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édules, etla plupartrenvoient à l'exemple quisetrouve
en Chine d’une Fléchière pourvue de telles racines.
Cependant Caspard Baubin a décrit et fait graver la
Fléchière qui provenait de la Trave à Lubeck, en
4392, avec son tubercule , mais il a cru n’y recon-
naître qu'une graminée (; et Poiret, en 1808, ayant
vu la plante rejetée par un débordement de la rivière
d'Aisne, la prise pour une nouvelle espèce de Val-
lisneria, qu'il a nommée Vallisneria bulbosa ©).
M. Decandolle, dans son organographie ; a Con-
sacré une planche à la Fléchière, mais sans parler de
la racine , et n’a point référé par ses explications à
la figure exacte méconnue , donnée il y à fort long-
temps par C. Bauhin.
J'ai appris autrefois que la Fléchière a des tuber-
cules radicaux par le professeur Barton de Phila-
delphie, de [a manière suivante. Le capitaine Lewis
était revenu, en 1807, d’une exploration du conti-
nent américain , et avait rapporté diverses graines et
une racine comestible à laquelle il donnait beaucoup
d'attention , le Scilla, que Jon a appelé depuis
esculenta (Bot. mag: tab. 1574) ou Quamash d’une
tribu d’Indiens. El avait aussi vu des Indiens manger
une autre racine de plante aquatique dont il conser-
vait un souvenir , qui Jui fit reconnaître un jour cette
(1) C. Bauhini Prodom. Theat. botan. , pag- 4. Jcon. et
Theat. , pag- 22. Id.
(2) Encyclopédie méthodique, partie botanique, tom. VIN,
p. 921. |
