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le rétrécissement subit de la lame de la feuille > qui
se termine en un dard étroit.
PLANTES DES CANAUX DE LA HOLLANDE.
La route entre Amsterdam et Harlem côtoie en
partie le lac d’Harlem qui se confond avec l'horizon,
et elle traverse aussi d’immenses prairies sur une
chaussée qui retient les belles eaux des Canaux, sou-
vent plus élevées que ces prairies. EL” Ærundo Pirag-
miles, Où roseau commun, était très-multiplié , et
je découvrais une fleur jaune, très-probablement un
seneçon , que je regrettai de ne pouvoir nommer, ne
layant point vu d’assez près.
Mon camarade de voyage souhaitait que je lui nom-
masse les plantes qui ornent de leurs corolles d’al-
bâtre les bords de ces canaux, auxquels un voyage
dans la belle saison est une promenade délicieuse. Il
était difficile à l’automne de le convaincre de la vérité
d’un tableau de printemps , emprunté à une intéres-
sante relation dont nous gardions le souvenir (1). Je
lui montrai la Fléchière et l’'ydrocharis dont les
fleurs étaient passées, mais qui étalent en été leurs
corolles de pétales délicats très-blanes » et je lui fis
part de mes remarques.
Nos livres de botanique, au sujet de la Fléchière,
ne parlent point de sa racine à tubercules farineux ,
(Pr
p. 243.
euilles de voyage, elc.; par M. Amédée Clausade,
1 vol. in-8°. Paris 1835, |
