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les musées au- devant des chefs-d’œuvre des arts
exposés pour tous ; contribuant à la satisfaction de
tous. Ceux d’entre ces voyageurs qui, par opportu-
nité, ont échangé leur carte d'adresse avec moi , et
auxquels je ferai parvenir mes remarques par cet écrit,
jugeront favorablement de ma sincérité, dont l’air n’a
point balayé le gage, et qui n’a point cédé à l'oubli.
# b
k BONNE.
l Je ménageai quelques heures pour demeurer à
) Bonne ayant changé pour cela de bateau.
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| Le jardin botanique de cette université est hors de
‘
la ville à l’ancien palais électoral. Une très-large
| avenue de beaux arbres, longue d’un mille, y con-
duit. El est entouré d’eau par un canal; la végéta-
tion épaisse et vigoureuse m'y parut tout à fait en
harmonie avec la riche teinte de verdure répandue dans
li la plaine et jusque sur des collines au côté du levant.
| Les plates-bandes de l’école botanique étaient garnies
à, de belles séries de plantes dans chaque famille , dont
{ je choisissais quelques-unes pour mon instruction ;
principalement les synanthérées , belles en automne.
J'y remarquai la Carlina acanthifolia , devenue es
forte et à nombreux capitales, en pleine terre. Cette
plante, sauvage dans les départemens méridionaux de
| la France est un légume là où elle croit d'elle-même ,
| remplace l’artichaut, et lui est semblable sous un
moindre volume. J'ai fait des tentatives avec M. Vil-
CN 7
rene
morin de Paris et je les continue pour en répandre des
graines, parce qu'il importe d'essayer jusqu’à quel |
