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OSTENDE.
À Ostende ( , je remarquai de très-beaux travaux
maritimes , des estacades prolongées en mer, les
écluses , les dunes où je vis l’Arenaria peploides,
(£) Je m'étais arrêté à Ostende, chez M. Debal, négociant-
propriétaire, dont la maison est historique , parce que le
roi Louis XVIIL y a logé en 1815. Feu M. Debal père (sit
illi terra levis) avait mis ses modestes appartemens, lors du
d court exil royal, à la disposition de S. M. , et ses fils avaient
| cédé leurs chambres à Messieurs les premiers gentilshommes.
Quand, deux années après, M. Debal se présenta aux
Tuileries avec une permission , S. M. le reçut, en conser-
vant le grave maintien d’étiquette qu’elle paraissait juger
nécessaire au respect dont elle était l’objet.
M. Debal attendit, dans la galerie bleue, Le passage de
S. M., à son retour ordinaire de la chapelle, vers la salle
du trône , et vers ses appartemens intérieurs.
Le Roi , entrant dans cette galerie, fut averti, par M. de
Duras, que la personne présente était M. Debal,, chez qui
S. M. était descendue à Ostende, mots qui n’interrompirent
point la cadence du pas ni de la canne d’appui de S. M. : Ah!
dit seulement le Roi, qui leya son visage serein sans regarder.
1] témoigna cependant, dans une circonstance particulière,
| prendre intérêt à ce qui concernait une personne de la fa-
mille de M. Dehal.
L’humeur de S. M. n’était jamais sombre ; M. Debal était
aussi 1omme de fort boune mine, d’une belle santé; un
froid accueil ne le surprit pas. Mais, deux ans avant, ni les
tapis de Belgique de M. Debal, ni les promesses anticipées
pour des temps meilleurs , n’avaient été choses épargnées
par MM. les Ducs, quand ils étaient venus, un peu mouillés,
se réchauffer aux chambres de MA. Debal. [ls auraient donc |
