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DÉPÊCHES
OM ïtfl ERCIÂLËS
vm», 83 déc. — (H.-B.-B.)— FARINES:8 marquos I
encore 22 millions sur le prix qui est offert par M.le minis-
tre des travaux publics.
J’appelle sur ces observations la très-sérieuse attention
du gouvernement. (Très-bien ! très-bien l)
La séance estlevéeà cinq heures et quart.
Demain, séance publique àdeux heures.
ANVERS, 13 /Décembre.
Sous-comilé de la lro section. — Les membres du
sous-comité de la lre section sont instamment priés de
bien vouloir assister à la réunion qui aura lieu au-
jourd’hui vendredi, 13 décembre, à 9 h. du soir, au
local habituel XEtoile, rue du Chaperon, à l’effet de
procéder au renouvellement du bureau.
Sous-comilé de la 4e section. — Les membres du
sous-comité de la 4e section sont priés d’assister à la
réunion qui aura lieu lundi prochain, 16 cS à 8 1/2 h.
du soir, au local habituel. Lion d’Or, rue Haute, à
l’effet de procéder au renouvellement du bureau.
Sous-comité de la G9 section. — MM. les membres
ont priés d’assister à la réunion qui aura lieu lundi
prochain, 16 courant, à 8 1/2 heures du soir, au local
habituel, Maison Verte, chaussée de Malines, à l’effet
de procéder au renouvellement afinuel du bureau.
Sous-comité de la T section. — Les membres du
sous-comité de la 7e section sont priés d’assister à la
réunion qui aura lieu aujourd’hui vendredi, 13 courant,
à 9 h. du soir, au local le Watergeus, au petit Bassin.
Ordre du jour : Renouvellement du bureau.
Fédération libérale.
Sous-comité de la 5e section. — Réunion au local
habituel aujourd’hui vendredi, 13c‘, à 9 heures du soir.
Ordre du jour : 1° Renouvellement annuel du bu-
reau ; — 2° Communications.
Le Baltic, un des nouveaux bateaux de la White
Star line, parti de New-York le l1' de ce mois, est
arrivé à Queenstown lundi dernier après un trajet de
7 jours, 23 heures et 22 minutes.
Nous apprenons que M. Schoy, professeur d'archi-
tecture comparée et de dessin appliqué à l’industrie, à
notre Académie royale des Beaux-Arts, vient d’obtenir
à l’exposition polytechnique de Moscou la médaille
d’or destinée à l’architecture.
Un négociant s’étant aperçu qu’en moins de trois
jours plus de 100 kilos de lard avaient disparu de son
magasin au Bassin avait déposé une plainte à la po-
lice. La surveillance de celle-ci a abouti à l’arresta-
tion de deux ouvriers au service du négociant en
question. .
— La police de la 7e section a arrêté hier soir deux
individus porteurs de divers effets qu’ils avaient volés
dans un estaminet de la rue des Saucisses.
— Jeudi, entre dix et onze heures du soir, des vo-
leurs se sont introduits dans une ferme des environs
du Nieuwmoer, sous Calmpthout, et y ont enlevé d'un
chariot chargé de provisions, destinées au marché
d’Anvers, environ vingt kilogrammes de beurre et près
de deux cents œufs.
Pour perpétrer le vol ils ont creusé un trou sous la
porte de la grange. Le chien de garde n’a pas donné,
ce qui fait supposer que les malfaiteurs connaissaient
les gens de la maison.
La police fait d’actives recherches.
-- Par suite du mauvais temps, les différents mar-
chés étaient peu fournis. Au marché aux grains il n’y
a eu que quelques sacs d’avoine présentés en vente.
— Voici les prix des denrées alimentaires des diffé-
rents marchés :
Place de Meir : Beurre, fr. 1-40 à 1-50 le 1/2 kilog,
pommes de terre, fr. 7-80 à 9 par 100 kilog.; œufs, les
25, fr. 2-30 à 2-50.
Canal des Récollets : Beurre, fr. 1-50 à 1-60 le 1/2
kil.; id., en cuvettes, fr. 2-80 à. 2-90 par kil.; pommes de
terre, fr. 9 à 9-50 par 100 k.; œufs les 25, fr. 2-40 à2-50.
— Demain, ouverture de l’hôtel, taverne et restau-
rant la Cour $ Allemagne, rue de l’Aqueduc, n° 4,
Anvers.
Emprunt National Français de 3 milliards.
La Banque de Paris et des Pays-Bas, place du
Spectacle, 6, Anvers, est officiellement chargée
par le Trésor français de recevoir les versements
et les libérations à l’emprunt de trois milliards et
d’en donner quittance.
Ces versements peuvent s’opérer aux mêmes
conditions qu’en France.
SPJkirrS- DI/VERî-i,
Inondations.
On écrit de Gand : « Les pluies torrentielles qui ne
cessent de tomber nuit et jour, ont fait monter lés eaux,
dans notre ville, presqu’aussi haut que lors dès inonda-
tions d’il y a vingt ans. Et cependant depuis lors, on a
creusé le canal de Schipdonck, qui, il faut le reconnaître,
nous a préservés jusqu ici de l’inondation complète.
* Depuis hier, l’eau, remontant par les égouts, a fait in-
vasion dans un grand nombre de ruelles du quartier St -
Sauveur. Dans plusieurs impasses, l’eau pénètre déjà
dans les maisons. Les jardins et les prairies qui se trou-
vent entre la rue-des Prêtres et la rue de la Vieille Porte
du Sas ne sont plus qu’un vaste lac.
» Un établissement industriel a déjà dû arrêter ses tra-
vaux, l’eau ayant envahi les foyers des chaudières. Pour
peu que la crue augmente encore, il est à craindre que
d’autres établissements situés dans ce quartier seront
bientôt dans le même cas.
Ce qui vient compliquer la situation, e’est que les riviè-
res et les canaux débordant de tous côtés, la navigation
est interrompue en bien des endroits. Les charbons notam-
ment ne peuvent plus arriver à Gand par les voies naviga-
bles. D’autre part, l’insuffisanee du matériel ne permet pas
à l’administration du chemin de fer de mettre à la disposi-
tion des charbonnages tous les waggons nécessaires pour
approvisionner les consommateurs des centres industriels.
On le voit, si la situation atmosphérique dont nous souf-
frons devait se prolonger encore quelque temps, dans
notre ville même il y aurait bien des intéréts en souf-
france.
Depuis la nuit dernière (du 11 au 12 décembre) on a pu
constater un revirement complet de la température. La
pluie a cessé, et il y a eu un peu de gelée. Les eaux baissent
dans tous les environs de Bruxelles.
La Sambre déborde avec une rapidité alarmante. Hier
matin, le quai du déversoir à Charleroi était entièrement
inondé et les rues du Moulin et du Comptoir commencent
à être envahies par les eaux.
En amont et en aval de Charleroi, la Sambre est sortie de
son lit, et les prairies sont partout couvertes d’eau, ainsi
que les propriétés longeant le canal de Bruxelles et le
Piéton.
