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Siam , et qui n’a été connue pendant longtemps. que
par le fruit, dans l’ouvrage renommé de Gærtner, et
par les échantillons de l’herbier de Loureiro , con-
servés au muséum d'histoire naturelle à Paris, sem-
blait une plante indigène. Elle était fleurie et fructi-
fiait. Cette plante annuelle doit être susceptible de
réussir partout où on la traitera comme plante aqua-
tique, pour laquelle il suffit que le sol soit de la boue
ou inondé.
Le Nelumbium luteum était en bouton, et est une
petite espèce en comparaison du Nelumbium specio-
sum , qui fleurit régulièrement depuis quelques années
dans tout son éclat à Montpellier.
Les Orchidées , dans une division spéciale, étaient
plantées dans des boîtes ou petites caisses légères de
quatre morceaux d’écorce de liége et tenues en l'air.
D’autres jardins cultiventles Orchidées dans de brous
épais , fibreux, de fruits de Cocotiers sciés en travers ;
propres à retenir l’humidité, spongieux et légers,
faciles à suspendre pour procurer aux plantes le milieu
aérien de vapeur humide qui les fortifie.
Le jardin de Bonne contient des baches considé-
rables , et je ne me lassais pas de chercher des nou-
veautés ; Je découvrais le Zigadenus glaberrimus ,
VHablitzsia tamnoides , le Lobelia Tupa en pleine
floraison.
Le Fontanesia phyllireoides, à l'état de grand ar-
brisseau, ne donne pas de fruits à Bonne, ni même
à Montpellier, où il croît aussi parfaitement , et dont
Ie climat a plus d’analogie avec celui de la Syrie, qui
est le pays natal de cet arbrisseau.
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