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milieu de la serre, avec un passage à l’entour, Les
racines de ce pied de Vanille pénètrent dans des sco-
ries de coke ou charbon de terre, s’y fixent au-dessus
| d’un terreau épuisé , auquel elles s'arrêtent, et qui ne
| semble pas les nourrir. La tige, plusicurs fois re-
1) pliée de haut en bas et de bas en haut, forme un
1 faisceau de cordons , liés par des racines aériennes ,
EL à un tuteur en fer. Elles grossissent collées d’elles-
mêmes fortement, et épanouies sur le bois ou sur le
fer. D’autres racines rampent sur des troncs de Dra-
cϾna et d Aletris, ou sur des perches de vieux bois,
1 y en a de libres, pendantes , longues de quatre
à cinq pieds ; elles s’épaississent et se garnissent de
papilles lorsqu'elles arrivent au sol humide.
La tige est fine, de trois lignes d'épaisseur à sa
base , et devient, en s’élevant, grosse euviron comme
le doigt. Ses longs replis sont maintenus par les sup-
ports qu’ils rencontrent , bois mort, plantes , vivan-
tes ou tige en fer, comme je lai dit. Les racines
latérales , distinctes des pétioles, sont solitaires,
La tige, plantée depuis quinze ans , m’a paru avoir,
par ses replis, cent pieds de longueur; elle forme
un faisceau vert, en colonne, qui semble n’exiger
que de Pair et un support,
Voici les autres plantes que j’ai notées comme les
plus remarquables au jardin botanique à Liége :
SU Caladium lacerum, de 25 pieds,
[| : | — arboreum , de 6 pieds.
+) TE Poinciana pulcherrima, en fleurs ; de 42 pieds de
Frh
haut, |