Depuis quelques heures, on savait que l'établissement
du gaz, situé sur le bord delà rivière le Piéton, menaçait
d’être inondé. L’eau ne se trouvait qu’à peu de distance du
feu sous les cornues. Vers 11 heures, la ville fut plongée
tout à coup dans l’obscurité. Les établissements publies
durent s’éclairer au pétrole.
La Compagnie générale du gaz de Charleroi a informé
le public qu’elle ne pourra pas fournir de gaz ce soir, les
eaux ayantenvahi sesconduites,
Jusqu’ici, nous n’avons pas appris que des sinistres aient
eu lieu, mais de grands dégâts sont inévitables pour peu
que la pluie continue.
L’aspect de la rivière l’Heure est réellement effrayant.
On voit flotter sur cette rivière si impétueuse des épaves
de toutes les espèces. Toute la vallée est couverte d'eau
des meules de grains, de foin, de paille, etc., ont déjà été
enlevées en divers endroits. Entre Walcour't et Mar-
chienne plusieurs ponts ont été emportés.
Les nouvelles de cette contrée sont navrantes : dans plu-
sieurs communes, les habitants fuient leurs demeures à la
veille d’être envahies par les eaux qui vont sans cesse en
augmentant; à Ham-sur-Heure, tout est inondé, ainsique
dans le bas de Walcourt, Berzée, etc.
Plusieurs poteaux du télégraphe ont été emportés par
l’ouragan, ainsi que des cheminées, en outre, deux petits
bateaux vides qui n’étaient pas bien amarrés, ont été se
briser contre les piles d’un pont de la Sambre.
A Quaregnon, localité industrielle par excellence, les eaux
ont envahi plnsieurs établissements industriels. La grande
fabrique de grès artificiel de M. Vanvreckom a dû laisser
éteindre ses fours et les ouvrière chôment depuis plusieurs
’ours. Ce sont là de bien terribles épreuves pour la popula-
i tion ouvrière de cette localité.
1 La Dendre est sortie de son lit depuis plusieurs jours. La
©rue a été d’un pied depuis hier.
On à des inquiétudes pour le pont de fer d’Alost. Les in-
___jçénieurs Sent sur les lieux.
Près d’Audenarde, ie chemin de fer est interrompu sur
un parcours de deux kilomètres.
En France.— Èn amont de Paris, 12 déc.— La terre est
tellement saturée d'eau qu’il lui est impossible d’en absor-
ber une goutte de plus. De là vient que chaque reprise des
pluies se traduit par hue recrudescence de l’inondation.
L’action du vent qui; soufflant de l’ouest, oppose un ob-
stacle au courant normàl du fleuve vient aggraver encore
la situation.
En amont de Paris, la Seine, la Marne, débordées depuis
plusieurs semaines, ont submergé toutes les parties basses
du Delta qui existe entre ces doux cours d’eau. A droite do
Créteil, la Marne a complètement recouvert catte île Bar-
bière que les historiens regardent nomme le dernier refuge !
des Bagaudes révoltés contre les Romains; ses divers bras
sont réunis et moulins et usines sont arrêtés, leurs roues .
motrices étant noyées. .
Lapasserelle qui sert de trait d’dnion avec St-Maur,depuis
que le pont a été détruit par le génie militaire (1870), n’est
plus qu’à vingt centimètres au-dessus du courant, qui
menace de l’emporter; aussi, le passage qui est interdit
aux voitures, n’est-il permis aux piétons que de 8 heures
du matin à 5 h. du soir. Nous laissons à juger des entraves
qu’une pareille mesure, indispensable du reste, apporte à
la circulation.
Dans l’espèce de hameau formé en aval, à proximité de
la rivière, les eaux ont envahi le rez-de-chaussée des mai-
sons ; les habitants se sont réfugiés aux étages supérieurs,
et l’on ne peut aller de l’un à l’autre qu’au moyen d’em-
barcations. ,
Au bord de la Seine, les dommages sont plus considé-
rables encore; toutes les plaines de Villeneuve et de Choisy-
le-Roy (rive gauche) ne forment plus qu’une immense
nappe d’eau qui vient battre les talus du chemin de fer de
Lyon.
Dans la zone de Maisons Alfort, comprise entre ces talus
et le fleuve, zone qui est périodiquement noyée tous les
dix ans, s’est formé, depuis 1870, un centre industriel sous
le nom d/Alfort-Vilie ; ia plupart des maisons qui com-
posent cette nouvelle commune, sont dans la plus triste
situation ; les jardins en sont transformés en lacs, et les
habitations sont isolées au milieu des ondes. Dès que la
crue est devenue menaçante, on a essayé de combattre le
fléau en faisant élever des digues par la troupe, niais les
soldats qui exécutaient ces terrassements ont vu leurs
efforts annihilés par les infiltrations de ce sol paludéen.
La municipalité de Maisons-Alfort n’aurait-elle pas dû
refuser l’autorisation de bâtir dans cette région submer-
sible ? Elle aurait ainsi prévenu bien des ruines.
Sur la crête du delta, dans ia partie que les eaux ne peu-
ventjamais atteindre, les raffales d’hier ont occasionné des
dégâts d’une autre nature; dans une multitude de propriétés,
le vent a renversé des arbres séculaires, et les toitures de
plusieurs habitations se sont envolées à des distances rela-
tivement considérables. .
A Paris. — Ce matin, l’échelle du pont Royal marquait
6 mètres, et la erue augmentait de 2 centimètres par
heure.
A Bercy, les quais sont de nouveau envahis ; la circula-
tion d’une maison à l’autre se fait au moyen de bateaux.
Des plantons empêchent de passer par les rués Gallois et
Soulage. .
A Auteuil, le quai est complètement submergé, depuis le
pont de Grenelle j usqu’à la rue Thénier.
L’usine frigorifique (carafes frappées) du quai d’Auteuil
est entièrement envahie par les eaux.
A l’usino Cail, l’eau a pénétré dans les ventilateurs de
l’atelier des forgerons, et le travail a dû être suspendu.
Quai Voltaire, les caves du Journal officiel sont de nou-
veau inondées. Jour et nuit deux pompes fonctionnent con-
tinuellement.
En aval de Paris. — La situation des riverains n’est pas
meilleure ; une partie de l'ile de Croissy a été envahie ; la
maison de campagne de M. Emile Augier n’est plus abor-
dable qu’en bateau.
Entre Puteaux et Asnières, il y a un demi-mètre d’eau
sur le chemin de halage,les maisons situées au bas du châ-
teau de Beçon ont le pied dans le fleuve. On navigue dans
le parc d'Asnières, et presque toutes les habitations voisi-
nes de la berge, sont envahies par le débordement.
Inondations à Nantes. — A la terrible tourmente d’hier
a succédé une accalmie, qui s’est heureusement prolongée.
Le soleil s’est levé ce matin sur les désastres d hier et les
inondations d’aujourd’hui, et a brillé du plus vif éclat. Une
tiède matinée d’avril suivie d’une calme soirée d’automne.
Mais, hélas, les nouvelles sont faites pour réveiller les
alarmes de la population.
Une crue nouvelle, en effet, produite par les eaux de la
Vienne, va se manifester en Loire et elle n’atteindra pas
moins de 6m10, à Nantes.
