » 1000
13346 . » 500
23808.. » 500
Voici tes 20 numéros remboursables chacun par 200 fr. :
13395 23885 23895 32164 32190 42028 58825
23852 23886 23899 32167 32195 42044 58843
23879 23889 24075 32178 42004 42076
Les 59 numéros suivants sont sortis chacun avec 200 fr.:
13309 23824 23876 24065 32147 42055 58819 58863
13351 23851 23893 24081 32150 42068 58820 58887
13370 23855 23896 24082 32159 42070 58829 58898
23SI0 23857 24026 24086 42007 42077 58838
23815 23860 24034 24099 42009 42083 58855
23816 23861 24041 32108 42015 42100 58857
23819 23862 24060 32128 42026 58806 58861
23821 23875 24064 32143 42047 58812 58862
Les 8 numéros formant l’excédant de la dernière série
non susceptibles d’êfre compris au tirage de l’année, mais
faisant de plein droit partie du tirage de l’année 1873, sont:
58801 58842 58875 58888
58839 58865 58886 58895
Le paiement se fera à partir du 2 juillet prochain.
PARTIE COMMERCIALE
Pince d’Anvers du lî’ Décembre.
CAFES. — Le marché pour cet article reste parfaitement so
tenu. De secondes mains on a vendu 800 sacs calé Haïti de 47 I
à 43 cents acq. par 1/2 kilo.
CEREALES. — Le marché reste parfaitement soutenu ausl
prix antérieurs, mais les affaires sont entravées parla modiciltl
desstocks.|Pour froment roux français,on a payé fr. 33.25 à 33.7*
pà- 5) k.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SALES DE BUENOS-AYRES.
Du n« 376.. 100 v/s, (Ros.), 22 l/4k:,p. Olbers, àfr 92.
CUIRS SALÉS DK MONTE-VIDEO ET DE L'URUGUAY.
— ..... 100Urng.,b/fs,25/32k.,p.Pîvnceo/W,a/es,àfr.90. .
— ..... 100 » v/s, 15/20k.,p.MysterionsStar.à fr.SVi
On a traité â livrer, par nav. Stella, attendu de l’Urugiiav
TT--- -I.. H SDOQIHVM „„„ A I-.. on J
— .......2025 Urog., s&lad:, v/s, 5g83/J00$ esp.,
PEAUX SALÉES DE CHEVAUX.
Du n» 9~>l>is 100 B.-A., av., 161/8 k., p. Agitatore, àfr, 125.
débarquement p _ _______
lNS. — 11 s’est da'nouveau vendu aujourd’fiui 6 balies ciïnl
mélangé de Rio-Grande. par Odin, â fr. 2, ainsi (que 9 balles crinl
mélangé de B.-A., par Guiseppe Citneo, de fr. 1.85 à 1.92 1/2 pari
1/2 kilo. *
HUILES. — Nous connaissons la vente, pour l’exportation,
6 futailles huile d’olive à fabrique de Malaga et de 6 futailles huilé I
de Gênes. 1
LAINES. - On a vendu aujourd’hui 53 balles laine en suint i
laPlataet 11 balles laine lavée de Buenos-Àyres.
OS DE BETAIL. — Nous avons appris la vente de la partie de I
25,000 kilos comblons, provenant do récente importation par le|
navire Veloçe de Gualeghachu,
PETROLE RAFFINE. Payé. Vsndeuks.
53 — »
531/2 .
531/2 .
Disponible blanc..........
Selannuance et quantité.
Décembre...................
2e quinzaine de décembre__
Janvier 187/3.............
Février...**...............
Mars......................
Avril.....................
Mai.......................
Juin......................
Juillet....................
Août......................
Septembre..................
Octobre...................
Novembre....... .........
2 prem. mois de 1873......
3 » » » .......
Marché calme. *
[gSAINDOUX. — Le marché pour le saindoux d’Amérique <
------------- 531/2 . 54 •
DÉPÊCHES COMMERCIALES.
PARIS, IT déc. — (H.-B.-R.) — FARINES:8 marquai,
les 159 k. esc.1/2 0/0). I«. 1T.
Courant du mois................. 73.— 73.—
4 premiers mois..................... 71.— 71.—
Mars-avril......................... 70.50 . 71.—
HUILE Je colza les 100 kil. (hors barrière esc. 1 0/0).
Courant......................... 99.— 99.—
4 premiers mois................. 100.— 100.—
4 mois d’été........................ 101.50 101.50
4 derniers mois..................... 103.— 102.50
HUILE de lin les 100 kil. entrepôt. (Esc. 2 0/0).
Courant du mois................... 96.75 96.50
4 premiers mois.................... 97.— 97.—
4 mois d’été....................... 97.— 97.—
ESPRIT : 3/6 Nord fin (l’hect. 90 degrés, entr. Esc. 1 0/0).
Courant du mois................ 57.25 58.—
4 premiers mois................... 58.50 î8.—
4 mois d’été................... 60.— 00.—
SUCRES bruts (les 100 kil. bonne 4» n'- 12).
Disp, et courant du mois (88 deg.). 61.25 61.25
Blanc 3» disp.................. 72 25 72.25
, Raffiné » (2prix extrêmes).. .158 1/2' 1591/2 157/158
déegllOJSO/ sur déc.-janv. et jll 00/ à/avril-mai.
