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de parler à notre très redouté seigneur le duc pour sa ville
d'Anvers :
« Premièrement attendue la promesse faite à ceux d'An-
vers, de par notre seigneur le duc, qu’ils ne seraient
repris de pas entretenir les défenses faites sur les draps
d'Angleterre, si elles n'étaient entretenues en tous s€s
pays de par deca, qu'il lui plaise dissimuler (— retar-
der) avec lesdits d'Anvers, comme l'on a fait et fait en-
core en Hollande, Zélande, Frise et en aucuns lieux en
Brabant comme Bergues sur le Zoem, Steenberghe, etc.
Item au cas qu’il ne lui plaise ainsi faire, qu'il plaise
à sa grace de dissimuler jusqu'à ce que provision géné-
rale y soit mise en tous ses pays et que la défense soit
partout entretenue également.
Item au moins qu'il lui plaise dissimuler jusqu'au
jour de la Toussaint 1452, afin que ses pauvres sujets
qui par leur bonne obéissance ont soutenu et soutien-
nent journellement grandes pertes puissent, ce temps
pendant, fouler, teindre, tondre et appareiller tels draps,
.considéré également que la draperie de sesdits pays
en faveur et avancement de laquelle les dites défenses
furent faites en est plus amoindrie et empirée que de-
vant… >» (1).
Niet alleen van de zijde van Antwerpen is er weerstand,
ook de Engelsche kooplieden verzetten zich. Zij besluiten
weg te blijven uit de Antwerpsche Bamismarkt van 1450.
Hierop ordonneert de hertog op 20 Augustus (1450) :
(1) Groot pampieren privilegieboek, f° 62.
« Philips... onzen geminden schout van Antwerpen.
Want te onzer kennis gekomen is dat de kooplieden van
de natie van Engeland handel drijvende dezerzijds de
zee, korteling een ordonnantie of slot gemaakt hebben,
dat niemand van hen komen zou in deze naastkomende
Bamismarkt in Antwerpen, en hebben deze ordonnantie
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