Le maximum en aurait lieu samedi prochain.
Voici, pour aujourd’hui, les nouvelles qui nous sont par-
venues des divers quartiers éprouvés.
Dans le 4e canton, nombre de maisons ont dû être éva-
cuées.
A l’usine de M. Etienne, rafflneur, l’t au n’atteint pas
moins d’un mètre dans la cour; les travaux y sont sus-
pendus, et le concierge s’est vu contraint d’abandonner
son poste.
Une foule nombreuse et empressée se porte sur le quai
de la Fosse, qui, du reste, a un aspect particulier. Toutes
les estacades sont submergées et de minute en minute la
promenade se voit,elle aussi, gagnée par l’eau, de la quelle,
soit méprise ou témérité, plus d’une bottine a dû être la
proie.
Les grues établies sur les estacades ne peuvent plus
fonctionner.
Les cales étant envahies, toutes les marchandises en
chargement ou en déchargement sont déposées sur la pro-
menade, dont l’accès par suite est rendu difficile.
D® toutes les rues aboutissant au quai de la Fosse, la rue
Biaise est seule devenue impraticable. Mais ce n’est pas à
demi, elle l’est dans toute sa longueur et l'eau pénètre
assez loin dans les chantiers de bois de M. Thirot.
En face des Salorges, le quai est envahi, et c’est à l’aide
de camions qu’on opère le déchargement de lacargaisondu
steamer anglais Constance, arrivé de Liverpool.
La tente au vérificateur des douanes, située au même
endroit, est devenue inhabitable.
Au passage à niveau des Salorges, on ne pçut passer à
pied seo; cependant la voie ferrée est intacte encore.
Le lavoir public du quai Saint- Louis a disparu sous les
eaux. Mais il est probable que les maisons de ce quai ne
seront pas atteintes.
Dans le chenal de l’île Mabon se voit le mât d’un chaland
qui y a sombré. Les chantiers de conscruetion situés en
face sont au moins en partie submergés.
A la Grenouillère, la station des omnibus a été transférée
au poste d’octroi, la grand’rue fi’étant plus abordable que
par bateaux.
Sont fermés :
' Les chantiers de MM. Dubigeon, Alau et' Aubert, Mou-
raud, Toebé et fils, constructeurs ; Mabon, marchand de
matériaux, etc; les usines de MM. Lesvesque, Cézard,
Moride, Terrien, Ladmirault, etc.
Les deux chemins qui, en bordant la voie ferrée, con-
duisent de Chantenay à Roche-Maurice, sont mondés. Une
maison située à moitié route de l’un de ces chemins, s’est
écroulée la nuit dernière ; les habitants ont dû déménager.
A Roche-Maurice, une maison habitée par M. Broehard,
débitant, a croulé, et c’est au milieu de la nuit que l’éva-
cuation en a été faite. Aucun accident de personne n’en est
résulté.
Nous avons à enregistrer malheureusement une plus
grave nouvelle. Deux personnes, père et fils, ont péri hier
matin, près du chantier Mabon, à Chantenay, en regagnant
dans un canot le village deTrentemoult où ils demeuraient.
Ils avaient été surpris par la fameuse bourrasque du sud-
ouest.
Le ponton-estacade des Abeilles a été au même instant
entraîné; à quelque distance de là, il s’est même jeté con-
tre les chantiers de M. Mabon et y a laissé son ancre.
Inutile d’ajouter à ces détails la liste des rues inondées ;
elle serait longue. Disons seulement que toutes les pré-
cautions sont prises pour favoriser la circulation et pré-
venir les accidents.
La Loire marque, ce Soir à la Bourse, 5“ 90.
En Italie. — On lit dans YUnità nazionale, do Naples,
du 7 : « De graves désastres se sont produits dans le golfe
de Salerne, huit navires se sont perdus et onze marins ont
péri dans la rade de Forno.
» Cinquante matelots des autres bâtiments qui étaient à
l’ancre s’étaient réfugiés dans la tourelle du port. Les mal-
heureux y sont restés pendant 24 heures sans nourriture.
»' Deux autres petits bâtiments italiens se sont brisés
sur les récifs. La mer a, jusqu’à présent, rejeté sur la plage
cinq cadavres ; le dernier a été trouvé hier matin par des
pêcheurs.
D’après des nouvelles qui couraient hier à Salerne, d’au-
tres navires se seraient perdus dans le golfe de Palinuro et
dans les eaux d’Agropoli.
On lit dans la Gazzette de Mantova du 6 :
“ Les nouvelles des inonda Lions sont aujourd’hui un peu
plus rassurantes. .
» A Pavie, le Pô est stationnaire depuis hier, on espère
qu’il ne tardera pas à baisser.
» Sur les points menaçés dé nos digues, les travaux sont
poussés activement. On n’a eu jusqu’à présent aucun acci-
dent à déplorer.
» A Revere, la nouvelle erue rendait nécessaires des me-
sures radicales au Froldo; on a décidé de démolir quelques
maisons qui touchent à la digue.
» Des localités inondées à la fin d’ectobre, on reçoit la
nouvelle désolante du retour des eaux par les trouées des
digues. Un grand nombre des personnes qui étaient ren-
trées dans leurs habitations ont dû les abandonner de
nouveau. »
Il s’est produit mardi dans l’après-midi un phénomène
atmosphérique assez rare. Le baromètre a baissé de dix
millimètres en deux heures, chose qui ne s’était pas vue
depuis huit ans. Il faut remonter à 1864 pour rencontrer
une dépression barométrique pareille à celle qui se mani-
feste depuis avant-hier.
On nous écrit de Louvain :
A dater du 13 courant jusqu’au 16 inclus, la circulation
des waggons sera interrompue entre la gare principale et
celle du bassin à Louvain.
Pendant cette période d’interruption il ne devra plus
être accepté des transportsen destination Louvain Bassin.
Les déchargements, à la grande station devront être
acceptés dans le délai réglementaire.
un sauvetage. — On écrit au Journal de Gand :
>* Je viens d’assister à un sauvetage des plus émouvants.
Vers midi et demi, je revenais de Mariakerke le long du !
canal, quand tout d’un coup j’entendis des cris déchirants
jetés par une jeune dame dont l’enfant, fille de 4 ans, ve- i
nait ae tomber dans le canal. Nous étions là six personnes
dont aucune ne savait nager. Le moment était terrible. j
« Une vigilante vint à passer, et le voyageur qu’elle ren-
fermait ayant demandé la cause de notre terreur, jeta son
chapeau et sauta à l’eau : mais dans sa précipitation, il
oublia d’ôter un assez lourd vêtement d’hiver. Au bout de
quelques secondes, il reparut tenant l’enfant au dessus de (
1 eau ; celui-ci fut saisi immédiatement, mais alors eom- :
mença une lutte désespérée pour le sauveteur, la pesanteur
de son paletot l’empêchant de remonter sur la berge et nous
le vîmes disparaître ; mais aussitôt il reparut de l’autre
côté du canal, débarrassé de son paletot, haletant, à bout
de forces; heureusement que nous pûmes lui administrer
les quelques secours nécessaires en pareilles circonstan-
ces, et le voir partir en bon état, qj
» Il se refusa à tons remercîments et accepta simple-
ment la carte de la mère, encore tonte affolée.
