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seulement de petites. Je suivais l'exemple du baron
Taylor et de M. Léon de Laborde, qui mayant que
« leurs simples porte-feuilles au mont Sinaï, y avaient
placé des fragmens de plantes nouvelles , dont chacun
d’eux avait fait un utile herbier, ou hortus siceus, de
très-petite dimension. J’avais sur moi une des boîtes ,
artistement peinte et vernie d'Amsterdam, et jy
conservais des boutures qui étaient un cadeau de ME. le
professeur de Vriese. Ces boutures avaient été mises
dans des morceaux percés de pommes de terre, et
* il me fallait visiter ce petit jardin frais, pour que la
pourriture ne le pâtät pas. Je profitai de la même
boîte pour tenir, sans les écraser, des rejetons délicats
de plantes grasses que me donna RE. le docteur Mi-
quel , directeur du jardin de Rotterdam. Ces plantes
sont actuellement au jardin de Montpellier, elles y
sont arrivées presque à vol d’oiseau.
Le paquebot, pyroscaphe de navigation périodique,
nous a ramenés en vingt-quatre heures d'Amsterdam
au Havre, et je me suis retrouvé promptement à
Montpellier, dans la Société à laquelle j’ai désiré offrir,
par ma narration, les nouveautés dont j'ai été ins-
truit.
FIN. |
