22 PARC. Renaissance. Cette église a été bâtiesur les ruines d’une abbaye où vécurent les Bollandistes, qui acquirent une si grande célébrité par la publication de leurs Acta sanctorum. Une fresque, représentant la Vierge consola- trice des affligés, orne le fronton du temple depuis 1851 : elle est de M. Portaels. Sous le péristyle sont les statues de Moïse, par Olivier, et de David, par Janssens, ainsi que cinq bas-reliefs d'Olivier. Les décors du maitre- autel, à l'intérieur, sont de Godecharles. Lors de la ré- publique française, l'église de Saint-Jacques fut trans- formée en temple de la Raison, et les statues de David et de Moïse figurèrent Solon et Lycurgue. À gauche de l’église, se trouve une petite place ap- pelée le Borgendael (vallée du château), qui posséda, jusqu'à Joseph II, certaines immunités, comme d'être exempte d'impôts et de juridiction, de servir de refuge aux banqueroutiers et aux charlatans, etc. Le Pare (1), que l'on voit de la place Royale, est une fort belle promenade, régulièrement et symétriquement tracée et plantée d'ormes majestueux ; il fit partie jadis de la forêt de Soignes. Le plan en fut réformé, en 1774, par Zinner. Les trois allées principales aboutissent à un rond-point orné d'un bassin et d’une magnifique gerbe d'eau qu'alimentent les eaux de la ville. Le Parc est dé- coré de statues, parmi lesquelles on distingue, autour du rond-point, une copie de l’Apollino, par Janssens, Vénus, par Olivier, Thétis et Léda, par Vanderhaegen, et surtout Diane et Narcisse, par Grupello; puis, à l'entrée des bosquets qui séparent les trois allées, Mé- léagre attaqué par le sanglier et Méléagre vainqueur, ({) Une vue en est publiée par les libraires Kiessling et Comp , à Bruxelles, au prix de 75 centimes.