» Je viens d’apprendre que le courageux nageur est un
peintre de la Hollande, habitant Ysendijke, et u’il s’ap-
pelle Gustave Merlier. Son action mérite d’être citée;
déraillement. — On lit dans l'Orgxne de Mons, du 11 :
« Le bruit a couru ce malin en ville qu’un affreux mal-
heur était arrivé sur la voie ferrée à Jurbise, que des per-
sonnes avaient été tuées. Renseignements pris, voici ce qui
s’est passé : l’express quiq.uitte notre gare à quatre heures
du matin a déraillé-à quinze cents mètres de la station de
Jurbise, et il on est résulté une obstruction de la voie. Le
train de Bruxelles est ainsi arrivé à Mons avec un retard
d’une heure.
» Les voyageurs qui se trouvaient dans l’express en ont
été quittes pour la peur. '»
LA GRÈVE DES CONCESSIONNAIRES DE VOITURES DE PLACE
a liège. — L’adjudication des lieux de stationnement de-
vait avoir lieu mardi dernier, à deux heures ; un bon nom-
bre de concessionnaires se sont rendus à l’Hôtel-de-Ville,
mais aucun'd’eux n’a renchéri sur les prix des emplace-
ments mis en adjudication
Pendant que les numéros éiaient mis aux enchères, le
silence le plus complet régnait dans la salie.
Après plusieurs tentatives infructueuses, M. le bourg-
mestre déclara l’adjudication suspendue pour ce jour, et
annonça qu’elle serait reprise le lendemain.
Il engagea ensuite les petits concessionnaires à réfléchir
sur la résolution qu’iis avaient prise; il les exhorta à ne pas
se laisser entraîner, mais plutôt à faire valoir leurs récla-
mations près du Conseil communal, qui ne manquerait pas
de les examiner sérieusement et de les admettre, si elles
étaient reconnues justes..
Enfin, il leur déclara formellement que la ville ne fai-
blirait pas devant la coalition, de quelque part qu’ello pût
venir, et que plutôt que de eéder devant elle, on ferait ap-
pel à des concessionnaires d’autres villes. "
Mais ce futen vain. Hier, les vigilantiers se sont repré-
sentés à l'adjudication.... pour déclarer qu’ils se refuse-
raient à soumissionner iaatque des conditions plus avan-
tageuses ne leur seraient pas faites.
Or, voieidans quelle situation on va se trouver :
Au premier janvier, date do l’expiration de la dernière
adjudication qui a eu lieu en décembre dernier, plus un
seul cocher, si aucune autre solation n’intervient,ne pourra
stationner sur ia voie publique.
incendie a bordeaux, -f Nous lisons dans la Gironde :
« L’hôtel du commissariat général de la marine a brûlé
ce matin. Dès six heures, les flammes envahissaient les
bureaux du deuxième étage, menaçant de gagner les
appartements de M. Autran, commissaire général. L’alarme
a été donnée aussitôt, et la pompe de l’hôtel, appliquée à
une bouche d’eau qui s’ouvre à l’intérieur du bâtiment, a
été manœuvréa par le personnel même des agents de la
marine.
>* M. Autran, tandis qu’il organisait ces secours préli-
minaires, faisait avertir le service des pompiers.
>’ A sept heures, les pompes commençaient à arriver,
et, on attaquait le fou sur plusieurs points à la fois. Parmi
les sauveteurs, en remarquait des hommes appartenant à
l’administration des poudres et salpêtres, que dirige M.
de Lorguerue.
» Le danger n’a pu être conjuré qu’après une heure d’ef-
forts ; les dégâts étaient déjà considérables. Dans la pièce
où s’est allumé l’incendie, il ne reste pins rien ; le plafond
s’est effondré. Des registres et des imprimés ont été dévo-
rés par le feu, les boiseries ont disparu ; d’autres dégâts,
bien que moins sensibles, se sont étendus aux pièces voi-
sines.^ _ 4 j
» L’hôtel delà marine était inondé ; l’eau dégouttait de
partout, et ee n’est, pas le moindre des inconvénients dont
on aura à effacer la trace. Quant à l’évaluation des pertes,
elle n’est guère possible en ce moment.
» L’enquête, à laquelle on se livre déjà, fera savoir
quelle est la cause de ee sinistre.
•> Les abords du commissariat de la marine ont été en
combrés toute la matinée par la foule des curieux. »
l’été en suisse. — Le Sioiss Times nous apprend que le
22 novembre à Genève, le thermomètre a atteint 49 à 69
degré» Fahrenheit. Dans les cantons de Thurgovie et de
Saint-Gall, violettes, roses, jasmins et les cérisiers sont
en pleine floraisons. A Sclnvarzenegg (canton de Berne),
on a cueilli des framboises murs le 30 novembre, et le 28
une magnifique rose pourpre à Schônenburg (canton de
Zurich).
Lundi on a vu des éclairs dans diverses localités, et dans
quelques-unes il a tonné.
Chronique Judiciaire
La eour d’appel (chambre correctionnelle) a rendu ce
matin son arrêt dans l’affaire Camille Nothomb.
Par jugement du 5 juillet le tribunal correctionnel avait
condamné par défaut Camille Nothomb et Victor Henry,
chacun à 5 ans de prison, du chef de complicité de banque-
route frauduleuse et chacun à 2 ans de prison et 500 francs
d’amende du chef d’abus de confiance.
Mm« Langrand, Anatole Langrand, M. et Mn,° Ballieu
avaient été condamnes, du chef de complicité de banque
route frauduleuse, chacun à 3 ans d’emprisonnement.
La cour a prononcé l’acquittement de tous les prévenus
présents, et elle a réduit à dix-huit mois la peine do Mln«
Langrand et à un an celle d’Anatole Langrand, prévenus
défaillants.
Reste à savoir comment le public accueillera ee dénoû-
rnent, bien fait pour étonner tous ceux qui ont suivi les dé-
bats du procès Nothomb.
CADEAUX-ÉTRENNES
AU». THIERY, 18 ET 20, KLAPDORP.
4202
DKSNDSBES NOUVELLES.
AGENCE HAVAS-B ULLIER-REUTE»
Paris, 12 décembre1
Plusieurs journaux assurent queM. Thiers n’assistera
pas à la séance de samedi, mais qu’il autorisera M. de
Goulard à désapprouver le pétitionnement dissolutionniste,
. . , . Londres, 12 décember.
Hier soir, à Saint-James Hall, un grand meeting a été
tenu en faveur du prétendantTichborne.
Le meeting a adopté à l’unanimité une résolution blâ-
mant les poursuites du gouvernement.
. Berlin, 12 décembre.
Le Conseil fédéral de la république helvétique a envoyé
à Berlin et à Rome un premier rapport relatif aux travaux
en exécution du Saint-Gothard.
Les bruits de difficultés entre l'Italie et la Suisse sont
démentis.
Gotha, 12 décembre.
