Ruines de Pompéia, 60 NOUPFEAU PFOYAGELE convient de leur donner : on en fait enfuite deux ; trois, & davantage, uniquement pour l’examen du Muféum de Portici. POMPÉIA, beaucoup moins confidé- rable , beaucoup moins riche que n’étoit#ler- culanum, n'offre auffi, jufqu’aujourd’huis que peu d’Antiquités d’un certain mérite 3 à peine (nous a-t’on dit), dédommagent- elles des frais que néceffite cette recherche. Ces frais, cependant, ne peuvent être cOmM- parés à ceux qu’exigent les travaux d’Her- culanum : Ici, le maffif qui couvre la cime des plus hauts bâtimens, n’a guères plus de douze, & plus fouvent, huit pieds d’épaif- feur.. Aucun Village, aucun établifièment d’une certaine importance, ne s’eft formé farce nouveau terrainainfi qu’il eft arrivé fur celui qui domine Herculanum ; rien d’ailleurs ne s’oppofe au déblayement ; & l’on a encore l'avantage de plus à Pompéia, de pouvoir tranfporter les décombres au loin, avec toute la commodité qu’on peut défirer. Pompéia, fituée comme Herculanum, fur une prolongation de la bafe du Véfuve (qui alors fe portoit par une pente aflez douce vers la mer}, a péri comme elle, & à la même époque (*) ; avec cette différence que l’engloutifiement d'Herculanum s’eft OPÉTÉ moins précipitamment que celui de Pom- péïa : la quantité d’offemens humains que (*) Elle avoir effuyé 16 ans antérieurement, an tremblement de terre, qui l'avoit en partie détruite.