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suivans ‘de Pope, au début de son poème Essai sur
l’ Homme :
ope Springs eternal in the human breast ,
Man never is, but always to be blest (1)
lue sur une tombe , elle convient également à la vie.
On jette des fleurs, emblèmes passagers, sur les
tombeaux. Elles n’ont existé, comme toute verdure,
que tournées irrésistiblement à la lumière. L’homme
aussi n'existe qu’étant soulagé dans ses maux par un
continuel retour à l'espérance.
Le tombeau de Rubens, à St-Jacques d’
porte ces mots, entre autres :
Anvers,
Omnis ævi Appelles dici meruit > atque ad Regum Prin-
Ccipumque virorum amicitias gradum sibi fecit.
Obiit anno Sal. 1670. Æt. 64.
Une épitaphe attira mon attention , elle était ins-
crite au-dessous d’une armoirie formée d’une main
et d’un compas , avec la légende Labore et constantié.
Voici ce que J'en ai retenu... Pauperum benefac-
lori, cujus anima , ut in cælesti semper exullet , tuis
viator precibus Juvari desiderat.
Je m’appliquai à transcrire l'inscription du tom-
beau de Plantin, imprimeur de Lobel > 1581-1586,
Stirpes plantarum , ouvrage où se yoit l’armoirie
Labore et Constanti&, la même que javais r
quée sur une pierre funéraire.
emar-
(1) La traduction est: « Une espérance éternelle fleurit dans
» le cœur de l’homme ; il n’est jamais heureux , il
doit tou-
» jours l'être. » |