Le professeur docteur Petermann, a reçu des nouvelles
du célèbre voyageur en Afrique, Charles’'Mauchner, qui
est sur son retour de Quilimanee vers l’Europe.
Rome, 12 décembre
Le Roi est arrivé.
M. Van Hoeven, récemment nommé ministre des Pays-
Bas à Rome, est attendu prochainement.
Belgrade, 12 décembre.
L’anniversaire de la reconnaissance de la Serbie par les
puissances de l’Europe sera célébré aujourd’hui.
DERMIfefUS «EttJItK.
Londres, 13 décembre.
Le Daily Neios publie une dépêche de Vienne du
12 courant contenant des nouvelles d’Athènes d’hier
qui disent que le gouvernement a envoyé des dépê-
ches à Paris et à Rome pour offrir le retrait du bill
relatif au Laurium et d’admettre conditionnellement
les réclamations qui donneront une compensation à la
compagnie.
Les journaux recommandent au Roi de renveyer le
cabinet plutôt que de provoquer une rupture avec la
France et l’Italie.
Madrid, 12 décembre.
Au Congrès le ministre des finances a confirmé que
tous les intérêts arrivés de la dette passive seront
payés dans le courant du mois.
New-York, 12 décembre.
Le président Grant a ratifié la nomination du nègre
Pinchbeek, faite par la législature de Louisiane. M.
Grant a conseillé une proclamation déclarant que là
législature actuelle doit être la représentation légale
du peuple en ajoutant qu’on prêtera main forte pour
protéger cet Etat contre toute violence ou désordre.
Des avis de Mexico disant que M. Lerdo de Tejada,
dans son adresse d’inauguration, a annoncé que là
politique étrangère est très Amicale et désire le réta-
blissement des traités.
Rio-Janeiro, 12 décembre.
Les négociations avec le général Mitre ont été ter-
minées à la satisfaction générale. Le Paraguay trai-
tera séparément avec l’Uruguay et la République ar-
gentine. Le traité avec le Brésil reste intact.
Les trois puissances alliées se sont placées sur le
même pied, touchant l’indemnité de guerre dont le
Paraguay paiera un peu plus de 2 0/0 pendant les
deux premières années et par la suite G 0/0 annuelle-
ment pour ^ liquidation de cette indemnité.
Bulletin des Bourses,
FixBpéclses télégraphiques.
BRUXELLES, 13 décembre. — (Cours d’ouverture).
Métalliques..] 60"
LONDRES 13 décembre,
917/8 à 92 -
903/4 » 91 —
Consolidés angl..
5,20 b. Amér. 1882,
Ch.de fer Jllm.act,
» Erie »
Ere]
Turc 5 0/0.
Ottom.1369
Espagnols 30/0...
Italiens 5 0/0.
ICmp. franç. 1871.
Emprunt 1872____
667/8
25/8
— (Cours d’ouverture).
50/0Amérie. 1871.
Rente art;.....
T • P«P.......
Varna..........
Chemins de fer :
Rotterd.-Anvers.
Namur-Liége____
Luxembourg.....
Lombards.......
PARIS, 13 décembre
181/4 » 181/2
173/4 . 177/8
(Cours d’ouverture'.
791/2
57/8
Emprunt 1871.....i 84 75 6 0/0 Amér. 18S2.... !
» 1872......1 87 15 30/0Espag. intér..
Rente 3 0/0 à terme! 54 50 3 0/0 » 1869...
Crédit mob. franç. ---------- Morgan................
Emprunt italien.. 68 25 Ville de Paris, 1871
Consol. Turcs 5 0/0 55 33 Lots Turcs..........
Ch.de fer Autrich. 792 — 7 0/0 égyptiens_____’ T----
Ch. de fer Lomb... —— (Prime sur l’or............1------
VIENNE, 13 décembre. — (Cours d’ouverture;.
Crédit mob. Aut.I 336 75 INapoléons d'or... 8 75
Lots de 1860.... 102 50 |Aut. rente pap... Cü —
» « 1864......I 144— iLorahardît..............j----------
FRANCFORT, 13 déc — (Cours d'ouverture). Faible,
Autr. rente arg.. I
Créd.mobil. Autr. | .3011/2
Bons Amér. 1882., 96.3/8
Ch. de fer Autr... | 3621/4
Lombard».......I 2031/2
Obligat ions de Lille à SV. 500.
Au 8° tirage au sort pour le remboursement partiel de
l’emprunt de 1868 les numéros suivants sont sortis :
248 2326 3433 4940 7368 9456 11427 13411 15318
273 2408 3524 5091 7439 9478 11754 13463 15596
302 2016 3553 5152 7449 9537 12077 13537 15650
400 2652 3627 5167 7499 9786 12136 13627 15650
432 2701 3705 5933 7021 9788 12271 13691 15736
097 2719 3791 5944 7724 9S14 12304 13901 15743
881 2725 3810 5966 8119 9857 12344 13989 15760
1265 2769 3945 0322 8260 9926 12465 14395 15930
1365 2882 3979 6451 8264 10389 12522 14412 16056
1404 2928 4036 6453 8386 10454 12620 14480 16001
1128 2943 4093 6491 8528 10182 12770 14534 16074
1016 2997 4315 6503 8544 10537 12788 14573 16548
1690 3070 4425 6555 8563 10690 12789 14677 16759
1863 3126 4513 6609 8604 10721 12831 147o9 16804
1999 3298 4569 6853 9012 10796 13096 14789 16912
2048 3353 4693 6862 9106 "10833 13110 14798
2063 3415 48U 6909 9129 11002 13355 15031
2104 3424 4893 7184 9367 11306 13359 15077
Le paiement se fera à partir du 2 janvier prochain.
Lots de Saxe-Meiningen à 111!. T.
Au tirage du 2 déc. les numéros suivants sont sortis :
Série 6733 N° 12...fl. 15000 I Série 6280 N° 13...11.500
» 4347 - 12. - 3000 » 9870 » 47... « 500
» 5364 » 40. » 500 I "
Les numéros suivants sont remboursables par 20 fl. :
Série 1427 N° 34, 50. — S. 20S0N» 4,-7. — S.2645 N° 33, 34, 36,
43. — S. 2992 N° 1. — S.2994 N» 28. — S. 3321 N° 12,47.—
S. 3467 N° 4, 12, 44. — S. 4347 N» 16, 36, 38, 49. — S. 4591
N° 10, 26, 35.— S. 5516 N° 11, 42 — S. 5936 N° 25, 32,34.
— S. 6280 N°4, 40. — S. 6733 N° 17, 27, 39. — S.6750 N» 25.
— S. 7298 N° 15, 42. — S. 8580 N° 15, 17, 26, 33. — S. 9770
N° 22. — S. 9870 N° 11, 24, 29. 33, 4L
Les autres numéros sortis sont remboursables par 8 fl.
Le paiement se fera à partir du lr mars prochain.
