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LOUVAIN.
Nous arrivâmes commodément d'Anvers à Lou-
vain, par le chemin de fer, en deux heures, étant
passés par Malines , et une bonne partie du temps
ayant été occupé aux communications des diverses
stations.
La ville de Louvain possède une université. Elle
entretient un jardin bofanique orné par une serre,
par une partie de terrain découverte en allées droites ,
par une autre partie garnie d'arbres en allées sinueuses ,
et par le nombre et le choix des plantes.
Les serres occupent un bâtiment de soixante mè-
tres de longueur , divisé en partie moyenne et deux
salles terminales ; le milieu ou l’orangerie, sur vingt-
huit mètres , est éclairé par huit fenêtres et par une
porte égale aux fenêtres. Cette orangerie renferme
les grands Palmiers. Deux serres chaudes , en forme
de pavillons ou tentes demi-circulaires (Voyez PI. IV),
de quinze mètres en largeur, font saillie sur les faça-
des des salles terminales de Porangerie. La toiture ,
aussi bien que le pourtour de chacun des pavillons ,
est vitrée sur châssis en fer. Les barres en sont dis-
posées , au toit, comme les branches d’un parapluie.
Elles convergent au sommet , qui est en cône d’une
faible inclinaison. On a ménagé près du sommet un
cercle ouvert qui retient toutes les barres. Une co-
lonne grêle en fer est centrale, sous l’anneau ou cerele
où aboutissent les barres de la toiture; mais comme
ces rayons s’arrêtent au cercle ouvert, il ÿ a de courtes
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