AUX SOURCES DU NiL. 257 & qui fe termine en pointe très-aigüe au bas du cou. Cette membrane eft très-ridée, & le deffouseft parfemé de quelques poils. Les na- rines du rachama font très -larges, ainft que Torifice de Touie „qui neft recouvert par aucune efpèce de plume. Depws le milieu de la tête, où finit la membrane jaune, jufqu'à la queue, le corps de T'oifeau eft parfaitement blanc; mais les grandes. plumes des aîles font noires, & au nombre de fix. Après celles-là il yen a trois petites gris-de-fer , &- plus claires vers le milieu; & elles font recouvertes par trois autres encore plus petites & femblables pour la forme, mais dont la éouleur eft d'un gris rouillé. Les couverts des grandes plumes des ailes ont le bout gris-de-fer de la longueur de cinq quarts de pouce; & Je refte eft parfaitement blanc, La queue du rachamah et fort large, & d'abord très-épailfe ; mais elle vaen diminuant, & elle fe termine en pointe, quoiquelle ne foit point compofée de grandes plumes, & quelle ne dépaffe pas le bout des aîles de plus d'un demi-pouce. Sa cuiffe elft couverte d'un duvet grès-doux jufquà la jointure de la jambe. Ses jambes font d'un blanc fale & prefque cou- leur de chair, & elles font couverties de tubers Tome Xl R