JS Les funérailles de dame PétconiUc Van Beirs,
veuve de M. «,Sac<i5tes-S<'j*«n<>*ois» Storm», décédée à
g Anvers, le 11 décembre, auront lieu samëcli 14 courant, à 11-
A heures du matin, â l’église paroissiale dé St-Jacques.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas reçu
de carte do faire part, sont priés de considérer le présent avis
comme en tenant lieu. 4208
Les funérailles de dame I4ï.'si-i(-t'i-îiH<-oi»e -José-
:»!»ne .giincs, épouse de M. Jean Vrkemans, dé-
tédéeâ Anvers, ruo'Jordaens, 27, auront lieu samedi 14 cou-
rant, à 11 heures du matin, à l’église paroissiale de St-Joseph.
Les amis et connaissances qni, par oubli, n’auraient pas reçu
de carte de faire part, sont priés de bien vouloir considérer le
présent avis comme en tenant lieu. 4209
Dr s. brown siGisMUND, dentiste américain, demeurant,
15, rue du Luxembourg, à Bruxelles, sera visible tous les
jeudis de 10 à 4 heures, Hôtel St-Antoine, à Anvers. 4172
Pilules d’Holloway. — Ces excellentes'pilulès, d épura-
tives et. restauratives, ont été honorées du patronnage de toutes
les classes depuis plus d’un quart de siècle. Dans ce climat si
changeant, quelques-unes des pilules d’Holloway prises de temps
en temps, le soir en se couchant, préviendront ou chasseront un
grand nombre d'attaques d’enrouement, mal de gorge, diphtérie,
osquinaneie, et autres affections qui généralement dominent en
hiver. Cette médecine a eu l'honneur de la préférence sur toutes
les autres médecines, dans toutes les maladies d'asthme et d’hy-
dropisie, oit ces vertus anri-spasmodiques, diurétiques et toniques
ne sauraient être trop appréciées. Comme pilule digestives, une
pilule d'Holloway, prise avant dîner, assnferera beaucoup de
bien aise au dyspeptic, restaurera graduellement les fonctions
digestives et écartera de grandes peines.
I10_00/ sur déc.-janv. et 112 00/
Disp. 25 1/4 : sur déc
déc . .
HUILE de navet3
CAFES : Très ferme.
THEATRES, CONCERTS, ETC,
Fliésitrc royal <l’Auvers. — Vendredi 13 décembre. —
Premier début de M. Lasvigne, lort ténor en double. — Lucie de
Lammermoor, grand opéra en 4 actes.
Bureaux à 7 h. ; rideau à71/2 h.
Nationaal Toonoel van Antwerpen (Bestuur E.
Lemaire). — Zondag 15 december. — Margot del Btoemenver-
hoopster. groot drama in 10 tafereelen.
Begin ten 6 1/2 Ure.
Maandag' 16 december. — lie Kinderroof ster, groot drama in 8
Begin ten 7 nre.
Cercle philantropique Les Mousquetaires. —
Samedi 14 décembre, grand BAL MASQUE avec RICHE TOM-
BOLA, au profit de la Crèche Marie-Henriette.
Prix d’entrée : 2 francs. — Le bal commencera à 10 heures.
PARTIE COMME ROI ALE
Place «l’Anvers du 13 Décembre.
CAFES. — Marché calme toutefois les prix antérieurs restent
parfaitement soutenus.
CEREALES. — Marché mais sans grandes affaires.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRF.S.
— ..... 961 v/s, mat., 251/23 esp.,p st.OalatheaA fr.163.
CUIRS SECS DE MONTE-VIDEO.
— ..... 370 v/s, 91/2 k., par st, Fiber, à fr. 1581/2.
CUIRS SALÉS SECS DE MARAGN’ON.
N«281...... 306 v/s et b/fs, 13 1/4 k., p. Venus, à fr. 128.
CUIRS SALÉS DE BÙENOS-AYRES.
— ..... 77b/fs,(Pat.), 15/20 k., par Voni, à fr. 88.
— ... 1370 » .. 20/25 le., p. dito. àfr. 89 1/2.
— .... 402 » * 32/40 k., par dito, à fr. 84.
—1 .......... 29 >■ » av., 32/40 k., par dito, à fr. 80.
OUIRS SALES DE MONTE-VIDEO ET DE L’URUGUAY.
— ..... 200 Urug.,v/s, mat., 48 7/83 esp., p. Mysterions
16 bal. tendons..........
22 « garras..............
2 « vieux morceaux....
3 « garras............
1 » tendons mélangés...
5 » oreillons.........
1 » vieux more, mélang.
1 » oreillons...........
Par G. Cuneo.
4 t. oreillons........ » 26
24 - paftins de bœufs. » 45
1 - tendons vieux...... » 49
14 » museaux mélangés.. » 26
2 » verges............ „ 51
1 « queues vides..... » 39
HOUBLONS. — Marché sans changements ferme, toutefois il
continue à régner une bonne demande. On a de nouveau vendu
depuis hier, 200 balles houblon d’Alost de la récolte de 1872 ot
dont 100 balles en disponible immédiat âfr. 85 et 100 balles sur
livraison de janvier à fr. 82 par 50 kilos. -
En houblons étrangers, on a également vendu aujourd'hui
pour i’exportation, 260 balles Bavière, récolte de 1809, au prix de
lr 18 par 50 kilos.
t, AI NFS — On a vendu aujourd’hui 85 balles laine en suint de
Buenos-Ayres (et dont 39 bailes de la nouvelle tonte), et 30
ballos lame de B.-A. lavée à fond.
PETROLE RAFFINE. Payé.
>1/2 à 53
Vendeurs.
521/2 . 54 —
521/2 ------
53 - » 531/2
'54 — Z Z Z
! Emprunt 1871..
» 1872..
Annuités......
87 27
Disponible blanc.........
Selonauance et quantité.
Décembre.................
2« quinzaine de décembre...
Janvier 1873.............
Février..................
Mars...........-,........
Avril....................
Mai................................................... — —
Juin.................................. •------------ «-----
Juillet............................... »------------ *-----
Août.................................* — —-----------------
Septembre..................... — — »-----------------»-----
Octobre............................... *------------ »-----
Novembre............................. »----------- » — —
2 prem. mois de 1873.................*----- 54 — »---------
Marché ferme.
SAINDOUX. — Le marché jour le saindoux d’Amérique dis-
ponible s’est quelque peu raffermi de valeur aujourd’hui, et la
demande s’est reveûlée plus régulière. On en a détaillé environ
3CÛ tierçous .Wileox, dans les prix de fl. 24 3/8 à 24 1/2 par 50 kilos
et ce dernier prix reste encore fermement tenu en ce moment.
Eu saindoux d’autres marques il s’est également traité un bloc
de 250 tiarçons Van Tassel et Archer, en débarquement par
Queen ofScots, au prix de fl, 231/2 par 50 kilos.A livrer, il n’a pas
été cité d’affaires aujourd’hui et on demande encore toujours fl.
24 1/4 pour la marque Wileox à embarquer en décembre-jan-
vier de New-York.
SALAISONS. — La demande pour le lard salé sec d’Amérique
disponible, ne se réveille toujours pas sur notre place, toutefois,
malgré cela, les prix doivent se voir nominalement sans varia-
tions sur ceux ae hier. Salaison d’été, long middles, fr. 98
entrepôt; salaison d’hiver, long middles, fr. 102 entrepôt et short
middles fr. 102 à 104 entrepôt par 100 kilos. A livrer, on a vendu
125 caisses jambons salés d’Amérique, embarquement décembre-
janvier, de fr. 108 à 110 entrepôt par 100 kilos.