: T
ALEXANDRIE, I« décorai). — COTONS : Marché
IAFES : Très ferme.
mai 25 1/4.
plus ca[me hier ; aujourd’hui il ouvre ferme et avec tendance à
la hausse. On cote comme suit : good l’air 12d ; fully good fai"
12 l/2d.; good 13 àl3 3/4d.et fair délivraison mars 10 7/8d. fr.
à b.; le tout coût et fret.
ï.oîs de Paris de 186S.
Au 30,ne tirage des primes qui a eu lieu le 16 décembre, à
l’Hôtol-de-Ville, tes principaux prix suivants sont sortis :
i«EW-¥OR8Medéc.- (H.-B.-R.)
N° 449087 fr. 150000
» 178850 » 50000
» 79890 »
« 188596 »
» 486834 »
» 528808 »
» 249635 »
N“379508.
» 455667..
» 466298..
» 598448..
» 2443..
» 88103..
» 88188..
Suivent les obligations remboursables par 500 fr.
Le paiement se fera à partir du V février prochain.
10000
10000
10000
10000
5000
. fr. 5000
5000
5000
5000
2000
2000
2000
N“241618.
» 346969.
» 354534.
» 511295.
» 556701.
» 573802.
» 598758.
2000
2000
2000
2000
2000
2000
PETROLE : Raffiné à New-York..
» Stand, white à Philadelp.
MATS..........................
FARINE........................
FROMENT roux du printemps......
CAFE Rio......................
SUCRE Havane n« 12............
SAINDOUX : Witcox.............
LARD 1/2 short 1/2 long mid...
Changes : Sur Londres 30 jours.
» Sur Paris (par t en or)..
197/8
271/2
26 3'4
67 —
.20
19 I -
271/2
263/4
67 -
7.20
1 62
16 1/4
10 —
85/8
71/8
) 91/8
161/4
10 -
85/8
71/8’
1091/8
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iMéteü
ISeigle.
| Avoine
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LIN I
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TABi
a continué passablement, régulière. On a (vendu, en diverses par- [
ties, environ 3 à 400 tierçons Wilcoæ, depuis fi. 241/2 jusque 24 3/41
par 50kilos ; ce dernier prix toutefois n’a été payé que pour kl
détail. A livrer, aussi la demande a été passablement régulièreI
et il s’est ainsi vendu 800 tierçons Witcox, embarquememeut I
novembre, de fl. 24 1/2) à 24 5/8; 100 tierçons Witcox. embarque-
ment décembre janvier à fl. 24 3/4 et 200 tierçons Wileox, embar-
quement janvier également de fl. 24 3/4.
SALAISONS. — Le marché pour le lard salé sec d’Amérique
a de nouveau été très calme aujourd’hui et les prix de hier doi-
vent se voir nominalement sans variations.
SUCRES BRUTS INDIGENES. — On cote :
Sucre à 88 degrés, disponible............ fr. 61 75 à 62 -
» * • sur courant du mois..... » 6l 75 •----I
• » » sur 2 mois de décembre... » 6175»------1
» blanc n» 3, disponible.............. » -----. -
Mélasse indigène de betterave............ • 11 25 « -
iMéteil.
■Seigle..
I Avoine
(Sarras!
AlJl
iFromei
Seigle..
iFéverol
CH:
IFromei
Seigle .
[Avoine
‘far:
COI
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HAVRE, 16 liée. — (H.-B.-R.) — Clôture. — COTONS .-
Bonne demande aujourd’hui à des cours tendus pour le disponi-
ble et le livrable. La marchandise à terme est s»ns changement.
Ventes dn jour «300 h.
SUCRES : On a cité la vente de 61 c/s Havane a fr. 34, le u. 12,
les 50 k.
CAFES : Marché ferme. On connaît la vente de 840 sacs à fr.
101.50 pour provenance Manille ;à fr. 92.25 pour Haïti, à fr. 97
pbur St-Marc et àfr. 130.50 pour Santos le .tout des 50kil. ent,
disp. A livrer on a fait 4250 sacs sur la base de fr. 95 pour Imana,
fr. 100 pour Malabar et 73s. pour Port-au-Prince.
LO!VDRE8,iy déeemb. - iH.-B.-R.) — CEREALES :
Cargaisons de blés arrivées 2.
Cargaison)/ de blés à vendre 17. — Plaie.
GLASGOW, 1© liée. — FONTES: Le marchéonvrs
ferme à lOSs. 6d. et a haussé jusque 112s. 6d. compt. payé. En
clôture on était moins ferme, soit avec acheteurs a 109s . 6d. et
vendeurs à 110s.
B.EVEESﻀMSS., 17 déc. - fH.-B.-R.) - (Ouverture).
COTONS : Marché en hausse. Ventes prohjhles 15,000 balles
Imoortations de ce jour 13,000 bail, dont 3,000 b. d’Amérique.
— Pluie.
HAMBOURG. I© déc. - CEREALES : Froment par
2000 3 Holl. mk bco : 169 00/ sur décembre ; 168 00/ sur déc.-janv.
et 163 00/ s/avril-mai. Seigle par 2000S Holl. mk bco: 110 00/sur
Sauh. ]
IHksm.
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5.57 1/2 5.261/4
Association libeenle et constitutionnelle
d’Anvers.
19 I -i
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Lots d Autr
Turcs....
— Parekble tran»
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