Re Pei ip Ren 6o Vo wo RLGAE quand on le brûloit, exhaloit un parfum infini- ment plus doux que lencens: mais je neus jamais de branches, & ce ne fut quen Abyf- fnie que le hafard m'en procura. Toutefois les habitans de la côte d'Azab me fournirent auffi beaucoup de gomme d'un grain uni & ferré, -& d'une couleur brune & foncée, qui provenoit d'un arbre appelé falla, dont j’eus ‘deux branches afez bien confervées, d'après lefquelles je fis un defin. Quelques femaines après, me promenant à Emfras, village mahométan, dont les habitans font le commerce de la myrrhe, je vis un grand arbre, dont tout le haut du tronc & les groffes branches avoient tant de boffes & de neeuds de gomme qu'il en étoit défiguré. Je m'informai de ce que c'étoit que cet arbre; & on me dit que les marchands lavoient porté depuis plufieurs années du pays de la myrrhe, a caufe de la gomme, qui leur fervoit à luf- trer les toiles bleues de Surate, lorfquelles leur venoient gâtées- de Moka. - Ni lorigine de cet arbre qu'ils nommoient falla, ni fa gomme, ne purent me laiffer douter un mo- ment qu'il ne füt-de la même efpèce des bran- ches qu'on m'avoit apportées du pays de la Ne nnie ee aa TEE nd td