SUCRES BRUTS INDIGENES. — On cote :
Sucre â 88 degrés, disponible..............
» » » sur courant du mois.......
» « » eur 2 mois de décembre...
» blanc n° 3, disponible................
Mélasse indigène ae betterave..............
TABACS. — Marché ferme. On a vendu aujourd’hui, de pre-
mière main, 51 bouc, tabac Virginie Primings.
les 159 k. esc. 1/2 0/0).
Courant du mois...........
4 premiers mois...........
Mars-avril....................... ri.—
HUILE Je colza les 100 kil. (hors barrière esc.
Courant.....1'................... 101. — 100.25
a premier» mois................ 101.25.......101.-
4 mois d’été................................. 102.50 102.—
4 derniers mois.................. 103.— 103.—
HUILE do lin los lü0“kil. entrepôt. Tw. 2 0/n.
Courant du mois................ 97 75 97.—
4 premiers mois............... 97.75 97 —
4 mois d'été................... 97.50 97.50
ESPRIT : 3/6 Nord tin (l'hect. 90 degrés, entr. Esc. 1 o/oJ
Courant du mois................’ 57.50 57,50
4 premiers mois................ 58.50 Ï8.50
4 mois d’été................... 60
SUCRES bruts (les 100 kil. bonne 4« n<> 12;.
Disp, et courant du mois (88 deg.). 61.25 61.25
Blanc 3“ disp.................... 72.25 72.25
Raffiné - (2 prix extrêmes)... 1581/2/160 1581/2/160
1IAV11E, 1» <léc. - (H.-B.-R.) — Clôture. — COTONS ■
La demando a été meilleure aujourd’hui. On a vendu un millier
de balles à des prix fermes pour le disp.; à fr. 123 pour très or-
dinaire Louisiane ; fr. 118 50 à 119 pour dito sur déc. et fr m
sur Ie3 mois/suivants, avec vendeurs à ces prix.
LIVKKPOOL, 13 déc. - (H.-B.-R.)(Ouverture
COTONS : Marché raide. Ventes probables 15,000 hall. Irr,pnr(
tâtions de ee leur 2,000 hall. d’Amérique.—Pluie
On cote : Middling Upland 10 1/lGd. : dito Orléans 10 3/8d ; fai
Bengale 4 7/8d.; good fair Bengale 5 5/8d.; Dhollerah 6 lS/igjr
Les ventes totales de la semaine s’élèvent à 84,000 balles, doi t
8,000 bal. par spéculation et 3.000 balles pour l’exportation Le»
importations de la semaine s’élèvent â 63,000 balles. — Le stort
à ce ionr est évalué à 365.000 balles.Flottant 218,000 balies.
GLASGOW, 1* déc. — FONTES : Le marché a ou-
vert au prix de 102s. Gd. au compt.; on clôture avec vendeurs à
105s et avec acheteurs à 104s. 9(1.
SUCRES : Il régné une bonne demande principalement pour
les sucres d’un prix supérieur à 35s., qui sont très fermes et «loi-
vent se voir en hausse de 3d. sur les cours de samedi dernier.
HAMBOURG. I« «léc. - CEREALES : Froment nar
2000 S Holl. tnk bco : 169 00/ sur décembre ; 169 00/ sur déc.-ianv
et 163 00/ s/avril-mai. Seigle par 2000« Holl. mk bco : 110 00/ sur
........... ' ' ril-mai.
. 00/; sur mai 25 IP
a vendu 3000 b.
ALEXANDRIE, 11 déceml). — COTONS: Marché
très actif et prix en hausse. Ou cote comme snit : fair lo iwj .
fully fair lid.; good fair 11 à 11 l/2d ; good fair blanc iUÜ
l/4d ; fully good fair 12d.; good 13 l/2d.;Te tout coût et fret Sur
livraison "ferme et en bonne demande ; déc.-janv. et fév. 10 lPd
fr. Abord. Recettes de la semaine 95,000 cantares contre 80/000
cantares l’an passé pendant la même semaine correspondante
Expéditions de la semaine 12,000 balles.
Changes : Sur Londres à 3/m. de date 95 3/411.
Frets : Pour Londres 30s.
®EW.YOHH,lS déc.— (B. B.-R.) — ParcSbln frsni
il. ia. ’
COTONS : Middling Upland............... 195/8 197 8
PETROLE : Raffiné â New-York....... 271/2 271/2
» Stand, white àPhiladelp. 263/4 263/4
MAIS............................... 66 — fi? —
FARINE.................................. 7.25 7.20
FROMENT roux du printemps........... 163 162
CAFE Rio............................... 161/4 161/4
SUCRE Havane n» 12................. 10 — 10 -
SAINDOUX : Wileox....................... 85/8 85/8
LARD 1/2 short 1/2 long mid............. 71/8 71,8
Changes : Sur Londres 30 jours..... 1087/8 1( 9 —
* Sur Paris (par * eu or).... 5.283/4 5.283/4
( Plus haut............ 1127/8. 1123/4
Cours de l’OR :! Plus bas............. 1121/2 1123/8
I Cours da clôture... 1127 8 1123/8
Bons américains 5/20 (1885).......... 1131/2 11:112
» » (1871).......... 1111/8 mil»
Chemin de fer Illinois............. 125 — i25 —
* » Erio..................... 523/4 53 -
« » Chicago................. 91*1/2 91 —
» •> Centrai Pacific.... 1011/2 102 —
Actions Union Pacific...............................
6 0/0 Gold bonds...........................— —
7 0/0 Land grant honds............................
COTONS : Recettes de ce jour dans tous les ports 20,000 balles.
Frats • Pimr r.ivnrnaal. pnfun—d. : eérêalns 91/40. pur hnthnl,
MîW-YORK, 1» <lôc. (soir) — (J. Mc L.) — COTONS.
On cote la classification middling à New-Orleans, 193/8 cts;â
Mobile 19 00/ ets ; A Savannah 18 3/4 cts ; à New-York 19 7/8 cts;
à Galveston 18 60/ cts et à Charleston 18 5/8 cts.
Ce jour Semaine L’an
— dernière, dernier.
R eraf tas f GoIfe......bal- i3-500 ~ -
Recettes j Atlantique....... 6,800 - _
Ensemble........... 20,300 — -
Total pour 6 jours.... 97,100 — * —
Ensemble.,
7,700
7,400
15,100
Stock dans les ports..... — — —
Stock dans l’intérieur... — — —
Cours de clôture de l’or à New-York 1123/8
» « du change * 169.
NEW-YORK, II déc. — COTONS : A New-Orléans le
middling se cote dans la parité de 9 7/163.; le low-middling
9d.; à Mobile, middling 9 7/16d.: à Galveston, good ordinarv,
813/lGd.; à Charleston le middl. 93/lfid.; a Savannah R middl
9 l/16d.; le tout coût, fret par voilier rendu à Liverpool.
iîSAWFRANICISCO, SO déc. — CEREALES : On
cote le froment 1.95 doil. par 100S. Le frets pour un port à ordres
est en baisse à 75s., ce qui donne un revient pour le froment à
62s. par 5005 c. fr. etass.
IiOMeA.Y, S» déc. — Dép. de MM. F. E. Gaddum et C«,
repr. à Anvers par M. G. L. Stuyck. — COTONS: Fermes. On
cote c. et fr. par vapeur à Liverpool : nouv. Oomra, erabarq.
janv.-Iév. 7 1/23.; nouv. Hingenghaut, embarq. janv.-fév. 8 3/4(1.;
"fully fair Bengale, embarq. déc.-janv. 5 3/8d. — Exportation
déclarée à la douane 9,500 bail. Exportation réelle 6,400 b. Achats
par les maisons Européennes 8,300 b. Arrivages de l’intérieur
12,800 b. Départs pour l’Angleterre viâ Overland 900 b. Dito pour
le Continent 1,600 b.
CALCUTTA, II déc. — INDIGOS : En meilleure de-
mande à prix en baisse de 95 à 100 Rs.
COTONS : Fair Bengale, nouvelle récolte, livraison décembre
à janvier 5 l'4d.: fair roux Coconada 63/8d.; good fair Tinne-
velly, 7d. c. et fret. .
CÜIRS : Sont par continuation rares et en hausse de 1 Rs.
JUTES : En tendance à la baisse, par suite des grands appro
visionnements.
SALPETRE : Ferme; 5 p. c. réfaction 29s. c. et fr.
GRAINES: Plus fermes: lin belle qualité Patna 4 R9A ;de
colza sans variations à 4 Rs 6 A.
SHELLAC : Rares etprix trèsfermes; D. C. 60 Rs, parité de
9/. 7s. 6d. c. et lr.
Frets : Pour Londres, par navires en fer de 1« classe; jute 77s.;
riz 60s.
Change : Eu hausse; sur Londres à 6/m., traites de banque ls.
il 7/16d. â ls. 119/16d.; crédits de l>'c cl. ls. 11 13/10d.
(Service H. B. R.) — Par st. Douro, arr. à Lisbonne, le 8 déc.
FERNAIUBOtJC, 98nov. — COTONS :9,200à9,800
reis. — SUCRES : Blancs 4,000 à 4.400.
.(Change : Sur Londres 26 à 26 l/8d. — Frets : 45s.
BA.HIY., ‘JO xov — COTONS : 8500 à 8600 reis. - SU-
CRES : Blancs2800 à 4800 reis; bruns 2000 à 2250 rs.
Change : Sur Londres 25 3/4 à 26d.; sur Hambourg 337 a304.
RSKJEmOS-AYRES, 14 nov. - CUIRS : Prix des
salés Saladéros.bomfs, du poids de 60 âespagn_ 55 — Rx.
Abatt. depuis le départ de la dernière malle. —,— pièc.
Ventes totales en cuirs salés, depuis le dernier
courrier (y compris les cuirs d’Ent.-Rioset Rosario) 49,000 »
Expéditions en cuirs salés pour le Canal et l’An-
gleterre (y compris Havre, Hollande, Anvers et
Hambourg) depuis la dernière malle (y compris les
cuirs d’Eutre-Rios)...........................
Stock en cuirs salés.......................... —,— »
Prix des cuirs secs pour l’Allemagne : moitié
bœufs et moitié vaches........................ 62 — Rx.
Cuirs secs pour l’Amérique................ 59 — «
Ventes de cuirs secs depuis le dernier courrier. 78,000piéces.
Expéditions depuis le dernier courrier pour le
Canal, etc.................................... 18,500 »
Stock en cuirs secs de toutes sortes...... 30,000 »
LAINES.................................... 75 à 110 Rx
SUIF de boeufs............................ 151/4 Rx.
- de moutons............................ 143/4 Rx.
CHARBONS de Cardiff....................... 141/2 Rx.
SEL de Cadix.............................. 81/2 Rx.
BOIS decharpenta.......................... 52 — Rx.
Change : Sur Londres...................... 49 7/8d.
Sur Paris........................ fr. —
Frets : Pour Anvers...................... 22/6 à 35/
» Pour la Mandie....................... 22/6 A 35/
500
TELEGRAMMES ET AVIS PARTICULIERS-
fr. 61 75 A---------
» 61 75 » ---------
. 61 75 » -------
CEREALES :
Froment.........
Seigle..........
Orge d’hiver....
•• d’été.........
Avoine..........
Sarrasin........
Fèves...........
Racines de chicorée.
13 DEC.
par 122 kil. fr. 30 75 à 37 —
- 112 - 21 50 ~ 22 -
« 100 » » 24 - » 24 50
- 100 - »-----------------
26
6 DEC.
36 75 à 37 -
21 50 - 22 -
24 - » 24 aO
26-
I.OUVA1N, 13 déc. — CEREALES: La culture a ap-
porté peu de grains au marché. Le l’roineut s’est soutenu et les
nonnes qualités ont eu une certaine faveur commerciale. Les
autres grains se sont-vendus aux prix antérieurs. — On cote :
From.cult. fr. 33.25 32.25 31.25 i Son gros dei'rom. 10.50 à —
» comm1. 33.— 33.25 —.— i Huile de colza l’h. 87.— » — •—
« étrang. 33.— 33.25 —.— i » » épur. 92.— » —
Seigie........ 19.25 —.-------.— » de lin..85.— » —
» commL 19.--------.-----,— Gr»> de colzalOOk. —.— » —
Sarrasin......22.— —.---------.— I » de lin.
13 déc. — Voici les prix du marché de ce jour:
-ES, l’hect. : [ | GRAINES, les 100 kil. :
Avoine fourr. 17
- brasser 18.25 —.-----
Orge nouv... 22.50 —.----
MaitQuarré.. 30.— 37.----
Farine 1« qté. 47.--.-----
GAN», 13 déc
CEREALES.
Froment......fr. 26 — b. Ô 00
Seigle.......... 14 - h. 0 00
Orge............ 13 50 b. 0 50
Avoine à fourrag. 8 — b. 0 00
Sarrasin........ 17 50 h. 0 00
Féveroles....... 15 — b. 0 00
P. de terre. 100 k. 8 — b. 0 00
Beurre.le kil.... 3 - h. 0 00
(Euis, les 26... 3 S h. 0 25
Tourteaux....... 18.—
Pomm. d6 terre.. 5.7o
Beurre, le kilo... —.—
Genièvre........—.—
Esprit.......... —
Colza......fr. 42 — h. 0 CO
Lin............ 40 - b. 0 00
HUILES, les 100 kil, :
Colza......fr. 84 - h. 1 00
Lm............. 82 - b. 0 00
TOURTEAUX, 100 kil. :
Lin........fr. 24 - b. 0 00
Chanvre........ 17 — h. 0 00
Association libérale et constitutionnelle
d’Anvers,
AIvwEhb» clec. — Voici quels ont été les prix payes
au marché tenu à l’estaminet het Bolleken, Plaine Falcon :
14 » 14 to
22 - »------- |